21/11/2020
Affiches (2)
J'ai photographié la suite des affichettes du Pont de pierre dédiées « aux femmes assassinées », c'est répété noir sur blanc sur la balustrade entre les lampadaires dans le cas où cela nous aurait échappé. Si j'ai le temps je ferais l'autre côté du pont avant que les intempéries complices du patriarcat génocidaire ne fassent leur œuvre.
10:07 | Lien permanent | Commentaires (14)
Commentaires
Dans le deuxième texte de pipotronique féministe, "sa femme" est mis en évidence. Serait-ce pour souligner l'*extraordinaire* de la situation par rapport à la nouvelle normalité ? Horrible soupçon d'antiphysicophobie, peut-être même de mahométanophobie !
Anonymat, prénom, prénom et nom : en fonction de quels critères ?
Je ne suis pas certain que s'impose l'autre côté du pont. ;-)
Écrit par : Blumroch | 21/11/2020
Blumroch > Je vais tâcher de prendre le temps d'aller faire des photos de l'autre coté du pont, il faut bien essayer de découvrir un nom non européen.
Écrit par : Pharamond | 21/11/2020
@Pharamond : Monica, Sylvana, Myriam, Tiffany, Déborah, Mélissa : prénoms qui iraient bien aux exotiques pensionnaires d'une maison fermée. ;-)
Écrit par : Blumroch | 21/11/2020
Blumroch > Drôle d'idée ;-)
Écrit par : Pharamond | 21/11/2020
@ kamerad Blumroch
Effectivement, je n'ai pas connu cette époque, mais dans ces pensionnats de jeunes adultes, pensionnats soigneusement verrouillés, il était, paraît il, d'usage, que les pensionnaires portent un prénom printanier
Pas trop exotique
Et qu'elles entretiennent une discrète familiarité avec les habitués
Ces vaillantes devaient exercer une mission de service public qu'aucune femme ne voulais assurer
Et pourtant il fallait du courage, enfin, une fois encore je le suppose, pour mettre sur les rails du bonheur physique, de complets puceaux
Bon, il est certain que ça a formé des générations de baiseurs de travers, maladroits et égoïstes
Ceci dit on peut être égoïste sans être passé entre les cuisses d'une dame vénale
Le professeur Choron disait toujours"un garçon ne sera jamais aussi bien éduqué que par une dame putain ou alors il faudra que sa mère s'y mette"
N'ayant jamais eu de problème pour séduire, mon côté mystère et désabusé, j'ai toutefois une immense compassion pour les garçus d'aujourd'hui qui en sont réduits à fréquenter les maréchaux ou à se tirer sur la nouille devant internet
On pourra dire que Marthe Richard a fait du dégât en voulant libérer les prostiputes
Là comme ailleurs, qui veut faire l'ange fait la bête
Écrit par : Kobus van Cleef | 21/11/2020
@Pharamond : C'est la faute aux RPG (*Fable 2*, *The Witcher*...) qui presque tous comportent un établissement de ce genre, avec des pensionnaires dont les prénoms finissent généralement en "a". Celui de *Planescape Torment* est célèbre parce qu'il est voué à la conversation. ;-)
@Kobus van Cleef : Pas connu ni ces époques ni ces tentations. L'obsession de cette Marthe Richard pour ce sujet n'était pas saine. C'est comme les ceusses qui font la liste des sites où il ne faut pas aller (leur assurant ainsi, paradoxalement, une plus large diffusion).
https://www.lesalonbeige.fr/la-pornographie-pas-chez-moi/
Écrit par : Blumroch | 21/11/2020
Hélas, je suis trop jeune aussi
Mais la renommée de cette époque retentit encore aujourd'hui
Surtout dans la littérature
La prostitution, quand à elle, reste et restera encore d'actualité tant qu'il y aura des zomms
Et des fammes
La prostitution ne connais aucune frontières, temporelles ou géographiques
On en trouve dans les pays les plus laxistes, alors que le laxisme, justement, devrait l'avoir fait disparaitre, et dans les pays les plus rigoureux, comme l'Iran, alors que la présence d'une respectueuse sur la voie publique devrait se repérer comme une mouche dans un bol de lait
Les anciens romains nous parlent des prostituées sacrées d'Asie mineure, on peut supposer que c'était des mercenaires lambda ( et non lambada) qui reversaient une partie des gains au temple de la déesse d'à côté ( Isis ?)
De façon continue, on en a eu des échos jusqu'à maintenant
Tout cela pour souligner qu'il s'agit d'un métier universel et intemporel
Écrit par : Kobus van Cleef | 21/11/2020
Blumroch > Les terminaisons en "a" féminisent et dans ces endroits c'est la féminité que l'on recherche.
Écrit par : Pharamond | 21/11/2020
@Pharamond : A Rome, cette théorie aurait fait craindre le pire pour Caligula, Catilina et autres Agrippa. ;-)
Écrit par : Blumroch | 21/11/2020
Blumroch > Je disais cela pour notre époque et notre culture même si Andrea est aussi un prénom masculin en Italie ;-)
Écrit par : Pharamond | 21/11/2020
@Pharamond : I was joking. ;-)
De fait, je pensais à la mort du premier. Hélas, les milichiens ne sont pas de vrais prétoriens. :-(
Écrit par : Blumroch | 21/11/2020
Blumroch > Dans le complot il y avait aussi des puissants.
Écrit par : Pharamond | 21/11/2020
Il serait rudement facile de placer par dessus des affichettes de même facture mais légerement retouchée " le 9.06.20 Myriam a eu le crâne défoncé pas son compagnon musulman **Mourhad**. etc". Avec une telle déclinaison, je ne donne pas 2h à ces affiches avant arrachage municipal !
Écrit par : Mistermsith | 22/11/2020
Mistersmith > Ici il n'y a eu qu'une affiche victime de tentative d'arrachage.
Écrit par : Pharamond | 22/11/2020
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