21/07/2015
Cités obscures
À quoi ressembleraient les nuits dans nos métropoles sans l'éclairage ? Je ne parle pas des pillages, meurtres et autres inconvénients inhérents mais simplement de la vue. Le photographe Thierry Cohen a réalisé des montages qui en donnent une idée, et c'est superbe. On en viendrait presque à souhaiter un grand blackout pour profiter du ciel.
13:49 | Lien permanent | Commentaires (6)
Musique (380 suite)
Other Lives
For 12
(Vidéo officielle)
a-ha
Minor Earth Major Sky
09:22 | Lien permanent | Commentaires (18)
20/07/2015
Musique (380)
Quelques titres proposés par UnOurs :
Choir of young Believers
Hollow Talk
Brian Eno
And then so clear
Bear McCreary
The mercy of the living
(BO de la série The Walking Dead)
Other Lives
For 12
08:05 | Lien permanent | Commentaires (3)
19/07/2015
Carte blanche (8)
Kino (suite)
Par kobus van cleef
pour "le métier des armes"
il faut tout d'abord avoir été confronté à un film d'Olmi , Ermano de son prénom
c'est maintenant un vieil homme , une sorte d'ermite auquel il manquerait la dimension érémitique , puisque dans ses conf' après projection , il a autour de lui pas mal de monde ( par dimension érémitique , j'entendais l'aspect solitaire , sépulcral , de la vie érémitique , par exemple Bélà Tarr vient seul à ses conférences , il n'y a ni sa femme -qui est coactionnaire de sa société - ni Lazlö Kraznahorkai , qui est un auteur et son scénariste attitré , faites moi penser à vous parler de Tarr un jour ou l'autre )
je suis venu à ses films par une oeuvre quasiment de MJC ou d'école publique et cordicole républicaine "l'arbre aux sabots" ( ça aurait fait un beau jeu des deux images , un arbres , une paire de sabots , qui est ce ?) qui dépent bien évidemment la vie des familles agricoles de la plaine du Pô au 19ème , avec malheurs , misère et le reste ( joie , parceque dans les cahiers du kino et dans télérama , y en a que pour la tristesse )
"le métier des armes" pourrait être vu avec le même filtre, les mêmes lunettes
mais on peut y voir aussi , non pas la fin d'un monde , comme il est dit dans les critiques et même lors de la conf' finale , mais l'affrontement entre un mode d'organisation antique et un autre ultra moderne
le mode antique ? l'impérium , l'impérium décrit autour de l'empereur d'Hallemagne , de son armée , de son major général qui se promène avec une corde (dorée) au pommeau de sa selle pour prendre le pape
le mode ultramoderne ? le catholicisme qui n'avait sous la forme que servait Jean des bandes noires ( il avait fait noircir les armures de ses cavaliers pour pouvoir attaquer discrêtos , ces paysages d'italie du nord et de toscane , noyés dans la brume hivernale - tourné en Bulgarie- , ces cavaliers fantomatiques , ces affrontements à peine évoqués dans la pénombre , c'est un film pour contemplatifs comme le dit Pharamon , qui laisse sur le plan esthétique la même impression qu'un Gunther Grass "les années de vie de chien" au moins pour ses premières pages )
le catholicisme n'avait à l'époque atteint sa forme que depuis quelques siècles , c'était vraiment une organisation zosiale avec représentants révérés , collecte fiscale , édifices inviolables , depuis peu de temps ( pensons aux saxons et aux vikings qui , autour de l'an mille continuaient à piller et à rançonner les différents monastères sur leur route )
son extension géographique était aussi toute récente , par extension , j'entend une extension incontestable qui faisait que , d'un bout à l'autre de l'Europe , il était délicat de s'opposer de façon frontale et pour tout dire , étatique , à la religion, ses représentants et le reste
en face , l'empereur d'Hallemagne , héritier non pas d'un empire mais de la notion d'empire , de l'impérium , quelque chose qui même s'il n'existe que sous forme embryonnaire , parcellaire , même s'il est soumis à des approbations , ratifications et discussions sans fins ( la diète d'Augsbourg) reste incontestable
il y a un empereur en Hallemagne , point final
il y a un pape , qui conteste la prééminence de l'empereur , il risque de finir au bout d'une corde , même s'il habite à Rome , Rome c'est l'héritage de l'empire romain et ça revient à l'empereur , point final
au milieu de ces deux logiques de pouvoir , un homme , le connétable Jean de Médicis , pris entre sa femme et sa maîtresse , qu'il aime toutes deux à sa façon ( clin d'oeil aux hommes infidèles coincés entre le marteau et l'enclume , pauvres bougres bientôt ou déjà proies des avocats de mâame légitime ...ami Bruno , ami Pascal , vous valez mieux que ces querelles sordides ), dans l'inconfort d'une campagne hivernale ( fait froid et il pleut et neige l'hiver en Italie ), emmerdé par des histoires d'intendance et de pognon ( pas fastoche de garder des mercenaires lorsque le pape n'envoie pas la solde)
et conscient de sa fin
fin programmée par l'arrivée de l'artillerie
fin programmée par la défection de ses alliés
fin déjà inscrite dans son début , comment en effet se battre pour la chrétienté , en sachant qu'elle enseigne non pas ce monde mais le monde d'après ?
d'autant que le pape , le papounet , est un peu pingre , et ne lui adresse aucuns subsides pour défrayer ses mercenaires
cet homme , Jean de Médicis , il me fait penser à Rommel , Erwin Rommel , lorsqu'il a reçu la mission de défendre la forteresse France
voué à l'échec , un marin ( car la guerre du désert est une guerre de marin , logistique , oasis , tempetes de sable , immensités hostiles , y a d'autres analogies.....) , cantonné dans une casemate !
20:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2015
Mais je peux me tromper
Le staff de Marine abhorre celui de Soral ; il est vrai qu'ils ne partagent pas les mêmes cabinets d'avocats. Mais plus que tout, l'héritière ne supporte pas qu'Égalité & Réconciliation marche sur ses plates-bandes en récupérant une partie du vivier dissident de papa qu'elle a pourtant tout fait pour disperser et potentiellement de son électorat quand celui-ci s'apercevra que la normalisation n'est en fait qu'une soumission. Jean-Marie Le Pen n'était pas en mesure de gouverner la France, dit-on. Et puis ? Le peuple n'était de toute façon pas prêt, encore repu des fruits juteux des Trente glorieuses, aveuglé par les boniments apaisants du système et trop occupé à jouir de ses nouvelles "libertés". L'ancien président du FN a tout de même rempli son contrat en passant le relais pour des temps plus propices. C'est pourtant quand ceux-ci semblaient se profiler à l'horizon que sa fille, mal conseillée et impatiente, a tout gâché. C'est dommage.
La voie démocratique ne nous est plus autorisée à supposer qu'elle le fut un jour. Il nous reste à subir ou à passer à autre chose. Sans tomber dans le terrorisme, le succès des actions musclées des Bonnets rouges, des Zadistes ou des chauffeurs de taxi comparé aux piteux résultats des marches blanches, manifs familiales et autres veillées silencieuses pourraient inspirer certains. La bienveillance visqueuse du pouvoir ne supportant pas les bavures qui invalident son discours, c'est tentant. Sauf que pour nous autres, réprouvés, les choses fonctionnent tout autrement : on peut nous gazer, nous matraquer, nous engeôler, nous tuer à l'occasion, sans émouvoir le quidam, nos vies valant moins que celle des animaux nuisibles.
Alors quoi ? Eh bien, en considérant les risques encourus, faire ce qui nous plaira puisque rien ne peut nous noircir plus que nous le sommes et que la noirceur ne pénalise que lors des élections qui ne sont plus pour nous ! La moindre action allant dans notre sens n'est pas à négliger. La pression est trop forte, l'heure où les choses se décanteront pour le meilleur et pour le pire approche. Le reste n'est que verbiage et vanité.
15:57 | Lien permanent | Commentaires (8)
15/07/2015
Musique (379)
Vello Leaf
Whispers
Holly Brook
Where'd you go
The Album Leaf
The light
18:47 | Lien permanent | Commentaires (2)
Petit état des lieux
Entretien avec François Asselineau – Questions d’actualité – 1er Juillet 2015
10:21 | Lien permanent | Commentaires (0)