28/09/2011
Alors c'est pour ça !
L'antisémitisme d'après Jacques Attali
18:55 | Lien permanent | Commentaires (12)
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L'antisémitisme d'après Jacques Attali
18:55 | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
c'est bien trivial tout cela
ça me rappelle ce dessin de Konk
http://dessins.de.konk.free.fr/avoirs_juifs/devoir_memoire.jpg
Écrit par : Paul-Emic | 28/09/2011
Sur le fond, cela n'est pas faux. Le salut par les Juifs. Le problème, c'est cette indéracinable "chutzpah", "l'insolentia Judaeorum" des Romains. Bref, le Juif en fait trop, notamment quand la conjoncture lui donne quelques assurances, ce qui est le cas depuis 1945.
Écrit par : L. Chéron | 29/09/2011
Paul-Emic > Oui, c'est un peu ça.
L. Chéron > "Sur le fond, cela n'est pas faux. Le salut par les Juifs." Qu'entendez-vous par là ?
Écrit par : Pharamond | 29/09/2011
Pharamond : je m'efforce d'entendre par là ce que dit l'évangile selon saint Jean (chapitre IV), et puis Pie XI : "Religieusement, nous sommes des Sémites" (je cite de mémoire).
Écrit par : L. Chéron | 30/09/2011
Dans ce sens là, oui, mais Attali extrapole un peu.
Écrit par : Pharamond | 30/09/2011
@ L. Chéron
Saint Paul a d'ailleurs expliqué la signification du "salut par les Juifs" dans l'Epître aux Romains.
Cela ne veut pas du tout dire que le salut éternel des hommes soit dispensé par les Juifs, mais que c’est par "ce peuple que Dieu s’est choisi" que le salut a été annoncé aux hommes.
Le Judaisme mosaique est dépassé et accompli par le Christ. Les Juifs talmudistes khazaro-sépharades d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec Le peuple Hébreux de l'Ancien Testament, qui n'a pas été à l’origine du Salut, mais simplement son instrument.
Bien à vous.
Écrit par : jean | 30/09/2011
"La cause fondamentale de l'antisémitisme c'est l'ingratitude"
Ne pas y voir un complexe de supériorité, non non, pas du tout.
Écrit par : Jean-Pierre | 01/10/2011
Jean,
je sais bien que le judaïsme talmudique n'est pas identique à celui mosaïque. Mais il me semble un peu outré d'affirmer que celui-là n'aurait "rien à voir" avec celui-ci.
Vous invoquez saint Paul, et précisément l'épître aux Romains ; on pourrait aussi y ajouter celle aux Galates. Il paraît assez clair que l'apôtre y affirme bien la perpétuation de la promesse, en quelque sorte par dessus même la loi devenue caduque. En particulier, les Juifs sont bien toujours ceux auxquels "les oracles de Dieu ont été confiés" (Rom, 3), et Bossuet plus tard tirera de cette rémanence israélite une grande apologétique : la validité de la révélation est bien prouvée par l'endurance du peuple élu à travers les millénaires (Discours sur l'histoire universelle.
Ce qui fait que la conversion d'un Juif n'est certes pas tout à fait celle du païen. Mgr Lustiger a pu écrire à ce sujet des lignes ambiguës (et peut-être contestables ; il faudrait vérifier), mais la question mérite d'être soulevée. Une certaine plaisanterie, de ton antisémite, l'avoue d'ailleurs, qui soutient que l'entrée d'un Juif dans l'Eglise fait peut-être un chrétien de plus, mais pas un Juif de moins.
Ça n'ôte rien au bien fondé qu'il y a à souligner la grande insolence de maintes manifestations de la judéïté contemporaine.
Écrit par : L. Chéron | 01/10/2011
@ L. Chéron
Un juif converti au Christianisme cesse de facto d’être juif et devient Chrétien, comme n'importe quel païen, c'est une première chose.
Ensuite, ceux qui ont le mieux lutter contre le judaïsme ont souvent été des juifs convertis au catholicisme comme Pablo de Santa Maria, Don Pedro Ferus, Nicolas Donin, ce sont des juifs convertis qui furent les premiers à demander l’instauration de l’Inquisition connaissant trop bien le double jeu communautaire de leur ex-coreligionnaires, le grand inquisiteur Tomas de Torquemada était lui-même issu d’une famille de conversos.
Saint Paul, les frères Lehmann, Ratisbonne, Diego de Valence, Franscisco Dioscarne, Jérôme de Santa-Fé, etc…qui se sont retournés contre la secte sont des héros, des exemples de bons catholiques, c’est toujours au degré d’anti-judaïsme que l’on reconnaît la sincérité d’une conversion.
Si, à la Fin des Temps, lorsque les juifs verront les abominations de l’antéchrist qu’ils auront pris pour le Messie, ils se convertiront et reconnaitront Notre Seigneur Jésus Christ, reste à savoir de quels juifs nous parlons. Des juifs de "race" qui n'éxiste pas, des juifs talmudistes ou de ceux restés fidèles au judaïsme préchrétien.
Et encore, dans la mesure où NSJC a reproché aux judaïtes d’avoir trahi l’alliance avec Dieu, la question est donc de savoir à partir de quand pour savoir quand est réellement né le judaïsme. Le premier marqueur, je pense, est donc celui de l’époque de la séparation entre Israel, la maison de Joseph, et la maison de Juda. Or la maison de Juda est associée aux Levites, cette tribu de prètres qui transforma l’alliance avec Dieu en une série de rites sacrificateurs soit de nouveaux-nés soit d’animaux dans un holocauste sans fin. On peut donc penser que Juda a versé dans l’Hérésie par rapport aux enseignements de Moïse et à la première alliance ou bien encore simplement que les Israélites en ont eu marre des délires pathologiques des prêtres lévitiques.
Le judaïsme a aussi probablement beaucoup pris de son passage à Babylone. Entre l’avant et l’après Babylone, le judaïsme n’est plus le même. Bien qu’on puisse imaginer que le racisme fut présent dès le début dans le royaume de juda, c’est pour lui l’occasion de se transformer profondément, de réfléchir à ses dogmes et à ses institutions. C’est à la suite de cette réflexion que la Loi sera présentée au peuple juif de Jérusalem au retour de Babylone. On peut donc considérer que la période de Babylone fut pour le judaïsme une sorte de vraie naissance. Avant il y avait la religion de Juda (clairement le deutéronome), après il y a le judaïsme (les Nombres et le Lévitique et puis…la génèse). Bien sûr, le judaïsme conserve certains liens avec les pratiques de la religion pré-babylonienne mais il est certain que ce fut pour les juifs une période clé.
Enfin, il faut se rappeler que pendant plusieurs siècles le Sanhédrin se trouvait à Babylone après la deuxième destruction du Temple. C’est là que le Talmud fut écrit! Bis repetita si l’on peut dire. Après que la première barrière élevée entre le peuple juif et le reste de l’humanité fut écrite à Babylone, le second mur, plus épais encore le fut aussi comme un rappel que le judaïsme est de naissance babylonienne et de gène babylonien.
Bref.
Ce qui est certain, c'est que comme le préconisent les enseignements des pères, docteurs et saints de l’Eglise, il faut rendre les juifs reconnaissable par un signe distinctif et les empêcher de faire de la subversion sociale et morale pour diffuser leurs idées dans nos sociétés, comme c'est tristement le cas aujourd'hui.
« Ne les fréquentez qu’en cas de nécessité, et si vous êtes fermes dans la foi. Évitez d’entretenir avec eux des rapports de familiarité si votre religion vacille et si rien ne vous oblige à les voir. » (Somme II-II, q. 10, art. 10).
Le concile de Latran IV proscrit tout rapport entre juifs et chrétiens: mariages mixtes, cohabitation, convivialité. Madame la catholique traditionaliste...
Hélas, les lois républicaines et les innovations maçonnique permirent l'émancipation des juifs via la Constituante de 1791, donnant à ces dérniers la citoyenneté française et leur reconnaissant des droits civils et politiques, avec les résultats que l'on connaît.
Écrit par : jean | 01/10/2011
Jean,
je ne suis justement pas certain qu'un juif devienne chrétien « comme n'importe quel païen » ou, pour être plus exact, « n'importe quel Gentil ». La suite de votre propos tend d’ailleurs à l’accréditer.
Quant à la cohabitation des Juifs et des chrétiens, je ne vois certes pas qu’on ne puisse s’interroger sur les normes qu’il serait prudent d’y apporter. Durant la guerre, des mouvements de résistance eux-mêmes s’en préoccupèrent. Néanmoins, je ne pense pas qu’il soit pratiquement très efficace, ni très opportun d’agiter de nos jours de telles réflexions, fussent-elles argumentées selon saint Thomas d’Aquin.
Enfin, puisque vous évoquez les temps héroïques des royaumes israélites de l’Ancien Testament, rappelons au passage que leur historicité assez ténue dispense de trop s’interroger sur les marottes qui pouvaient hanter leurs élites « spirituelles ». L’archéologie attend encore de voir surgir les maçonneries cyclopéennes des écuries du roi Salomon, sans doute très améliorées par la faconde des rédacteurs bibliques. Vous avez raison : le faste des empires mésopotamiens dut beaucoup les influencer, vers l’exagération en l’occurrence. Tiens à ce propos, ne ratez pas une nouveauté :
http://www.unhommefaurisson.com/
Écrit par : L. Chéron | 02/10/2011
Merci Messieurs pour toutes ces informations. Chacun en fera ce qu'il voudra mais c'est fort intéressant.
Écrit par : Pharamond | 02/10/2011
@ L. Chéron
Merci pour cette vidéo qui personnellement ne m'a rien appris, mais qui a le mérite de démonter dans les grandes lignes le mensonge shoatesque, et qui, contrairement aux autres vidéos sur le sujet, évite de tomber dans la monotonie d'une technicité exacerbée, qui ne donne pas envie à l'internaute curieux de poursuivre le visionnage.
Selon le Magistère de l'Eglise de toujours, un juif converti au catholicisme cesse de fait d'être juif pour devenir catholique. Il n'est pas ici question de l'appréciation du nouveau converti, ni de ces anciens ou nouveaux coreligionnaires, mais de dogmes théologiques immuables auxquels sont censés adhérer tous les fidèles.
Il est évident que certains "catholiques" peuvent, par ignorance ou hypocrisie, prétendre le contraire.
Pourquoi selon vous n'est-il pas efficace, ni très opportun de réfléchir au sujet de la question juive?
A l'heure où ces derniers sont dominateur aux USA, en Europe et plus spécifiquement en France.
Pour finir et pour faire court, je dirais que les histoires de l’Ancien Testament mêlent bien-sûr le vrai et le “faux”, certaines sont écrites dans un but didactique (c’est le cas d’une partie de la Genèse par exemple), le message religieux (qui est le plus important) et les histoires racontées sont un coup idéalisées, un coup amplifiées, un coup exactes, tout dépend en effet des travaux archéologiques.
Sur le point historique, on ne leur impose pas la rigueur de l’historien moderne car l’évènement important c’est celui à partir duquel on réfléchit sur le passé et non celui dont on parle. La relation entre les évènements et le témoignage religieux n’est pas pour autant à mettre définitivement de côté.
Écrit par : jean | 02/10/2011
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