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31/07/2024

Pépiements (250)

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Mais au fait c'est quoi un discours de haine ?

Qu'entend-on par « discours de haine »

Dans le langage courant, le « discours de haine » désigne un discours injurieux visant un groupe ou un individu sur la base de caractéristiques intrinsèques (telles que la race, la religion ou le genre) et pouvant menacer la paix sociale.

Afin de fournir un cadre unifié permettant aux Nations Unies de traiter ce problème à l’échelle mondiale, la Stratégie et le Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine définissent le discours de haine comme : « tout type de communication, orale ou écrite, ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité ».

Il n’existe toutefois pas de définition universelle du discours de haine consacrée par le droit international relatif aux droits humains. Ce concept est encore largement contesté, notamment en ce qui concerne la liberté d’opinion et d’expression, la non-discrimination et l’égalité.

Source et informations complémentaires : Nations Unis

Pour résumer, il n'y a pas de consensus sur la définition qui n'est pas juridique, mais on peut tout de même être condamné pour ce motif...

Commentaires

Impossible donc d'encore pratiquer l'astéisme, l'éloge excessif, ou encore le blâme déguisé en louange. Les deux seules figures de rhétorique[1] encore autorisées seront la flagornerie et le silence.
En prévision de la Grande Spoliation, Ursula Breton veut tout savoir des biens possédés par chaque serf européen. Elle devrait y ajouter le contenu des bibliothèques.
Inscription à l'entrée d'une euroacadémie à créer : "Que nul n'entre ici s'il n'est panégyriste" -- pauvre Debord !

[1] Yep, on sait.

Écrit par : BR | 31/07/2024

Damn, pourquoi "pendant les jeux olympiques" seulement ?
Comme toutes les saloperies, le procédé a vocation à devenir éternel.

Écrit par : BR | 31/07/2024

BR > Je vais me répéter, mais d'avoir accepté après la Seconde guerre qu'il puisse exister une ligne entre le Bien et la mal nous a conduit à cette situation. Les petits malins qui se croyaient à l'abri ignoraient que la ligne était mouvante avec des déments au curseur.

La dénonciation est ouverte 365 jours sur 365, mais pendant les JO certains pourraient profiter de l'événement pour ce faire entendre d'où le petit plus pour cette période. Et le contraste entre la haine et l'esprit des Jeux ne pouvait pas laisser indifférents nos chasseurs de têtes divergentes.

Écrit par : Pharamond | 31/07/2024

Non, vous ne pouvez pas être condamné (au pénal du moins), selon l’adage « nul crime sans loi » (1) et vous écoperez éventuellement d’une amende (fixée selon une sombre loi / décret plus ou moins fumeuse voire fumiste) qu’il vous faudra des années et des euros à contester (et puis de guerre lasse…) et vous serez obligé de verser des « dommages » à la bien souvent pseudo-victime qui peut être une de ces associations lucratives sans but (dont l’ONU est devenue hélas un des plus célèbres fleurons).
Bref, pas de prison, mais dix ans de procès dans le pire des cas.
Mieux vaut mettre en boite, le connard à « haïr » ; mieux vaut le ridiculiser finement ou l’insulter d’un mot qu’il ne comprendra jamais au premier degré. (Voir éventuellement le dictionnaire du capitaine Haddock)
Voir aussi : www.martin-lothar.net/2024/03/quantique-de-l-anacoluthe.html

(1) « nullum crimen, nulla poena sine lege » avais-je appris longuement au siècle dernier…

Écrit par : Martin-Lothar | 31/07/2024

6 associations penda les JO.
D'autres en dehors.
Parfois exactement les mêmes, parfois sous une autre forme suite à un scandale interne ou un changement d'édile ayant d'autres copains faisant la même chose.
Plus le gâteau se rétrécit, plus des parts en sont distribuées pour être sûr de pouvoir croquer ou esperer s'assurer la recon du ventre.

Écrit par : An | 31/07/2024

Au fond, mesdames et messieurs, le discours de haine, c'est le discours qui provoque, chez son sujet ou dans le public, un sentiment d'inconfort même léger, même sourd, même imperceptible. J'irais bien avancer que tout discours est, par essence, discours de haine, toujours énoncé contre quelqu'un ou quelque chose, même quand il se déguise en discours pour quelqu'un ou quelque chose -- à preuve, par exemple, un parfait salaud, confronté à des éloges hyperboliques qu'il sait ne pas mériter (méthode pratiquée par Galtier-Boissière en d'autres et plus heureux temps), pourrait à bon droit se sentir atteint, vulnéré dans son être ; de même avec des éloges trop tièdes à son goût. Proclamer que foutriquet 2.0 est le meilleur président du système solaire et peut-être même de notre galaxie, c'est paradoxalement un discours de haine, tout comme relever froidement les innombrables mesures prises par cet [autocensuré], ce [autocensuré], cette [autocensuré] contre les populations[1]. Tel qui rédige une déclaration des droits de la plante proclame sa haine contre la déclaration des droizumains, et même contre la déclaration, si nécessaire, des droits du minéral -- quant aux droits du viral, ils attendent encore leur champion.
Faut en revenir à ce sage et grand roi de l'antiquité qui avait interdit à ses sujets de même parler, certain alors qu'ils n'iraient formuler aucun discours méchant contre lui ou contre qui que ce soit.

[1] Le "Hic, haec, hoc" n'est pas loin.

Écrit par : BR | 31/07/2024

P.S. : "Un trait singulier de tyrannie", ici :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/elien/14.htm
Autre époque, le peuple finissait par tuer le tyran ; on mesure le progrès avec la nôtre, qui a vu la métamorphose des hommes en castors -- pour plus de détails, voir le documentaire historique *Grimm* en plusieurs épisodes.

Écrit par : BR | 31/07/2024

Martin-Lothar > Merci pour ces précisions. Cependant ces associations étant main dans la main avec le pouvoir et les juges n'étant pas toujours d'une probité exemplaire les chances de gagner sans casse sont minces et la définition du discours de haine étant flou même une injure à la Haddock peut vous mener en correctionnelle avec un avocat de la partie adverse que l'on dira tatillon.

An > Je suis toujours surpris du nombre d'associations qui se portent partie civile dans ce genre de cas, histoire de vous laisser sans un centime en poche après le procès.

BR > On remarquera qu'en sens inverse le discours de haine ne fonctionne pas son auteur pourra toujours prétexter la bonne foi et bonnes intentions.

Écrit par : Pharamond | 31/07/2024

Il faudrait idéalement (ça commence mal) organiser des jeux citoyens d'un genre particulier : Comptez le nombre de fois qu'un représentant autoproclamé du peuple prononce, dans sa logorrhée hallucinée, le mot "république" (et ses dérivés) et le nombre de fois où il fait seulement allusion au nom de Robespierre (ne parlons pas de Sade, svp). Le résultat serait accablant mais tout le monde s'en fouterait.

C'est ça, l'esprit républicain.

Écrit par : La Bleue | 31/07/2024

La Bleue a retrouvé une vieille invention que je crois ricaine[1], le "political bingo" (à chercher avec Shalmanezer), décliné en "corporate" et bien d'autres catégories encore.
Je crains que la *vis comica* du divertissement n'aille s'épuiser rapidement.

[1] "Il n'y a de nouveau que ce qui a été oublié".

Écrit par : BR | 31/07/2024

Et si une racaille agresse un policier en lui disant qu’il nique la police et aussi sa mère la pute, est-ce que le policier peut signaler un discours de haine à cette association?

Écrit par : Brindamour | 01/08/2024

"Il n'y a de nouveau que ce qui a été oublié" - cela sent bon Le Matin des Magiciens.

Écrit par : La Bleue | 01/08/2024

@La Bleue : Yep, et la formule a été rappelée ou détournée à plusieurs reprises, notamment dans Musique 510.

//

La judicieuse interrogation de Brindamour oblige à préciser que le discours de haine doit, pour être ainsi reconnu, avoir pour cible une catégorie soutenue par le régime, quelle qu'elle soit. Les ceusses qui n'ont pas l'agrément du système n'ont pas le droit d'éprouver un *ressenti* de haine, d'aversion ou de désapprobation, quelles que soient les circonstances : les untermenschen n'ont *aucun* droit.
Par exemple, insulté par un importé, le milichien doit se taire face à l'expression d'une colère belle autant que légitime ; qualifié, par un Gilet jaune ou par un quidam, de salaud et de collabo vendu à foutriquet 2.0, le défenseur de l'ordre et du désordre sera fondé à s'estimer victime d'un discours de haine, pour alors employer les arguments les plus frappants afin de venger l'offense, avec l'approbation de Thémis, de Minos, d'Eaque et de Rhadamante.

Écrit par : BR | 01/08/2024

Brindamour > Je l'ignore et je m'en contrefiche, les rixes entre ces deux espèces me laissent froid.

Écrit par : Pharamond | 01/08/2024

Un blogueur et aktiviste politique francochuiche en a fait l'amère expérience en soulignant que sa terlocutrice était une tribade en excès pondéral
D'où l'affaire grosse lesbienne, en catalan gorda gouina, qui a remis à zéro les compteurs juridiques en condamnant une absence de crime car absence de loi
C'est beau, c'est frais mais ça n'est pas encore français, ça viendra cependant

Écrit par : kobus van cleef | 06/08/2024

kobus van cleef > En France, nos délateurs/victimes/parties civiles ont déjà maintes astuces pour sévir.

Écrit par : Pharamond | 06/08/2024

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