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19/11/2020

Affiches

Chaque lampadaire du Pont de pierre à Bordeaux est décoré d'une affichette posée par les colleuses anti-féminicides. J'ai fait quelques photos...

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Commentaires

Lorsque le prénom du meurtrier est censément européen ( Bruno, Benjamin, Richard) ces dames le divulguent
En revanche pas de victimes ni d'assassins issus de la diversitude
Or nous savons, à lire la PQR, que cela existe
Et même très fortement
Alors de deux choses l'une
Soit ces dames ne savent pas chercher sur le ternet, et à mon avis c'est grave puisque même un pépère comme moi sait, et alors je me propose pour leur donner des leçons,si les bas bleus en question ne sont pas trop laides
Soit pour elles, ces victimes sont négligeables, pour des raisons inavouables, excuse infinie et défausse ethniciste sans le reconnaître, simple cécité corticale à la couleur, et dans ce cas, elles sont rééducables dans les zup, les kortiers ou tout simplement à Bamako ou à Kaboul

Écrit par : Kobus van Cleef | 19/11/2020

C'est si peu crédible que le message en est anéanti...

Écrit par : Fredi M. | 19/11/2020

Belle graphie d'analphakronnes, dans ces brèves de mouroir. On est loin de Fénéon, pourtant surestimé. Rien que la première susciterait le sarcasme : à 16 ans, déjà camée, enceinte malgré tous les avortoirs mis à sa disposition par l'ordre social (une catholique militante ou une future parasite ?). De l'usage... créatif du verbe "agonir" par les idiotes féministes, on peut déduire que la Floriane, sans nul doute promise à un grand avenir de [autocensuré], aura agonisé pendant que son ancien chéri l'agonissait d'injures.
Imaginons maintenant des affichettes de ce genre relatant, même sobrement, les agressions commises par des importés contre des locaux. Combien de temps seraient-elles visibles et surtout quelles seraient les peines de prison immédiatement infligées aux méchants *dénonciateurs* ?
Le sentiment de criminalité galopante à Bordeaux est un sujet à la mode : après *Valeurs*, *Le Point* s'y met, qui n'omet pas de nous donner le point de vue officiel :
https://www.lepoint.fr/villes/a-bordeaux-l-insecurite-met-la-ville-sous-tension-19-11-2020-2401749_27.php?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1605787119&fbclid=IwAR1A3e8sHBgc8RynQp-LmGq9cgJQkXCMqM7CfEni1Ol27bskZXDuFDz748I#xtor=CS1-31-%5BEchobox%5D

Écrit par : Blumroch | 19/11/2020

Tous ces noms de féminicides et pas un seul Mouloud ?

Écrit par : Dia | 20/11/2020

Dans la cinquième, étrangement, pas de prénom : "une femme". "Féminicide", qu'on nous dit sobrement. Fallait une forgerie, sans doute parce que dans l'esprit de ces pauvres kronnes, le vieil homicide concernait les seuls antiphysiques.
Evidemment, les salauds -- *tous* les salauds -- qui s'en prennent aux plus faibles méritent la corde. Mais cette rage victimiste de peser les cadavres selon telle ou telle catégorie est vomitive. D'autant qu'on pense bien que ces braves fausses féministes ne s'émeuvent pas des gallicides commis par ces importés qu'elles doivent chérir, comme toutes les organisations gauchistes et faussement droitistes.
Cassen, généralement jovial, ne donne pas dans la manipulation primaire, lui :
https://www.youtube.com/watch?v=i7MA8ZfVgTc

Écrit par : Blumroch | 20/11/2020

Surestimées, les "Nouvelles en trois lignes"[1] de Fénéon furent longtemps un mot de passe entre Grands Initiés de la Littérature pour Happy Few. Elles traitent souvent d'homicides, perpétrés sur des hommes comme sur des femmes.

Le Dunkerquois Scheld a tiré trois fois sur sa femme. Comme il la manquait toujours, il visa sa belle-mère : le coup porta.
// Nouvelle catégorie de crime : le bellemèricide.

Rue Geoffroy-Maris, une jeune femme, Charlotte, a été tuée hier soir par une autre femme qu’on ne connaît pas encore.
// L'homicide d'une femme par une autre, est-ce encore un féminicide ?

Fr. Martinet avait essayé de mettre à mort sa femme. Le voilà condamné par les assises de Bordeaux à cinq ans de réclusion.
// Un féminicide avorté, est-une IIF ? (Interruption Involontaire de Féminicide)

M. Colombe, de Rouen, s’est tué d’une balle hier. Sa femme lui en avait tiré trois en mars, et leur divorce était proche.
// La dame avait-elle tenté de commettre un maricide ou un veuficide par anticipation ?

Bernard, à Essoyes (Aube), 25 ans, a assommé M. Dufert, qui en a 89, et poignardé sa femme. Il était jaloux.
// Féminicide mais la victime restera inconnue : la femme de Bernard ou celle de M. Dufert ? On peut être jaloux de sa femme ou de celle d'un autre.

La fourche en l’air, les Masson rentraient à Marainviller (Meurthe-et-Moselle). Le tonnerre tua l’homme et presque la femme.
// Bravo, Fénéon : avant vous, on pensait que le tonnerre était le bruit de la foudre, ici responsable d'un quasi-féminicide par imprudence.

Un malade, Jacquot, gérant d’une épicerie des Maillys (Côte-d’Or), a tué et sa femme et lui-même
// Coup double : féminicide et auto[homi]cide !

Un romanichel a tué sa femme (elle était volage) près de Maisons-Laffitte. La tribu décampa avant l’arrivée des gendarmes.
// Féminicide waciste et tribal.

Parce qu’il était trop pauvre (une femme, trois enfants), le cantonnier Pellevoisin, de Melle, s’est pendu.
// Elle ne lui aura peut-être même pas été reconnaissante d'avoir évité un féminicide. Trois orphelins, pourtant, c'était vendeur.

Un bijoutier en faux du 3e arrondissement (nom inconnu) et sa femme péchaient en bateau, à Mézy. Elle tomba. Il plongea. Disparus.
// "Péchaient" ou "pêchaient" ? Monsieur ayant échoué à sauver Madame, est-ce un féminicide ?

Aux Jobards (Loiret), M. David, furieux que sa femme n’aimât pas que lui, l’a tuée à coups de fourche et de fusil.
// Faudrait un nom pour le féminicide au moyen de plusieurs armes.

Acide nitrique additionné de laudanum, breuvage qu’avala M. Paul Malauzet, de Montrouge, en apprenant que sa femme le trompait.
// Ingénieux maricide.

«Tenez, je ne vous gênerai plus !» a dit M. Sormet, de Vincennes, à sa femme et à l’amant de celle-ci, et il se brûla la cervelle.
// Elégante manière de n'être pas coupable d'un féminicide pourtant bien tentant.

En voiture, la nuit, sur la route de Sedan à Remilly, le boucher Parpaite tua sa femme. Il parla d’abord d’un suicide.
// Plus malin, il évoquait un suiféminicide ou un féminisuicide.

[1] https://fr.m.wikisource.org/wiki/Nouvelles_en_trois_lignes

Écrit par : Blumroch | 20/11/2020

@ l'ami Blumroch

Fénéon? les "brèves en trois lignes"?
mon fils me l'a offert, Noël passé (et qui ne reviendra peut être pas, allez savoir si les bouffeurs de curés enragés vont se réjouir? ), j'ai bien ri
je ris encore lorsque je le prends en voyage, ça tient facilement dans une poche de veste
ça n'amuse que moi, surtout lorsque je tente de représenter à mes terlocuteurs que, lors de l'affaire des inventaires, les cathos vronzais ne découpaient pas les républicains de l'époque en deux morceaux, tête d'un coté et reste de l'autre, alors que , pourtant, la lutte fut rude

Écrit par : kobus van cleef | 20/11/2020

@Kamerad Kobus van Cleef : J'ai lu les *Nouvelles en trois lignes* voici une vingtaine d'années, dans les deux petits volumes d'une réédition au Mercure de France, sans être ébloui par les trop rares réussites. J'espérais mieux, plus dans le style de Renard quand il est bon (pas toujours, d'ailleurs : beaucoup de réflexions sont formulées pour faire littéraire). C'est comme pour Scutenaire : au motif que c'était difficile à se procurer, c'était présenté comme génial. Quand on finit un jour par les lire, déception -- beaucoup trop de déchets. Dans ce registre, les *Pensées d'un emballeur*, souvent dignes de l'Almanach Vermot, sont plus cocasses, parfois même plus fines :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97651054.texteImage#
Si c'est une question de format, tous les recueils d'aphorismes des Schnitzler, Bierce, Kraus, Chamfort, Chardonne, Guitry, prince de Ligne et autres existent en éditions dites... de poche. ;-) Y'a que le *Ciel de Nieflheim* et les rares bons livres de la collection *Pensées de...* au Cherche Midi pour exiger d'être tenus à la main, bien visibles devant les milichiens.

Écrit par : Blumroch | 20/11/2020

Kobus van Cleef > J'avais aussi noté cette exclusivité de prénoms que l'on pourrait qualifier d'européens. La vie des "autres" ne compteraient-elles pas ?

Fredi M. > Quand il y a le patronyme avec j'ai vérifié : le meurtre est réel, pour les autres je l'ignore.

Blumroch > En regardant l'affiche je croyais que c'était la mourante qui agonissait à juste titre son meurtrier d'insultes avant de mourir ;-)

Oui, mais l'article dit que cela va mieux. Ouf !

Je t'avoue être assez hermétique aux brèves de Fénéon, qui ne trouvent ici un intérêt seulement par tes conclusions amusantes.

Dia > Oui, étrange hasard.

Écrit par : Pharamond | 21/11/2020

@Pharamond : La malheureuse pouvait donc agoniser tout en agonissant, ou agonir tout en agonisant. L'un ou l'autre se dit, ou se disent. On dirait un exercice de grammaire pour petites classes, quand les instits n'étaient pas encore des curés progressistes délivrés du souci d'instruire les élèves.

Surestimé, Fénéon, mais les féministes ayant pondu (?) ces affichettes ne lui sont ni supérieures ni même égales.

Écrit par : Blumroch | 21/11/2020

Blumroch > Epoque qui avait ses avantages malgré les tirages d'oreilles et quelques claques.

Le but ne semble pas le même non plus.

Quant à Fénéon passé la surprise des premières brèves, je trouve le reste répétitif et pas vraiment amusant sauf à de rares cas où la densité du message touche à l'absurde.

Écrit par : Pharamond | 21/11/2020

@Pharamond : J'ai dit à l'ami Kobus van Cleef, *supra*, tout le bien que je pense d'un Fénéon, dont nous avions réglé le compte dans "Piano mélo bobo", le 10 juillet 2019 -- comme le temps passe...
Y'a ainsi des textes qu'on ne devrait jamais lire, pour en rester à une image fausse mais flatteuse. Ordinairement, la vérification tue. Exemple : *La république des camarades*, livre généralement loué pour ses style et réflexions, est gentillet sans plus.

Écrit par : Blumroch | 21/11/2020

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