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02/11/2023

Histoire… (182)

Un petit film de propagande américain à l’attention des Français réalisé au début des années 50 par l’United States Information Agency. Il fallait montrer les bienfaits du système libéral illustrées par le mode de vie anglo-saxon alors que la Guerre froide battait son plein. Dans son genre ce film n’a pas grand chose à envier à la propagande fasciste ou soviétique, seulement "american way of life" oblige tout doit y être censément plus "cool".

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Johnny Jones : sa ville et sa maison

 

Commentaires

Sur la forme, je n'en doute pas, une certaine esthétique en moins par rapport aux meilleurs films du genre.
Sur le fond, les autres totalitarismes, quoiqu'on en pense par ailleurs, donnaient en exemple d'autres valeurs et vertus que la consommation.
Être subjugué par le supermarché, les rangées de maison en carton pâte, ..., bref tout le mauvais goût et le superficiel de l'American way of life ne cessent de me surprendre. Les idéaux de la mediocratie.

Écrit par : Sven | 03/11/2023

Je lis le pavillon des cancéreux. Je ne vais pas faire un panégyrique de l'URSS, surtout en évoquant Soljenitsyne. Néanmoins, il faut toutefois faire remarquer que ce système proposait un système de santé gratuit à sa population. Dans le même temps, le paradis d'outre-atlantique la lassait crever sans soin. Quand je vivais dans une grande ville californienne ultra-progressiste, je croisais régulièrement des vétérans d'Irak, généralement amputés d'un ou plusieurs membres, dormant dans la rue.
On pourrait aussi citer Mandeville, que Dany Robert Dufour considère comme le principal théoricien du capitalisme mais auquel on évite de se référer tant i est infréquentable, qui était en faveur de l'exploitation des enfants pauvres et la prostitution de leur mère. Epstein avant l'heure.
L'émission de tvl avec Rauffer sur ce sujet est édifiante.

Écrit par : Sven | 03/11/2023

Sven > Avec une population sortie des privations de la guerre ce genre de films devaient avoir son petit effet.

Écrit par : Pharamond | 03/11/2023

C'est le bref âge d'or US que j'ai décrit dans mon livre sur la comédie musicale. Les âges d'or son toujours brefs. Ici 1945-1960. Merci Kennedy...
https://www.amazon.fr/com%C3%A9die-musicale-am%C3%A9ricaine-symbolismes-dun/dp/B09L564WJL/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1HPZL989MOAUW&keywords=bonnal+comedie&qid=1699005288&s=books&sprefix=bonnal+comedie+%2Cstripbooks%2C113&sr=1-1

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 03/11/2023

NICOLAS BONNAL > j'ai moi aussi beaucoup aimé le cinéma américain - sauf les comédies musicales - et d'autres aspects de leur culture, d'ailleurs souvent véhiculées par leurs séries et films. Cependant je me demande si cette image des USA n'était pas leur cheval de Troie, leur maison témoin, qui en fait portait déjà en elle les germes de leur tyrannie actuelle.

Écrit par : Pharamond | 03/11/2023

J'ai bien connu Berlin-Est, du temps des grandes heures

J'ai connu aussi une petite ville de l'Iowa où j'ai passé 3 semaines dans une famille juste après mon bac (1978)

Franchement, entre les deux, je n'ai aucune hésitation.

A Mount Pleasant, j'ai le souvenir d'une communauté de braves gens, sympathiques, attachés aux valeurs plutôt traditionnelles, respectueux des lois et des autres personnes.
Il est vrai que c'était une petite ville de bouseux, de gens qui voulaient seulement vivre une vie tranquille et agréable

Toutefois, l'obésité pointait déjà le bout de son nez, un nez à la Cyrano.

Écrit par : Philippe Dubois | 03/11/2023

Philippe Dubois > Je te crois volontiers, mais, paradoxalement, je reste persuadé qu'à longue échéance le système libéral broiera les nations et leur population plus efficacement que les régimes socialistes.

Écrit par : Pharamond | 03/11/2023

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