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06/10/2021

Chronique du temps de la Covid-19 (91)

Samedi 2 octobre c'était ma onzième participation à la manifestation anti pass sanitaire.

J'arrive place de la Bourse un peu après 14 heures, en traversant le centre ville j'ai pu constater une importante présence policière même si tous les agents n'étaient pas en tenue anti-émeute. Je retrouve M. et Philippe Dubois muni d'une hampe terminée par une grande flèche jaune comme tous ceux qui constituent le service d'ordre chargé d'éviter errements et détournements. Je prends une gommette que je me colle sur le col de la chemise afin de pouvoir être compté. Quelques discours après nous sommes partis, cette fois-ci pour une parcours déclaré inédit : nous allons franchir le pont de Pierre et nous balader rive droite. M. est un peu septique car nous nous éloignons du centre ville, de mon côté je suis plutôt pour : nous allons changer un peu de décor. Nous suivons les banderoles en tête de cortège et le drapeau au petit lion en peluche. Le pont franchi un énergumène nous invective, nous traite de moutons et de mongoliens nous incitant à ne pas respecter le trajet prévu et d'aller en ville ou devant la caserne des pompiers. Sa tentative échoue et nous continuons avenue Thiers, bifurquons vers le Jardin botanique et faisons une halte devant le siège du quotidien Sud-Ouest protégé par deux policiers qui se feront discrets. Des personnels soignants prennent la parole pour demander aux journalistes plus d’honnêteté dans leurs articles concernant les actions anti-pass. De nouveau un individu essaie de recruter du monde pour aller en ville, en vain. Nous repartons et passons de nouveau le fleuve où quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Arrivés sur les quais nous nous rassemblons devant la permanence de Catherine Fabre, la députée LREM de la 2e circonscription de la Gironde. Nouveaux discours que je n'entends pas car je suis trop éloigné, mais dont je devine la teneur. Au premier étage de l'immeuble voisin un homme nous fait un doigt d'honneur, visiblement très contrarié par l'aimable chahut que nous produisons, avant de refermer sa fenêtre sous les huées. Nous regagnons ensuite la place de la Bourse où M. et moi quittons Philippe et la manifestation. D'après la police il y aurait eu 700 manifestants, comme samedi dernier. J'ignore ce que le comptage gommettes a donné.