01/02/2009
Tempus fugit
Parfois, en présence de la beauté d'un paysage ou d'une oeuvre d'art il m'arrive d'être profondément ému à en être au bord des larmes. Ce sentiment paradoxal, cette forme de mélancolie qui perce malgré le plaisir immense de la contemplation m'a longtemps interrogé. J'ai fini par penser qu'à ces moments précis une partie de mon être prenait intimement conscience de la finitude des choses et de l'inéluctabilité de ma propre mort. Derrière la joie de voir la beauté du monde, le désespoir de savoir qu'un jour elle me sera définitivement soustraite.
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