statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2024

Musique (689)

La vestizione e l'addio

BO du Le Désert des Tartares (1976)

Ennio Morricone

Commentaires

Je propose ça...
https://www.youtube.com/watch?v=EoUZR5QzPIk

Écrit par : realist | 31/07/2024

realist > Je ne suis pas grand amateur de ce style, mais merci tout de même.

Écrit par : Pharamond | 31/07/2024

Belle et bonne idée. Sublime musique de Morricone, belle rencontre avec Ortiz au début.
Oui ils ont tourné au fort de Bahm que les US ont détruit à la Haarp ensuite. Pays fantastique alors que l'Iran.
Discret et romantique début aussi à Bressanone (Brixen) ; images tournées dans les Dolomites italiennes.

Haute inspiration que ce grand film avec un casting européen sans équivalent. Nos armées ne sous auront jamais servi à rien. Relire Vigny. Et vive Buzzati, pas assez adapté (le K. ...)
https://lesakerfrancophone.fr/vigny-et-la-servitude-militaire-propos-atemporels-sur-la-lettre-des-generaux

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 01/08/2024

Fernando Rey, Gazmann, Trintignant, Von Sydow, tous sublimes.

https://www.youtube.com/watch?v=azxZqtqhjs0

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 01/08/2024

Scènes de chasse tournées à Campo Imperatore (Italie), où Skozeny délivra le Duce.
Enfin du cinéma.

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 01/08/2024

NICOLAS BONNAL > Certains ont trouvé le film ennuyeux, je peux le comprendre, mais cette attente peuplée de micro événements n'est-elle pas l'essence même de cette histoire ?

J'ai vu récemment un documentaire sur l'Iran qui montrait un pays avec un forte identité et en fin de compte assez attirant.

Écrit par : Pharamond | 01/08/2024

Je ne connais pas l'Iran.
Mais vu de l'extérieur et en ayant échangé avec des ressortissants exilés (tous des classes supérieures éduquées), dont des minorités kurde et arméniennes, il semble être un pays exemple de la catastrophe islamique.
Ancienne et immense civilisation à la croisée de plusieurs mondes, sous la couche musulmane, il reste assez d'esprit pour en faire un pays-puissance régionale, capable de développer une énergie nucléaire notamment, avec cette population perse qui ne renonce pas à ses fêtes et traditions zoroastres, malgré la répression de leurs concitoyens lobotomisés et soumis. L'Iran faisait encore rêver le monde il y a 50 ans mais est devenu depuis un des pays les plus repoussoirs.
Son cinéma est en tout cas remarquablement dynamique mais qu'en sera-t-il quand ses représentants n'auront même plus connu la queue de comète pré-revolution islamique ?
Révolution islamique qui n'aura d'ailleurs pas servi de leçons aux gauchistes. Notamment en France. Où ils sont d'autant plus stupides qu'à l'époque, en Iran, on pouvait croire à un islamo-communisme, tant les ponts existent entre les deux malgré un torrent spirituel infranchissable sur le courant même.
Mais voir s'agiter l'extrême-gauche et les LFI autour des banlieues islamistes autour du fantasme d'une religion égalitaire, austère et disciplinaire (comme d'ailleurs les élus des quartiers tiermondisés, quelque soit leurs étiquettes) est d'autant plus pathétique que ces quartiers sont fondamentalement d'extrême-droite libérale: une hiérarchie familiale ultra-conservatrice, socle d'une mentalité socio-économique ultra-libérale, où la solidarité ethno-religieuse n'existe vraiment que face aux indigènes et assimilées.

Écrit par : An | 01/08/2024

Sinon, oui, excellent film d'une quintessence européenne. Avec Morricone au sommet de son art.
Une quinzaine d'années plus tard, un film lui aussi très européen, Le Nom de la Rose, aura déjà un compositeur américain et le plus jeune personnage incarné par un yankee.
Il est d'ai intéressant de lire la carrière de Sean Connery à partir de ce film. Non seulement il jouera principalement les mentors, mais très souvent pour passer son flambeau de vieux celte à un américain.
Jusqu'à son très raté dernier film, la Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Tiré d'un comics anglais taquin ne comprenant que des personnages de la littérature européenne, les productions se sont sentis obligé d'ajouter l'américain Tom Sawyer.
Son dernier bon film, A la rencontre de Forrester, le fait carrément chaperonné un jeune Noir américain.
Enfin techniquement, son dernier film est le doublage d'un dessin animé écossais d'une laideur terrible. Peut-être un dernier soubresaut pour essayer d'aider son pays dont il soutenait politiquement l'indépendance depuis les Bahamas, avec son titre de Chevalier britannique. Enfin, quand on commence dans la vie à livrer du lait dans le Glasgow des années 40, difficile de lui en vouloir de chercher à conserver une fortune et gloire inespérée

Écrit par : An | 01/08/2024

An > L'islam, comme le reste est soluble dans la croissance économique, les crispations ethnoreligieuses réapparaissent seulement quand la machine libérale se grippe.

Sean Connery était un repoussoir pour les féministes, rien que cela le personnage était intéressant. La fin de sa vie l'était moins.

Écrit par : Pharamond | 01/08/2024

On dira ce qu'on voudra de l'industrie cinématographique ricaine : si elle est au service du Système[0], elle offre parfois, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, d'assez décentes -- au sens romain -- leçons de vie. Ainsi de la fin du feuilleton *Angel*, quand le héros explique la situation au dernier carré de résistants[1] :
//
I've seen the faces of Evil. I know who the real powers in the apocalypse are.

We're in a Machine. That Machine's gonna be here long after our bodies are dust. The senior partners will always exist in one form or another because mankind is weak.

We are weak. The powerful control everything... except our will to choose. Heroes don't accept the way the world is. The senior partners may be eternal, but we can make their existence painful.

We're in a Machine. They run it. We can bring their gears to a grinding halt, even if it's just for a moment.

It's 10-to-1, we're gone when the smoke clears. They will do everything in their power to destroy us. So... I need you to be sure. Power endures. We can't bring down the senior partners, but for one bright, shining moment, we can show them that they don't own us. You need to decide for yourselves if that's worth dying for. Think about what I'm asking you to do, think about what I'm asking you to give.
//
Pragmatique, l'un des protagonistes résume ainsi le plan d'action napoléonien, tout de simplicité dans la conception comme dans l'exécution :
//
Kill'em all... burn the house down while we're still in it.
//
J'aime assez l'idée d'une poignée d'individus conscients du rapport des forces, évidemment en leur défaveur, mais n'acceptant pas cet immonde monde tel qu'il est.
Dédaignant de touiter, de commenter, de publier, ils mépriseraient les castors et termites qui, plus que majoritaires (90% ? 95% ? 99% ?), s'accommodent, par confort, lâcheté ou kronnerie, d'une situation vile et avilissante ; d'ailleurs, contrairement à un Numéro Six encore trop généreux, les rebelles n'iraient pas perdre de temps à haranguer le bétail pour tenter de le réveiller, sachant la vanité de cet effort ; au reste, nul individu sain d'esprit ne devrait adresser la parole à des légumes sinon, peut-être, dans le fol espoir de leur faire honte, entreprise vouée à l'échec : "Unlike me, many of you have accepted the situation of your imprisonment, and will die here like rotten cabbages."
Refusant de s'incliner devant des maîtres aussi méprisables que grotesques, nos individus, nos *unmutuals* chercheraient, par tous les moyens, à infliger au système, avant d'en prendre congé l'arme à la main[2], le maximum de dégâts, en frappant les chefs comme les exécutants ; et tout cela sans le moindre espoir de victoire, simplement pour un beau moment de gloire[3].
Triumph des Willens. Live free ; die well.

Comme l'écrivait en substance Jacques Laurent à propos d'une belle action incomprise de ses contemporains : on peut en sourire, on ne peut en médire.

Dans -- sauf erreur -- le premier volume des aventures de Langelot, Volkoff le lieutenant X faisait poser au héros une question classique : vivre cent ans comme un chien, ou vivre dix ans comme un lion ? Sophiste, le jeune agent répondait : cent ans comme un lion. De fait, s'imposait plutôt : un an, un mois, un jour même, comme un tigre.

Y'aurait une jolie scène à tourner -- à vivre aussi, sans doute --, inspirée par l'un des rares bons moments de *V pour Vendetta* : s'étant contemplé dans son miroir, chaque mouton irait dissimuler sa tête anonyme et insignifiante, son absence de visage même, sous le masque d'un loup féroce, puis s'équiperait avant de joindre ses semblables pour une marche vers... -- ah, on s'en tiendra là, les réserves de candeur et de pixels étant épuisées l'une et l'autre. Aucune envie de voir la XVIIe chambre de Shaolin.

[0] Ou de la Machine, pour reprendre le mot de Féval dans *Les habits noirs*.

[1] Note de contexte : dans ce discours de recrutement et de [dé]motivation, ici condensé, les "senior partners" sont les vrais maîtres secrets du monde, les ordures dont Angel connaît, enfin, les visages, noms et adresses.

[2] Seule chance d'entrer au Valhalla.

[3] J'ai failli écrire "Pour une poignée de gloire" à cause du titre français, pas très heureux, de cette excellente nouvelle de Cyril Kornbluth intitulée "That Share of Glory", qu'on devrait lire dans le numéro de janvier 1952 de la revue *Astounding Science Fiction* (le fichier PDF se trouve facilement) ou dans les *Histoires de la fin des temps*. Y figure cette jolie réflexion d'un auteur classique assez connu : "God is not willing to do everything, and thus take away our free will and that share of glory which belongs to us."[3a] Elle est bien dans le ton du dernier combat contre le mal, avant de passer le relais à d'autres intrépides sans illusions ni espoirs.

[3a] Traduction française, un peu moins satisfaisante mais probablement plus fidèle, chez wikisource : "Dieu ne veut pas tout faire, pour ne pas nous laisser sans mérite et sans cette portion de gloire qu’il nous permet d’acquérir."

Écrit par : BR | 01/08/2024

BR > C'est assurément romantique, mais s'il est déjà héroïque de se sacrifier pour l'honneur, ça l'est infiniment plus quand personne, sauf soi-même, ne le sait. Les 300 Spartiates ont leur monument, les derniers carrés de Waterloo leurs mémorialistes... Qui se souviendra des nôtres, s'il s'en trouve, sinon pour cracher sur leur tombe.

Écrit par : Pharamond | 01/08/2024

Dans le cadre du programme "Gagnez des points d'eurocitoyenneté avant l'instauration du crédit social manière Ursula Breton" :
Je note qu'à ce jour, les Russes n'ont pas été capables de remporter la moindre médaille. Vrai que gagner sans participer doit être assez difficile, mais ils ne font vraiment aucun effort -- sans doute un effet secondaire de la Paresslav.
Je note aussi que l'u.e.r.p.s., associée aux Etats-Unis, à la Chine et à tous les pays du monde -- sauf à ceux qui, pour raisons diverses, ont renoncé à se présenter -- obtient pour l'heure la *totalité* des médailles, démontrant ainsi avec éclat les vertus du mondialisme d'équipe. C'est presque aussi beau que la coalition de tous les Castors contre le méchant ersatz de front dit national. Les stratèges du RuN seraient-ils malins qu'ils se déclareraient hostiles, eux aussi, comme tous les autres, au RuN.
Je compte sur deux points, peut-être même sur trois.

Écrit par : BR | 01/08/2024

@Pharamond : Suffira d'en faire un feuilleton ! ;-)
Blagapar, ne laisser aucun souvenir n'est pas si important. C'est avant tout pour soi qu'on agirait ainsi. "No one, not even you, will remember if we were good men or bad. Why we fought, and why we died. All that matters is that today, two stood against many.". La belle action, même ignorée de tous, est sa propre récompense.

Écrit par : BR | 01/08/2024

BR > "La belle action, même ignorée de tous, est sa propre récompense." Peut-être bien, mais c'est mieux quand elle est louée pour l'édification des générations futures permettant d'acquérir une minuscule parcelle d'immortalité.

Écrit par : Pharamond | 01/08/2024

@Pharamond : Les bons livres rapportent de fort nombreuses belles actions, et mémorables... mais en vain, qu'on ne les lise plus ou pire, qu'on néglige d'en tirer les leçons. Alors le souvenir...
Quand j'avais vu l'épisode mentionné *supra*, il y a une vingtaine d'années, j'avais trouvé la fin convenable mais paresseuse, quand de fait elle était excellente.

Écrit par : BR | 02/08/2024

BR > Jeune, la fin de "La Canonnière du Yang-Tsé", où le personnage interprété par Steve McQueen se sacrifie pour permettre la fuite de ses compagnons et se demande avant de mourir ce qui lui arrive : « J'étais à la maison. Qu'est-ce qui s'est passé. Que diable s'est-il passé ?" m'avait marquée. C'est la première fois que je voyais dans un film quelqu'un douter de son acte héroïque.

Écrit par : Pharamond | 02/08/2024

@Pharamond : Je crois avoir vu ce film quand j'étais gosse. C'est bien celui où le mécanicien est obligé de tuer son apprenti, la mort étant, pour le malheureux, préférable à la torture orientale ? La scène était brève et atroce -- y'en a une comparable dans un film de mercenaires opérant en Afrique (*Les chiens de guerre*, peut-être).

Écrit par : BR | 02/08/2024

Je note aussi que l'u.e.r.p.s., associée aux Etats-Unis, à la Chine et à tous les pays du monde -- sauf à ceux qui, pour raisons diverses, ont renoncé à se présenter -- obtient pour l'heure la *totalité* des médailles

////////////////////////////////////////////////////

Quand on fait les règles du jeu, il est évidemment plus facile de les gagner.

https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/un-indien-fait-trembler-usain-bolt_3843445.html#:~:text=Srinivas%20Gowda%20court%20145%20m%C3%A8tres%20en%2013%2C62%20secondes.,%C3%A0%20parcourir%20100%20m%C3%A8tres%20en%209%2C55%20secondes%20%21

Intéressant de voir d'ailleurs que le karaté n'est plus représenté. Alors que le champion olympique en titre est Français.
Au nom portugais.
Ce qui est sûrement désagréable à l'oreille pour un sport de combat où on préfère financer les entraînements avec des patronymes aux origines encore plus au sud.
Est donc sacrifié un art martial oriental, pour faire de la place au break dance. "Sport" où le mérite est uniquement déterminé par des juges (déjà que l'arbitrage dans des sports plus objectifs n'aide pas à la glorieuse incertitude...).

En tout cas, ironique de constater que les nouvelles idoles sportives s'appellent Antoine Dupont, Léon Marchand, Alexis et Félix Lebrun. D'autant plus accepté pour les derniers que les dominants de ces sports sont européens ou asiatiques ?

Tandis qu'au judo, une certaine mode prend du plomb dans l'aile. Sans rien retirer à l'immense accomplissement de Teddy Riner, le Français adore penser qu'il peut exceller dans un certain élevage.

Fin d'une mode qui devrait se vérifier dans l'équipe française de football avec la fin de carrière à venir de Didier Deschamps et du maître à jouer sur le terrain Antoine Griezmann. Derrière Platini mais meilleur que Zidane, tous les centres de formation français l'ont refusé, pas assez costaud semble-t-il, quand on constate que les soi-disants fort physiquement ne le sont que sur une courte période, rien sur la durée. Comme par hasard, même chose pour Valbuena, lui aussi meilleur de sa génération et ostracisé. Idem avec Olivier Giroud, recordman de buts en équipe de France, grand palmarès dans de grands clubs internationaux qui aura attendu ses 25 ans pour être sélectionné.
Quand le buteur MBappé est survenu comme un grand joueur alors qu'il perd déjà ses avantages athlétiques, a démontré qu'il n'a rien d'un meneur technique alors qu'il est le rêve de laborantin (français) du football entre son père camerounais et sa mère algérienne (et le sens des affaires tordues).

En parlant d'Algérie, Zidane sera le prochain sélectionneur. Comme par hasard, on aura un retour en force de maghrébins dans l'équipe, disparus depuis quelques années, ce qui enrage leurs coreligionnaires. Et ça ne marchera évidemment pas.

Bref, que les Français profitent si ça leur chante. Je parlais de queue de comète pour l'Iran, nous n'en sommes pas loin.

Écrit par : An | 02/08/2024

BR > Oui, c'est bien ça. J'ai aussi vu "Les chiens de guerre", mais je ne me souviens pas de la scène dont tu parles.

An > Chaque victoire de la "France" prolonge son agonie.

Écrit par : Pharamond | 02/08/2024

@Pharamond : Je revois un mercenaire, poursuivi par une foule animée d'intentions homicides, cherchant vainement à rejoindre à la course un avion qui décolle. On lui donnait le coup de grâce pour lui éviter la boucherie. C'était peut-être un autre film.

Écrit par : BR | 02/08/2024

@Pharamond : "C'était peut-être un autre film." : yep, *Les oies sauvages*.

Écrit par : BR | 02/08/2024

BR > Je l'ai vu aussi et ne me souvient pas de cette scène, ce qui ne veut pas dire quelle n'y soit pas. "Les chiens de guerre" comme "Les oies sauvages" ne sont pas des films qui m'ont beaucoup marqué.

Écrit par : Pharamond | 02/08/2024

La voici :
https://www.youtube.com/watch?v=oFquRFIHPBM
Je crois me souvenir que le commanditaire de la haute recevait le juste prix de sa trahison -- ce qui signe la fiction.

Écrit par : BR | 02/08/2024

BR > Merci, ça me revient maintenant et oui, le commanditaire sera justement récompensé.

Écrit par : Pharamond | 02/08/2024

Toute ressemblance avec la situation de certain pays en voie de disparition serait parfaitement [autocensuré][0]. D'ailleurs, le texte qui suit, situé à la page 431 d'un vieux livre imprimé, concerne évidemment une époque n'ayant rien de commun avec la nôtre, si grande et si belle. Puisse foutriquet 2.0 être loué autant qu'il est vendu !
//
Ils[1] disent qu'il est temps d'agir, ils commencent à comprendre ce que j'ai écrit déjà depuis longtemps, que les plaintes, les pétitions ne signifient rien, que les représentants se moquent de ces plaintes et de ces pétitions. Maintenant, ils comprennent, comme je l'ai déjà dit, qu'il faut agir par la violence. Mais le feront-ils ? J'en doute. Certes, la chose ne serait pas difficile, ils ont pour eux le nombre, la force, la raison et la justice. Mais un groupe ni deux ne suffisent pas, il faudrait qu'ils s'entendent tous et marchent tous ensemble. En vingt-quatre heures, ils auraient jeté à l'eau tous les [censuré][2], les députés[3], les sénateurs[3], les [censuré][2], les [censuré][2], et les autres voleurs et parasites[4]. Peut-être, à la fin, la misère les forcera à agir.
//
[0] C'est plus prudent. Ursula Breton est toujours là qui veille et surveille.
[1] Poser la question "Qui ?" serait ici inutile autant que dangereux ; au reste, la réponse n'irait pas éclairer le propos. S'agit peut-être de Romains ou d'Espagnols.
[2] L'auteur mentionne ici une catégorie sociale dont l'utilité, le mérite et la probité ne sauraient souffrir la moindre réserve. Au nom du respect automagiquement associé à de nombreux états de l'ordre social, on a préféré censurer la malveillance gratuite et peut-être envieuse.
[3] Contrairement aux catégories visées par la note 2, celle-ci a mille fois mérité son *inclusion* dans cette liste. Censurer aurait ici été synonyme de mentir.
[4] Cette énumération est évidemment bien trop courte ; on laissera le lecteur y rêver.

Écrit par : BR | 05/08/2024

Note pour BR : "le lecteur". Candide, va !

L'auteur de l'intemporel propos cité en forme d'énergique remède à tout, c'est Jean-Marie D.

Écrit par : BR | 06/08/2024

BR > Que peut faire un peuple dévirilisé ? L'histoire montre que parfois les femmes peuvent pousser les hommes à lutter ; le Système en a fait une minorité revendicatrice et adversaire des hommes : nous sommes fichus.

Écrit par : Pharamond | 06/08/2024

Écrire un commentaire