12/01/2018
Départ
J'ai perdu ma mère en début de semaine. La dernière fois que je suis allé la voir, alors que je m’apprêtais à partir elle m'a demandé de rester encore un peu avec elle. Je l'ai fait, un peu ; si j'avais pu deviner ce qui allait arriver je lui aurais consacré des heures entières, mais on ne sait jamais ces choses-là.
00:07 | Lien permanent | Commentaires (35)
Commentaires
Toutes mes condoléances.
Écrit par : Popeye | 12/01/2018
les miennes aussi , ami phara
sachez cependant que la mort est une porte sur la vie
quelle que puisse être cette vie
Écrit par : kobus van cleef | 12/01/2018
Je m'associe, cher Pharamond, aux témoignages de sympathie qui précèdent et qui suivront. Si mon latin n'est pas trop rouillé, la formule qui s'impose doit être "sit matri tuae terra levis".
Écrit par : Blumroch | 12/01/2018
Cher Pharamond,
Rien ne peut apaiser ta douleur.
Les regrets, on en a toujours. Si ce n'était pas un peu de temps supplémentaire passé avec elle, ce serait autre chose.
Je me suis occupée de la mienne à domicile pendant ses dernières années, et bien j'ai quand même culpabilisé quand elle s'est éteinte..
Comme le dit Kobus, c'est une porte ouverte sur autre chose.
Reçois toutes mes condoléances et je te souhaite un bon courage, ainsi qu'à tes proches.
Amitiés.
Écrit par : Carine | 12/01/2018
Toutes mes condoléances.
Bon courage dans ses moments difficiles.
Écrit par : Sven | 12/01/2018
Je vous accompagne de cœur pendant cette épreuve Pharamond.
Écrit par : von Dadigeissl | 12/01/2018
Toutes mes condoléances, ce n'est pas un "adieu" mais un "au revoir", soyez en certain.
Écrit par : Benway | 12/01/2018
Sincères condoléances.
Non, on ne sait jamais quand cela arrive
Écrit par : Philippe Dubois | 12/01/2018
Popeye > Merci.
kobus van cleef > Merci. Puissiez-vous avoir raison.
Blumroch > Merci.
Carine > Merci. Pour la culpabilité il faut du temps pour prendre le recul nécessaire, ce n'est pas un sentiment totalement rationnel.
Sven > Merci.
von Dadigeissl > Merci.
Benway > Merci. Pour le reste, espérons-le. De toute façon nous aurons tous la réponse le moment venu.
Philippe Dubois > Merci. Aussi faut-il, je crois, essayer d'être attentionné et en paix avec les siens.
Écrit par : Pharamond | 12/01/2018
Mes condoléances.
Écrit par : vryko | 12/01/2018
Pharamond, toutes mes condoléances.
J'ai encore ma mère, mais j'ai connu la situation que tu décris.
Il ne faut pas se sentir responsable: on n'est responsable que de ce que l'on souhaite expressément et il ne faut pas oublier que les personnes aimées ne voudraient jamais que l'on se charge de ce faux poids, de cette responsabilité non-méritée. Sache aussi que cette étape de la culpabilité fait partie naturellement de ce que l'on appelle vilainement aujourd'hui "processus de deuil".
Courage dans cette épreuve, je pense à toi.
Et peut-être, cela:
"Nous passerons comme un coup de vent
dans l’éternité, avec une âme toute fraîche
et un corps recommencé."
Maurice Chappaz
Écrit par : UnOurs | 12/01/2018
Tristesse que ce moment où la vie s' en va . "Ah si j' avais su" .. oui , on aurait parlé plus longuement .. encore un peu .. questionné le passé .. ce qu' on a jamais demandé et revient à l' esprit , anecdotes sur les aïeux .. Je suis passé par cette épreuve de perdre ses parents , un bout de l' Histoire qu' ils ont vécu , dans l' autre France partie avec eux , qui vit encore avec nous ses derniers des Mohicans . J' y pense souvent ... De tout coeur avec vous dans la peine .
Écrit par : EQUALIZER | 12/01/2018
On a toujours le sentiment de ne pas avoir assez interrogé, assez écouté, passé assez de temps avec eux.
Mais nous aurons l'éternité.
Écrit par : Carine | 12/01/2018
vryko > Merci.
UnOurs > Merci. Bien que naturelle cette culpabilité est bien pesante. Ma mère était croyante, puisse la belle citation de Chappaz s'appliquer à elle.
EQUALIZER > Merci. Ce que vous dites est très juste.
Écrit par : Pharamond | 12/01/2018
Carine > J'aimerais tant y croire.
Écrit par : Pharamond | 12/01/2018
Pharamond,
Quand ma mère est décédée, en 2015, je pense avoir eu des preuves.
Ce qui a adouci mon deuil.
Elle m'a donné des signes indubitables, au moment de mourir et pendant quelques jours après.
Rassure-toi !
Écrit par : Carine | 13/01/2018
Condoléances aussi, mais au moins votre mère était pour vous quelque chose de positif, ce n'est pas forcément le cas de tout le monde.
Écrit par : realist | 13/01/2018
Je n'étais pas très attaché à ma mère . Elle était 68tarde. Ceci explique cela. Après son décés, j'ai dû déménager ses affaires, j'ai croisé une voisine, lui ai expliqué pourquoi je déménageais . "Vous n'avez pas l'air très affecté" , me dit-elle. Et c'est vrai que je n'ai pas pleuré (bien que j'aie été me receuillir sur sa tombe), alors que j'ai pleuré à la mort de son chat.
Écrit par : vu de sirius | 13/01/2018
chaque histoire est différente , un proche ami n' a eu aucun regret , aucune peine à la mort de sa mère , ce fut même un soulagement , une délivrance . Abandonné enfant parceque "Maman" préférait cigarettes whisky et gigolos . Vie d' ado pas facile ... Alors quand il a assisté à la fermeture du cercueil , il a voulu s' assurer que les vis seraient bien serrées ..
Écrit par : EQUALIZER | 14/01/2018
J'espère que vous surmonterez ce douloureux événement, Pharamond, et que s'animera toujours en vous cette volonté qui m'offre tant de plaisirs, celle de la production de ce blog, si bien tenu et à l'éclectisme réjouissant (de la liste des sites malpensants à vos billets concis et lumineux, en passant par les vidéos instructives vues nulle part relayées par vos soins).
Écrit par : Boîte de conserve | 14/01/2018
Ma mère m'a tout appris
Sauf à vivre sans elle
courage en cette absence
Écrit par : martin | 14/01/2018
Sincères condoléances.
Écrit par : A.g | 15/01/2018
Je suis de tout cœur avec vous, ces séparations sont toujours et de quelque manière que se soit douloureuses et nous entraînent dans des questionnements souvent insolubles.
Votre mère était croyante, ce qui est une chance pour elle (et aussi pour vous, même s'il vous est pratiquement impossible d'en mesurer l'impact.)
Elle est partie avec un peu de vous, et vous, vous restez avec un peu (ou beaucoup) d'elle.
Vos destins n'ont pas fini de se croiser.
je prie pour vous deux.
Écrit par : soames | 15/01/2018
Carine > Je ne sais trop quoi répondre, mais merci pour le soutien.
realist > Merci. C'est vrai, mon père était un étranger pour moi ; à son décès cela ne m'a pas fait grand chose. Si je voulais être cynique je dirais que c'est toujours de la douleur en moins.
vu de sirius > Merci. Si tout ce passait "normalement" on devrait tous avoir de l'affection pour ses parents, mais tous les parents se comportent-ils tous "normalement" ?
EQUALIZER > Certains ont des parents destructeurs, je comprends sa réaction.
Boîte de conserve > Merci pour votre commentaire. Oui, ce n'est qu'une pause.
martin > Merci.
A.g > Merci.
soames > Merci.
Écrit par : Pharamond | 15/01/2018
A tous > J'ai hésité avant de mettre en ligne ce billet, partagé entre une certaine pudeur et l'envie d'en faire part à des personnes qui partagent certaines valeur avec moi. Je ne regrette pas de l'avoir fait.
Je vous remercie tous sincèrement pour vos témoignages de soutien honnêtes et sans pathos qui m'aident à passer cette période difficile.
Écrit par : Pharamond | 15/01/2018
Je vis chaque jour avec le souvenir de mon arrière-grand-père qui parlait de temps en temps de la guerre de 14-18. Il n'a jamais compris comment on a pu le forcer à tirer sur des jeunes gens qui avaient les yeux bleus comme lui et qu'on appelait "boches". Je garde de lui cette façon de ranger ses outils et d'aimer le travail bien fait et ses yeux bienveillants pour le gamin que j'étais. De même je vis chaque jour avec d'autres membres de ma famille, parents, oncles et tantes, cousins... Ils sont avec moi, ils sont mon sang et je les aime.
C'est la pudeur dont vous parlez qui m'a fait écrire ce commentaire après plusieurs jours de réflexion.
Que Dieu vous garde et vous aide dans ces moments si "particuliers".
Écrit par : téléphobe | 15/01/2018
bonjour,
En lecteur assidu mais rarement commentaire, veuillez accepter mes sincères condoléances.
Si cela peut vous soulager, je vous conseil la lecture de cet article :
http://newsoftomorrow.org/esoterisme/quatrieme-voie/michel-odoul-lallegorie-ancienne-de-lattelage-ou-caleche
(Je ne connais pas la personne mais c'est bien exprimé)
L'auteur va cependant très vite sur un point : les passager, c'est l'âme de la personne, celui qui donne la destination du voyage.
La destination de ce voyage (et de tous voyages) est l'amour de Dieu et la plénitude des anges.
Si le calèche de votre mère est arrêté, dites vous que votre mère en est descendu de cet attelage et continue son voyage...
Amicalement.
Écrit par : cobalt | 15/01/2018
Courage Pharamond. Vous aimiez votre mère et cela seul compte.
Écrit par : La Bleue | 16/01/2018
téléphobe > Merci. Je crois comme vous que tant que l'on vit on est un peu ceux qui nous ont aidé à nous construire.
cobalt > Merci. Quelles que puissent être nos croyances l'image de l’attelage cheminant sur le chemin de la vie a une certaine pertinence.
La Bleue > Merci. Oui, cela a son importance.
Écrit par : Pharamond | 17/01/2018
toutes mes condoléances, la mienne a 93 ans ...
Écrit par : Paul-Emic | 18/01/2018
Merci. Ma mère est partie à 89 ans.
Écrit par : Pharamond | 18/01/2018
Toutes mes condoléances.
Écrit par : anonyme | 19/01/2018
Merci
Écrit par : Pharamond | 19/01/2018
Désolé de l'apprendre si tardivement, je prie et prierai pour elle, qu'elle repose en paix, pour nos défunts je récite toujours le De profundis latin, plus profond qu'en français.
Courage donc et union de prières.
Écrit par : Noé | 27/01/2018
Je vous remercie.
Écrit par : Pharamond | 28/01/2018
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