17/01/2021
Histoire... (170)
Dear Comrades d'Andrei Konchalovsky
Le film traite du massacre de Novotcherkassk.
19:36 | Lien permanent | Commentaires (4)
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Dear Comrades d'Andrei Konchalovsky
Le film traite du massacre de Novotcherkassk.
19:36 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Errances de l'URSS krouchtchevienne. Nicolas se fit éjecter du Politburo deux ans plus tard, non pas que les hiérarques soviétiques fussent tellement scandalisés qu'on eût tiré dans le tas - on avait fait mieux sous Staline, et Mr K en était - mais le staff commençait à douter que l'énergumène saurait garder le contrôle de la barque léniniste, du psychodrame cubain aux insolences chinoises, en plus de la pagaïe intérieure.
Signe des temps, la victime démissionnaire ne finit pas fusillée comme traître au prolétariat, ni même discrètement expédiée comme Béria en 53, mais invitée à prendre une retraite méritée, tel un vulgaire "Premier" britannique. Bref, le système était en perte de vitesse.
Écrit par : Nathanaël | 19/01/2021
Nathanaël > Les temps avaient changé et les dirigeants voulaient montrer au monde qu'ils étaient des gens respectables.
Écrit par : Pharamond | 19/01/2021
Pharamond > Je ne suis pas sûr que le souci de l'image de marque ait pesé très lourd dans cette évolution. J'y verrais plutôt des réflexes humains plus simples et vitaux : la génération alors aux affaires avaient traversé les purges, le "grand tournant". C'étaient tous des rescapés, autant que ç'avait été des complices. Ne plus jamais risquer sa peau les motivait par dessus tout. Empêcher qu'un nouveau Staline ne s'imposât.
D'où l'élimination rapide de Béria, le plus réformateur, mais sans doute aussi le plus intelligent (un Poutine survenu trop tôt ?) ; d'où la promotion de Krouchtchev, le plus bête, somme toute le moins dangereux, puisqu'on s'en débarrassera facilement ; tout cela piloté selon une gestion collégiale prudente, celle de la "stagnation", qui ne se démentira plus à travers Brejnev et jusqu'à la présentation de l'échéance finale.
Écrit par : Nathanaël | 20/01/2021
Nathanaël > C'est plausible, d'où la nécrose progressive du système jusqu'au spectacle déplorable donné à sa fin. Poutine raconte dans une interview la mascarade des vieillards qui passaient leur temps à se décerner des médailles.
Béria en sauveur, je ne sais pas, c'était humainement un monstre et ses capacité de gestionnaire à grande échelle reste à démontrer.
Écrit par : Pharamond | 20/01/2021
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