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29/09/2023

Musique (660)

Cantecul Legionarilor Cazuti

Commentaires

Tout le monde l'a oublié : j'avais eu l'occasion d'évoquer ici Bergier, Silas McKinley et un manuel intitulé *The Evolution of Naval Weapons* :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2022/05/30/musique-617-6384467.html#c9010596
Au passage, je saluais "l'anonyme et intelligent rédacteur de ce manuel formul[ant], à l'occasion, des réflexions inattendues chez un militaire". Et pour cause : c'est Sprague de Camp, estimable auteur de science-fiction et de fantasy. Comme quoi, tout finit par se savoir.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Evolution_of_Naval_Weapons
https://en.wikipedia.org/wiki/L._Sprague_de_Camp

Écrit par : Blumroch | 01/10/2023

Blumroch > "Comme quoi, tout finit par se savoir." C'est bien, mais le tout est de savoir si c'est dans des délais utiles ;-)

Écrit par : Pharamond | 01/10/2023

@Pharamond : Parfois, on sait tout à temps, mais ça ne sert à rien, faute de fourches et de gens pour les brandir. "L'an prochain à Nuremberg II." ;-)

Aucun rapport : l'humour particulier de ce monsieur pourrait faire sourire :
https://www.youtube.com/watch?v=USFNixFTeO4

Écrit par : Blumroch | 01/10/2023

Blumroch > Je connaissais le bonhomme avec son humour pince-sans-rire. Les quelques vidéos que j'ai regardées son inégales, mais celle que tu as sélectionnées est plutôt réussie.

Écrit par : Pharamond | 01/10/2023

Apparemment, ce n'est pas un gag :
https://www.cbc.ca/news/canada/toronto/peel-school-board-library-book-weeding-1.6964332
Certain calife aurait jadis ordonné qu'on brûlât les bibliothèques au nom d'un principe simple : si les livres contredisaient "le" livre, ils étaient nuisibles et donc à détruire ; s'ils se bornaient à commenter "le" livre, ils étaient inutiles et donc à détruire *aussi*.
On y arrive.

Écrit par : Blumroch | 01/10/2023

Blumroch > Et ça ne fait que commencer. Mais puisque ça vient des progressistes c'est pour notre bien.

Écrit par : Pharamond | 01/10/2023

Le mouvement ne date pas d'hier. Je me souviens que, dans ma jeunesse, on trouvait dans toutes les librairies, des livres de guerre en format de poche, écrits par Erwan Bergot, Jean Mabire, ... Il y en avait pour tous les goûts: Légion étrangère, Marines, Waffen SS... J'ai, parmi de nombreux autres livres de la collection, La Haganah de Thierry Notin. Le mémorial de Caen a commencé à retirer de la vente les livres de Mait' Jean au début des années 90. Le mouvement s'est rapidement étendu et tout ce qui valorisait le courage et l'héroïsme, bref le plus toxique de la masculinité toxique pour reprendre la logorrhée actuelle.

Écrit par : Sven | 01/10/2023

A en croire Brasillach, seul Jacques Talagrand -- le futur Thierry Maulnier -- pouvait, éveillé par surprise, répondre correctement à la question "Qui a éteint quoi et quand ?".
Triste fin que celle du feu sacré entretenu par les vestales. Récit de Jaucourt dans l'*Encyclopédie*[1] :
//
L’ordre s’en étoit établi dès la fondation de Rome ; l’accroissement de ses honneurs avoit suivi le progrès de la puissance romaine ; il s’étoit maintenu pendant long-tems avec dignité, sa chûte même eut quelque chose d’illustre. Elle fut le prélude de la ruine & de la dispersion de la plus célebre nation du monde, comme si les destinées eussent réglé le cours de l’un par la durée de l’autre, & que le feu sacré de Vesta eût dû être regardé comme l’ame de l’empire romain.
//
Quel objet pourrait incarner l'âme de l'Occident contemporain, dégénéré au point d'être méconnaissable, bientôt défait par un Théodose importé ou davos[s]ien ? L'extinction du dernier poste de tivi ?

[1] https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/VESTALE

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

En attendant la probable Mite du jour, un Firode qui ne risque d'enthousiasmer ni Méchancon ni Télémerdarama :
https://www.youtube.com/watch?v=9ZgVRcvH5Y8

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

@ Blumroch
"Apparemment, ce n'est pas un gag" un mix entre "1984" et "Frarenheit 451" ?

Écrit par : Paul.Emic | 02/10/2023

Ze Mite Has Striken... Again !
https://www.youtube.com/watch?v=tKBjAJKO5Ek

@Paul-Emic : A l'évidence. J'ai bien aimé le simplisme du critère, savoir l'année (mais quid de l'alcoran, alors ?). Semble que ces crétins de Canadiens aient, pour l'heure, interrompu les opérations de "weeding", comme ils disent, mais sans évidemment renoncer à leur projet démentiel. Un peu comme l'importé non-élu Sunak qui consent, trop bon prince, à repousser un peu l'interdiction des voitures, mais n'annule aucune mesure dictée par les tarécolos et schwabiens. Ce serait pourtant un programme politique simple et rassembleur : annulation de toutes les lois passées à partir de 68.

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

Le spectacle du monde m'incitait à méditer un *Eloge de la haine*, et pas nécessairement dans le registre paradoxal de type *Eloge de la folie*, quand me sont revenus en mémoire ces passages d'un écrivain que pourtant je n'apprécie pas et qui est ici bien inspiré :
//
La haine est sainte. Elle est l’indignation des cœurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. Haïr c’est aimer, c’est sentir son âme chaude et généreuse, c’est vivre largement du mépris des choses honteuses et bêtes.

La haine soulage, la haine fait justice, la haine grandit.

Je me suis senti plus jeune et plus courageux après chacune de mes révoltes contre les platitudes de mon âge. J’ai fait de la haine et de la fierté mes deux hôtesses ; je me suis plu à m’isoler, et, dans mon isolement, à haïr ce qui blessait le juste et le vrai. Si je vaux quelque chose aujourd’hui, c’est que je suis seul et que je hais.

[...]

Mais, pour l’amour de Dieu, qu’on tue les sots et les médiocres, les impuissants et les crétins, qu’il y ait des lois pour nous débarrasser de ces gens qui abusent de leur aveuglement pour dire qu’il fait nuit. Il est temps que les hommes de courage et d’énergie aient leur 93 : l’insolente royauté des médiocres a lassé le monde, les médiocres doivent être jetés en masse à la place de Grève.

Je les hais.

Je hais les hommes qui se parquent dans une idée personnelle, qui vont en troupeau, se pressant les uns contre les autres, baissant la tête vers la terre pour ne pas voir la grande lueur du ciel. Chaque troupeau a son dieu, son fétiche, sur l’autel duquel il immole la grande vérité humaine. Ils sont ainsi plusieurs centaines dans Paris, vingt à trente dans chaque coin, ayant une tribune du haut de laquelle ils haranguent solennellement le peuple. Ils vont leur petit bonhomme de chemin, marchant avec gravité en pleine platitude, poussant des cris de désespérance dès qu’on les trouble dans leur fanatisme puéril.

[...]

Où sont, je le demande, les hommes libres, ceux qui vivent tout haut, qui n’enferment pas leur pensée dans le cercle étroit d’un dogme et qui marchent franchement vers la lumière, sans craindre de se démentir demain, n’ayant souci que du juste et du vrai ? Où sont les hommes qui ne font pas partie des claques assermentées, qui n’applaudissent pas, sur un signe de leur chef, Dieu ou le prince, le peuple ou bien l’aristocratie ? Où sont les hommes qui vivent seuls, loin des troupeaux humains, qui accueillent toute grande chose, ayant le mépris des coteries et l’amour de la libre pensée ? Lorsque ces hommes parlent, les gens graves et bêtes se fâchent et les accablent de leur masse ; puis ils rentrent dans leur digestion, ils sont solennels, ils se prouvent victorieusement entre eux qu’ils sont tous des imbéciles.

Je les hais.

[...]

e hais les cuistres qui nous régentent, les pédants et les ennuyeux qui refusent la vie. Je suis pour les libres manifestations du génie humain.
//
De tels sentiments ne sont pas *modernes*. Même chez l'ennemi, autre époque.
Incidemment, encore un livre à *expurger* des bibliothèques publiques et privées.

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

Dans *Les feuilles* (chez Wikisource) de Zo d'Axa l'anarchiste, cette adresse aux électeurs qu'auraient pu signer et Mirbeau et Joly :
//
[...]

Je m’appelle Nul, comme le sont mes concurrents les candidats.

[...]

CITOYENS,

On vous trompe. On vous dit que la dernière Chambre composée d’imbéciles et de filous ne représentait pas la majorité des électeurs. C’est faux.

Une chambre composée de députés jocrisses et de députés truqueurs représente, au contraire, à merveille les Electeurs que vous êtes. Ne protestez pas : une nation a les délégués qu'elle mérite.

Pourquoi les avez-vous nommés ?

Vous ne vous gênez pas, entre vous, pour convenir que plus ça change et plus c'est la même chose, que vos élus se moquent de vous et ne songent qu'à leurs intérêts, à la gloriole ou à l'argent.

Pourquoi les renommerez-vous demain ?

Vous savez très bien que tout un lot de ceux que vous enverrez siéger vendront leurs voix contre un chèque et feront le commerce des emplois, fonctions et bureaux de tabac.

Mais pour qui les bureaux de tabac, les places, les sinécures si ce n'est pour les Comités d'électeurs que l'on paye ainsi ?

Les entraîneurs des Comités sont moins naïfs que le troupeau.

La Chambre représente l'ensemble.

Il faut des sots et des roublards, il faut un parlement de ganaches et de Robert Macaires pour personnifier à la fois tous les votards professionnels et les prolétaires déprimés.

Et ça, c'est vous !

On vous trompe, bons électeurs, on vous berne, on vous flagorne quand on vous dit que vous êtes beaux, que vous êtes la justice, le droit, la souveraineté nationale, le peuple-roi, des hommes libres. On cueille vos votes et c'est tout. Vous n'êtes que des fruits... des Poires.

On vous trompe encore. On vous dit que la France est toujours la France. Ce n'est pas vrai.

La France perd, de jour en jour, toute signification dans le monde -- toute signification libérale. Ce n'est plus le peuple hardi, coureur de risques, semeur d'idées, briseur de culte. C'est une Marianne agenouillée devant le trône des autocrates. C'est le caporalisme renaissant plus hypocrite qu'en Allemagne -- une tonsure sous le képi.

On vous trompe, on vous trompe sans cesse. On vous parle de fraternité, et jamais la lutte pour le pain ne fut plus âpre et meurtrière.

On vous parle de patriotisme, de patrimoine sacré -- à vous qui ne possédez rien.

On vous parle de probité ; et ce sont des écumeurs de presse, des journalistes à tout faire, maîtres fourbes ou maîtres chanteurs, qui chantent l'honneur national.

Les tenants de la République, les petits bourgeois, les petits seigneurs sont plus durs aux gueux que les maîtres des régimes anciens. On vit sous l'œil des contremaîtres.

Les ouvriers aveulis, les producteurs qui ne consomment pas, se contentent de ronger patiemment l'os sans moelle qu'on leur a jeté, l'os du suffrage universel. Et c'est pour des boniments, des discussions électorales qu'ils remuent encore la mâchoire -- la mâchoire qui ne sait plus mordre.

Quand parfois des enfants du peuple secouent leur torpeur, ils se trouvent, comme à Fourmies, en face de notre vaillante Armée... Et le raisonnement des lebels leur met du plomb dans la tête.

La Justice est égale pour tous. Les honorables chéquards du Panama roulent carrosse et ne connaissent pas le cabriolet. Mais les menottes serrent les poignets des vieux ouvriers que l'on arrête comme vagabonds !

L'ignominie de l'heure présente est telle qu'aucun candidat n'ose défendre cette Société. Les politiciens bourgeoisants, réactionnaires ou ralliés, masques ou faux-nez républicains, vous crient qu'en votant pour eux ça marchera mieux, ça marchera bien. Ceux qui vous ont déjà tout pris vous demandent encore quelque chose :

Donnez vos voix, citoyens !

Les mendigots, les candidats, les tirelaines, les soutire-voix, ont tous un moyen spécial de faire et refaire le Bien public.

Écoutez les braves ouvriers, les médicastres du parti : ils veulent conquérir les pouvoirs... afin de les mieux supprimer.

D'autres invoquent la Révolution, et ceux-là se trompent en vous trompant. Ce ne seront jamais des électeurs qui feront la Révolution. Le suffrage universel est créé précisément pour empêcher l'action virile. Charlot Duconno s'amuse à voter...

Et puis quand même quelque incident jetterait des hommes dans la rue, quand bien même, par un coup de force, une minorité ferait acte, qu'attendre ensuite et qu'espérer de la foule que nous voyons grouiller -- la foule lâche et sans pensée.

Allez ! allez, gens de la foule ! Allez, électeurs ! aux urnes... Et ne vous plaignez plus. C'est assez. N'essayez pas d'apitoyer sur le sort que vous vous êtes fait. N'insultez pas, après coup, les Maîtres que vous vous donnez.

Ces Maîtres vous valent, s'ils vous volent. Ils valent, sans doute, davantage ; ils valent vingt-cinq francs par jour, sans compter les petits profits. Et c'est très bien :

L'Électeur n'est qu'un Candidat raté.

Au peuple du bas de laine, petite épargne, petite espérance, petits commerçants rapaces, lourd populo domestiqué, il faut Parlement médiocre qui monnoie et qui synthétise toute la vilenie nationale.

Votez, électeurs ! Votez ! Le Parlement émane de vous. Une chose est parce qu'elle doit être, parce qu'elle ne peut pas être autrement. Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement -- retournez à vos députés...
//
Peu de mots seraient à changer pour que ce texte concerne foutriquet 2.0 et ces castors qui prétendent mépriser les merdias mais savent obéir à leurs ordres quand l'ordre tarécoloschwabien est en danger.

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

Sven > Entre les pétochards qui prennent les devants pour ne pas se faire prendre dans la multitude de filets législatifs et les tarés fanatisés qui font du zèle le mouvement s'amplifie à toute allure.

Écrit par : Pharamond | 02/10/2023

Chanson à écrire : non, rien de rien, je ne commente rien. ;-)

Dans la préface de *Ruy Blas*, ce saisissant tableau d'une civilisation (le texte parle de monarchie, mais on peut faire les quelques substitutions qui s'imposent) qui s'effondre :
//
Au moment où une monarchie va s’écrouler, plusieurs phénomènes peuvent être observés. Et d’abord la noblesse[0] tend à se dissoudre. En se dissolvant elle se divise, et voici de quelle façon :

Le royaume chancelle, la dynastie s’éteint, la loi tombe en ruine ; l'unité politique s'émiette aux tiraillements de l'intrigue ; le haut de la société s'abâtardit et dégénère ; un mortel affaiblissement se fait sentir à tous au dehors comme au dedans ; les grandes choses de l'État sont tombées, les petites seules sont debout : triste spectacle public ; plus de police, plus d'armée, plus de finances ; chacun devine que la fin arrive. De là, dans tous les esprits, ennui de la veille, crainte du lendemain, défiance de tout homme, découragement de toute chose, dégoût profond. Comme la maladie de l'Etat est dans la tête, la noblesse, qui y touche, en est la première atteinte. Que devient-elle alors ? Une partie des gentilshommes, la moins honnête et la moins généreuse, reste à la cour. Tout va être englouti, le temps presse, il faut se hâter, il faut s'enrichir, s'agrandir et profiter des circonstances. On ne songe plus qu'à soi. Chacun se fait, sans pitié pour le pays, une petite fortune particulière dans un coin de la grande infortune publique. On est courtisan, on est ministre, on se dépêche d'être heureux et puissant. On a de l'esprit, on se déprave et l'on réussit. Les ordres de l'Etat, les dignités, les places, l'argent, on prend tout, on veut tout, on pille tout. On ne vit plus que par l'ambition et la cupidité. On cache les désordres secrets que peut engendrer l'infirmité humaine sous beaucoup de gravité extérieure. Et comme cette vie acharnée aux vanités et aux jouissances de l'orgueil a pour première condition l'oubli de tous les sentiments naturels, on y devient féroce. Quand le jour de la disgrâce arrive, quelque chose de monstrueux se développe dans le courtisan tombé, et l'homme se change en démon.
//
Hugo l'opportuniste ne pouvait évidemment, à son époque, envisager le cas d'une oligarchie ploutocratique aux commandes d'un pays pour le détruire ainsi que ses habitants, et aux ordres d'une puissance étrangère malveillante, au service d'intérêts financiers. On irait aisément adapter à nos temps de profondes ténèbres le début d'un passage célèbre :
//
Bon appétit, messieurs ! -- O ministres intègres !
Conseillers vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où la France[1] agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que d'emplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
//
[0] L'oligarchie ploutocratique, bureaucratique et mafieuse.
[1] Le texte original mentionne un autre pays.

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

De Baudelaire dans *Mon coeur mis à nu*, qu'on découvrira chez Wikisource si on ne le retrouve pas dans sa bibliothèque :
//
En somme, devant l’histoire et devant le peuple français, la grande gloire de Napoléon III aura été de prouver que le premier venu peut, en s’emparant du télégraphe et de l’Imprimerie nationale, gouverner une grande nation.

Imbéciles sont ceux qui croient que de pareilles choses peuvent s’accomplir sans la permission du peuple, -- et ceux qui croient que la gloire ne peut être appuyée que sur la vertu !

Les dictateurs sont les domestiques du peuple, -- rien de plus, un foutu rôle d’ailleurs, et la gloire est le résultat de l’adaptation d’un esprit avec la sottise nationale.
//
Le dernier paragraphe est moins heureux que les deux premiers. On croirait lire ces naïfs généralement gauchistes -- mais pas toujours -- vivant dans l'illusion que leurs maîtres, au motif que des électeurs en ont confirmé la nomination, sont en fait leurs serviteurs.

J'irais bien dédier la jolie réflexion que voici à l'avocat du "Priez fort", mais il risquerait, évidemment à tort, de mal le -- et la -- prendre. Un malentendu suffit. ;-)
//
L’homme qui fait sa prière, le soir, est un capitaine qui pose des sentinelles. Il peut dormir.
//
"Soyez fiers d'être des amateurs !", avait dit en substance le dément élyséen aux crétins qu'il avait choisis à sa pauvre mesure :
//
Saint-Marc Girardin a dit un mot qui restera : "Soyons médiocres !" [...] Le mot de Saint-Marc Girardin implique une immense haine contre le sublime.
//
foutriquet 2.0 : haine de l'intelligence, haine de la probité, haine de l'héritage français.

Une avant-dernière pour la route en forme de juste constat :
//
Observons que les abolisseurs de la peine de mort doivent être plus ou moins intéressés à l’abolir.
//
La dernière qui montre le Français égal du Belge, du Canadien... et de tous les autres animaux destinés à la boucherie :
//
Le Français est un animal de basse-cour si bien domestiqué qu’il n’ose franchir aucune palissade.
//

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

Dans *Le pamphlet des pamphlets* (c'est Sir John Bickerstaff qui s'adresse à son ami Courier et lui prodigue de sages conseils) :
//
Quand ils [les maîtres et leurs employés] crient contre les pamphlets, journaux, brochures, ils ont leurs raisons admirables. J'ai les miennes, et voudrais qu'on en fît davantage ; que chacun publiât tout ce qu'il pense et sait. Les jésuites aussi criaient contre Pascal, et l'eussent appelé pamphlétaire, mais le mot n'existait pas encore ; ils l'appelaient *tison d'enfer*, la même chose en style cagot. Cela signifie toujours un homme qui dit vrai et se fait écouter. Ils répondirent à ses pamphlets par d'abord d'autres, sans succès, puis par des lettres de cachet, qui leur réussirent bien mieux. Aussi était-ce la réponse que faisaient d'ordinaire aux pamphlets les gens puissants et les jésuites.
//
Bien vu : hier, le pouvoir admettait encore la discussion avec l'adversaire ; aujourd'hui, il ruine l'hérétique et le menace de la prison ; demain, il tuera l'ennemi. Gayssotins, toujours présents ! -- pour nuire.
A y bien regarder, le droit de s'exprimer librement existe bien, mais à cette impérative condition : ne jamais s'en servir, ce qui évite la tentation d'en abuser. La devise secrète du régime, c'est "Faire payer et faire obéir" et non "Laisser faire et laisser parler" -- c'est en tout cas ce que pensent, observations à l'appui, les Canonici Conjurationis.
//
L'Anglais navigue, l'Arabe pille, le Grec se bat pour être libre, le Français fait la révérence, et sert ou veut servir ; il mourra s'il ne sert. Vous êtes, non le plus esclave, mais le plus valet de tous les peuples.
[...]
Ainsi le véridique auteur d'une feuille ou brochure un peu lue a contre lui, de nécessité, tout ce qui ne veut pas être peuple :c'est-à-dire, tout le monde chez vous. Chacun le désavoue, le renie. S'il s'en trouve toujours néanmoins, par une permission divine, c'est qu'il est nécessaire qu'il y ait du scandale. Mais malheur à celui par qui le scandale arrive, qui sur quelque sujet important et d'un intérêt général dit au public la vérité ! En France, excommunié, maudit, enfermé par faveur à Sainte-Pélagie : mieux lui vaudrait n'être pas né.
//
Les quelques courtes lettres au rédacteur du Censeur méritent la lecture. Ainsi, dans la lettre II (22 août 1819), ces considérations minarchistes rapportées par Courier, considérations trop candides d'attribuer, peut-être ironiquement, à la mafia étatique une volonté bienveillante assez peu évidente sauf en paroles mensongères :
//
Laissez le gouvernement percevoir des impôts et répandre des grâces ; mais, pour Dieu, ne l’engagez point à se mêler de nos affaires. Souffrez, s’il ne peut nous oublier, qu’il pense à nous le moins possible. Ses intentions à notre égard sont sans doute les meilleures du monde, ses vues toujours parfaitement sages, et surtout désintéressées ; mais, par une fatalité qui ne se dément jamais, tout ce qu’il encourage languit, tout ce qu’il dirige va mal, tout ce qu’il conserve périt, hors les maisons de jeu et de débauche.
//
Dans la lettre V, datée du 12 novembre 1819, ce désolant constat appuyé sur l'expérience :
//
Il [le public] honore fort ceux qui le dépouillent et l’écrasent ; toute fortune faite à ses dépens lui paraît belle et bien acquise.
//
Toute la lettre IX (10 mars 1820) serait à citer, qui feint de condamner, avec de bonnes raisons, l'invention de l'écriture et la consultation des journaux. Sois maudit, Cadmus !
//
C'est l'imprimerie qui met le monde à mal. C'est la lettre moulée qui fait qu'on assassine depuis la création ; et Caïn lisait les journaux dans le paradis terrestre. Il n'en faut point douter, les ministres le disent ; les ministres ne mentent pas, à la tribune surtout.
Que maudit soit l'auteur de cette damnable invention, et avec lui ceux qui en ont perpétué l'usage, ou qui jamais apprirent aux hommes à se communiquer leurs pensées ! pour telles gens l'enfer n'a point de chaudières assez bouillantes. Mais remarquez, Monsieur, le progrès toujours croissant de perversité. Dans l'état de nature célébré par Jean-Jacques avec tant de raison, l'homme, exempt de tout vice et de la corruption des temps où nous vivons, ne parlait point, mais criait, murmurait ou grognait, selon ses affections du moment. Il y avait plaisir alors à gouverner. Point de pamphlets, points de journaux, point de pétitions pour la Charte, point de réclamations sur l'impôt. Heureux âge qui dura trop peu !
[...]
Mais fait-on jamais rien à temps ? Faute de mesures préventives, il arriva que les hommes parlèrent, et tout aussitôt commencèrent à médire de l'autorité, qui ne le trouva pas bon, se prétendit outragée, avilie ; fit des lois contre les abus de la parole ; la liberté de la parole fut suspendue pour trois mille ans, et, en vertu de cette ordonnance, tout esclave qui ouvrait la bouche pour crier sous les coups ou demander du pain, était crucifié, empalé, étranglé, au grand contentement de tous les honnêtes gens. Les choses n'allaient point mal ainsi, et le gouvernement était considéré.
[...]
il n'y a plus moyen de gouverner, surtout depuis qu'un autre émissaire de l'enfer a trouvé cette autre invention de distribuer chaque matin à vingt ou trente mille abonnés une feuille où se lit tout ce que le monde dit et pense, et les projets des gouvernants et les craintes des gouvernés. Si cet abus continuait, que pourrait entreprendre la cour, qui ne fut contrôlé d'avance, examiné, jugé, critiqué, apprécié ? Le public se mêlerait de tout, voudrait fourrer dans tout son petit intérêt, compterait avec la trésorerie, surveillerait la haute police et se moquerait de la diplomatie. La nation enfin ferait marcher le gouvernement, comme un cocher qu'on paye, et qui doit nous mener, non où il veut, ni comme il veut, mais où nous prétendons aller, et par le chemin qui nous convient ; chose horrible à penser, contraire au droit divin et aux capitulaires.
//
La lettre X, enfin, du 10 avril 1820, expose les pauvres, et sans doute inutiles, manoeuvres du pouvoir pour maintenir son emprise sur des populations d'abrutis (*Oportet haereses conjurationesque esse*) -- on remplacera conspiration par auteurs d'attentats ou par découvreurs de complots (ceux de la phynance, des organisations criminelles internationales plus ou moins gouvernementales, des mafias étatiques locales). Avec les Français, les puissances étrangères peuvent -- déjà ! -- tout se permettre (même si, sans doute pour ne pas désespérer complètement, l'auteur invente ou s'exagère une forme de résistance) :
//
Sans conspiration, comment sauver l’état, le trône, la monarchie ? et que deviendraient les agents de sécurité, de surveillance ? Comme le scandale est nécessaire pour la plus grande gloire de Dieu, aussi sont les conspirations pour le maintien de la haute police. Les faire naître, les étouffer, charger la mine, l’éventer, c’est le grand art du ministère ; c’est le fort et le fin de la science des hommes d’État.
[...]
cette nation est lâche. Ce ne sont plus des Français, la terreur de l'Europe, l'admiration du monde. Ils furent grands, fiers, généreux ; mais domptés aujourd'hui, abattus, mutilés, bistournés par Napoléon, ils se laissent ferrer et monter à tous venants : il n'est bât qu'ils refusent, coups dont ils ressentent, ni joug trop humiliant pour eux. Quand d'abord nous revînmes derrière vous dans ce pays, nous les appréhendions ; ce nom, cette gloire, nous en imposaient, et longtemps nous n'osâmes les regarder en face. Mais à présent nous les bravons, chaque jour les insultons, et non seulement ils le souffrent, mais, le croiriez-vous, ils nous craignent; nous, que vous avez vus dans l'opprobre, la fange, rebutés partout, signalés parmi les espions, les escrocs, à toutes les polices de l'Europe, nous sommes ici l'épouvantail de ceux qui vous firent trembler ; et c'est de nous qu'on les menace, lorsqu'on veut qu'ils obéissent. Venez donc, accourez ; butin sûr, proie facile et tributs vous attendent ; ou ne bougez ; fiez-vous à nous. Avec sept hommes, nous nous chargeons de tondre et d'écorcher le Français pour votre compte, moyennant part dans la dépouille, et récompense, comme de raison.
//
Been there, done that, got the medal, won't redo.

Écrit par : Blumroch | 02/10/2023

La conclusion est prévisible dès les premières secondes mais l'enchaînement peut faire sourire :
https://www.youtube.com/watch?v=UNldWDMGPy0
Dessin (Konk ? Chard ?) représentant deux martiens contemplant la terre. L'un demande "Et nous aussi, on est Français ?" ; l'autre de répondre : "Tout le monde il est Français" -- et cela n'a rien à voir avec les allocs et la préférence antinationale, of course.

Écrit par : Blumroch | 03/10/2023

Blumroch > Quoi dire ? Ces gens-là ont vécus il y a bien des années et leur situation n'était pas aussi dramatique que la nôtre.

Cette Jade a un certain talent, cela fait toujours plaisir de se dire qu'elle en pense sûrement plus qu'elle n'en dit.

C'est un dessin de Konk. "Tout le monde il est Français" avant le "Tout le monde il est Terrien".

Écrit par : Pharamond | 03/10/2023

Puisque le Kamerad Blumroch évoque Mirbeau, sa description du système politique de la 3ème république dans la première partie du Jardin des supplices est remarquable:
"Constatons en passant qu’une canaillerie bien étalée, à l’époque où nous sommes, tient lieu de toutes les qualités et que plus un homme est infâme, plus on est disposé à lui reconnaître de force intellectuelle et de valeur morale"...

"Pour un homme d’État, il n’est qu’une chose irréparable : l’honnêteté !".

Écrit par : Sven | 03/10/2023

Sven > Et encore, à l'époque la pourriture n'avait pas pénétré l'intégralité du système politique comme aujourd'hui.

Écrit par : Pharamond | 03/10/2023

@Pharamond : Je viens de le retrouver :
-- Et nous aussi on est Français ?
-- Mais oui, tout le monde il est Français.
Mais c'est devant Saturne. ;-)

Écrit par : Blumroch | 03/10/2023

Un peu de Gluck -- avec un tréma, on en aura besoin :
https://www.youtube.com/watch?v=QA9GCwstBMM

Écrit par : Blumroch | 04/10/2023

Depuis fort longtemps, le prix Nobel "littéraire"[1] relève de la farce, c'est-à-dire de la politique ; et maintenant, les prix Nobel scientifiques relèvent du commerce et peut-être d'une forme de religion. Le prix Nobel de mathématiques, s'il avait existé, aurait probablement récompensé l'auteur des meilleurs trucages statistiques ou d'un modèle fabriqué avec les perroquets pipotroniques stochastiques.
Grande époque. Temps qu'elle se termine dans le ricanement et le sang.
Aucun rapport, mais quand va-t-on enfin avancer que l'activité intellectuelle appelée "pensée" provoque des myocardites et des caillots, en plus de contribuer à la réchauffance de la climatude ?

[1] Pour la plupart, ne pas rire. Démonstration chez Fruttero & Lucentini.

Écrit par : Blumroch | 05/10/2023

Blumroch > Nous vivons dans un monde factice où les faits n'ont aucune importance, il suffit de déclarer une chose pour qu'elle soit admise.

Écrit par : Pharamond | 05/10/2023

On trouve maintenant... ça dans nombre de projets chez Github. Grotesque ou terrifiant, ou les deux simultanément :
https://www.contributor-covenant.org/version/2/1/code_of_conduct/
Y'a une "traduction" :
https://www.contributor-covenant.org/fr/version/2/0/code_of_conduct/code_of_conduct.txt

Écrit par : Blumroch | 05/10/2023

Blumroch > Cette recherche d'une forme de pureté inaccessible ou tout le monde est espion et espionné, bourreau et victime, finit toujours avec des camps et des buchers.

Écrit par : Pharamond | 05/10/2023

Chaque jour, certain politique prône la résistance en termes vifs et péremptoires : Davos ne passera pas. Chaque jour, Schwab et ses complices, eux, éclatent de rire : leurs projets avancent à grands pas -- ils sont dans la dernière ligne droite --, pendant que le camp d'en face sort des touittes au lieu de sortir les fourches. On accumule les motifs de révolte, on ajoute un énième clou au cercueil de l'écolocollectivisme, on espère que la progression du Moloch va cesser -- par quelle magie, par quelle prière ? --, mais la réaction, la vraie, est toujours et remise aux calendes grecques. "L'an prochain, à Iéroushalaïm".
Et les ceusses démontrant que l'Ennemi a gagné passent pour des esprits chagrins, des tueurs d'espérance : autrement dit, des destructeurs de songes creux. Mieux vaut être un dreamweaver qu'un dreamkiller. Les gogos[1] sont les mêmes dans tous les camps.

[1] "Si, si, les punaises provoquent des myocardites, la Science vient de le révéler." On connaissait le burlesque ; on a maintenant aussi le bourlesque.

Écrit par : Blumroch | 06/10/2023

Nos maîtres nous voudraient entomophages. Lequel aura la chutzpah de lancer dans l'alimentaire une starteupe pour commercialiser de délicieux mets faits de ces punaises qui font l'actualité ces derniers jours ? Coup double !

J'espère que personne n'y a déjà pensé. Je préfère ne pas vérifier pour garder l'espoir d'être un pionnier. ;-) Naguère encore, imaginant une ignominie ou une kronnerie, on était en avance ; aujourd'hui, on est dépassé par la réalité. "Si c'est possible, c'est fait ; si c'est impossible, cela vient d'être fait."

Écrit par : Blumroch | 06/10/2023

Comme dit La Mite, aristocrate et non commerçant[1], "tout cela va très vite" :
https://www.youtube.com/watch?v=GEIjHeeiLaA
Mais comme le répètent à l'envi les candides : "ils ont déjà perdu et c'est parce qu'ils sont finis qu'ils sont de plus en plus méchants." Ne pas rire.

[1] Je ne ferai à personne l'affront de préciser la référence.

Écrit par : Blumroch | 06/10/2023

Et maintenant, les droits de l'Océan :
https://echelledejacob.blogspot.com/2023/10/les-droits-de-locean-une-nouvelle.html#more
On peut voir la tête des promoteurs de cette grande idée ici :
https://www.theoceanrace.com/en/news/14637_UN-General-Assembly-The-Ocean-Race-and-global-partners-call-for-the-recognition-of-the-inherent-rights-of-the-ocean
Ces [autocensuré] ont même le front d'avoir recours à l'auguste latin pour défendre leurs lubies : "in dubio, in favorem Oceani".
Je note que pour l'heure, personne, à part le génial Papini, ne s'est mobilisé pour défendre les droits du Minéral et parler en sa faveur afin de dénoncer l'exploitation millénaire des roches, sables et cailloux réquisitionnés contre leur volonté pour tant d'usages allant de la construction à la lapidation.
Et les droits du carbone, qui en parle ?

Écrit par : Blumroch | 06/10/2023

Un court métrage célébrant, non sans un certain talent, le monde de Schwab avec l'esthétique de Bioshock (quelques séquences peuvent susciter le malaise) :
https://www.youtube.com/watch?v=rOyy9nNsbFc

Écrit par : Blumroch | 07/10/2023

Instructif entretien, recommandé par le Kamerad Sven, avec l'énergique veuve de Venner dont certaines réflexions rappellent assez Savitri Devi pour qu'on lui pardonne l'emploi de "vulgum pecus", l'illusion que Descartes était cartésien (et que les Français sont ses disciples), ainsi que les inévitables attaques faciles contre les philosophes coupés de la vraie vie -- à l'évidence, parmi tous les noms qui viennent à l'esprit, celui de Boutang était inconnu chez les Venner.
Le fichier est à récupérer ici pour une écoute à vitesse 1,33x avec VLC :

https://www.youtube.com/watch?v=d69gmGYamuk

Bonne sophiste, la dame juge romain et japonais le suicide de son époux. Elle a beau défendre sa thèse avec flamme, elle peine à convaincre ; c'est d'ailleurs sans grande importance. Incidemment, elle rend un bel et mérité hommage à l'épouse de saint Bardèche ; ce qui fait passer les considérations sur la mort, jugée peu nietzschéenne, de Nietzsche -- comme si le génie avait eu le choix !
Aucune révélation décisive dans ces agréables 171 minutes qui dessinent presque plus le portrait de la dame -- sympathique et intelligente -- que celui de son mari.
Rien d'original dans sa manière de lire et de noter (tout le monde agit de même), mais découverte d'un point commun inattendu entre Venner et Matzneff (auteur d'un texte bien tourné sur le suicide, texte qui fait, sur ce *seul* point, de Matzneff un vennérien et de Venner un matznévien !) : le premier semble avoir été fort déçu de faire la connaissance d'un von Salomon embourgeoisé, devenu ventripotent (je crois avoir déjà lu le propos), et reproche à Jünger son goût en matière de costumes ; le second, dans une ou deux chroniques et dans sa *Diététique de Lord Byron*, avait dit son mépris pour les fascistes devenus gros et gras, ayant perdu la ligne. L'un et l'autre attachent, pour des raisons admissibles, une grande importance à la tenue pour donner des leçons d'élégance, et vestimentaire, et morale (chez le second, c'est évidemment de la provocation !). C'est très bien, mais ce n'est quand même pas essentiel, d'autant que les raisons ne sont pas nécessairement liées à la gloutonnerie ou à l'avachissement. Venner aurait pu savoir qu'en règle générale, les écrivains ne sont pas à la mesure de leur[s] oeuvre[s].
Quant à l'horreur proclamée pour le bourgeois, elle est, paradoxalement, d'un bourgeois... -- Flaubert l'avait noté en son temps.
Quoi qu'il en soit, Venner, aussi cohérent que je l'avais supposé à le lire, ne sort pas diminué de ces anecdotes et réflexions ; ce n'est pas si fréquent.
Par chance, l'individu qui mène l'entretien intervient peu, mais il a quand même le temps de démontrer sa sereine inculture en ne connaissant manifestement de von Salomon que *Les réprouvés* (à croire qu'il n'a même pas lu ce Venner qu'il prétend révérer !). Voilà qui donne la mesure de l'Institut Iliade où il semble officier. On affecte de se moquer des intellectuels, mais on n'est rien d'autre : on ne sait pas grand-chose et on le démontre à chaque occasion, notamment en confondant protestations d'admiration et intelligence critique. Comme dans le camp d'en face.
"Etiam si omnes, ego non" : j'ai déjà traduit ce propos par "Sans moi". Si les témoignages peuvent présenter de l'intérêt, les intermédiaires et commentateurs, jamais -- ou presque jamais. "Tolle, lege" devrait être le seul mot d'ordre des passeurs de pensée.

Écrit par : Blumroch | 07/10/2023

Blumroch > "Capitol of Conformity" met effectivement mal à l'aise entre le cauchemar et un monde peut-être pas si hypothétique.

J'avais oublié de regarder "Leçon d'antiracisme", ces films à l'arrache sont décidément bien faits.

Écrit par : Pharamond | 08/10/2023

Voici peut-être le mystérieux "homme déconstruit" de la Red Moron, dont l'identité ne semble pas intéresser les fins limiers de la bonne presse :
https://www.youtube.com/watch?v=CYT78HT7Pi8
La dame aurait pu avoir cette réaction dès la première phrase. ;-)

Écrit par : Blumroch | 08/10/2023

Blumroch > Je crains que la femme moderne, peut-être intoxiquée par la propagande ou peut-être pas, ne dédaigne pas de ce qui pourrait passer pour des égards, mais point trop n'en faut.

Écrit par : Pharamond | 08/10/2023

D'Elien, dans ses *Histoires diverses*, qu'on trouvera chez l'indispensable site remacle.org :
//
37. Loi de Céos sur les vieillards.

Suivant une loi établie à Céos, les habitants de l'île qui, étant parvenus à un âge fort avancé, sentent eux-mêmes que l'affaiblissement de leur esprit les rend incapables de servir utilement la patrie, s'invitent réciproquement comme pour un festin où l'on doit recevoir ses hôtes, ou se réunissent comme pour un sacrifice solennel ; puis se couronnent la tête, et avalent de la ciguë.
//
Schwab, Hararidicule, Attaliban, Gates et autres tarés mandatés par eux-mêmes prétendent avoir droit de vie et de mort sur les riens qui, une fois passée leur DLEO (date limite d'exploitation optimale), devraient accepter, après avoir mené une existence d'esclave, d'être assassinés avant d'être recyclés en compost.
Dans l'Antiquité, au moins, on laissait aux sages vieillards le choix et des raisons, et du moment, et -- généralement -- de la manière.

Écrit par : Blumroch | 08/10/2023

D'Elien, encore, au livre XIV de ses *Histoires diverses* (remacle.org) :
//
22. Trait singulier de tyrannie.

Un tyran de Trézène, voulant prévenir les conspirations et les complots qu'on pourrait former contre lui, défendit à ses sujets de converser ensemble, soit en public, soit en particulier. Cette défense leur parut d'une dureté insoutenable : ils l'éludèrent, en convenant entre eux de certains signes des yeux et des mains : ils se jetaient réciproquement des regards tantôt vifs et animés, tantôt tranquilles ; et quand leurs maux étaient au comble, chacun d'eux, par le froncement de ses sourcils, annonçait l'état de son âme, déjà peint sur son visage. Tout cela déplut au tyran : sur ces divers changements de visage, il jugea qu'il se tramait quelque chose contre lui dans le silence. Il défendit les signes à ses sujets. Un d'eux, indigné de cette horrible contrainte, et ne pouvant la supporter, enflammé d'ailleurs du désir de détruire la tyrannie, se rendit à la place publique. Là, se tenant debout, il répandit un torrent de larmes. Le peuple, qui s'attroupa autour de lui, en fit autant. Bientôt le tyran fut instruit que personne n'employait plus les signes du visage, mais qu’ils étaient remplacés par les pleurs. Alors, non content d'avoir asservi la langue et les gestes, et voulant encore ôter aux yeux la liberté qu'ils ont reçue de la nature, il accourut en diligence, escorté de ses gardes, pour faire cesser les larmes. Mais le peuple l'eut à peine aperçu, qu'il se saisit des armes que portaient les gardes, et massacra le tyran.
//
Dans un univers parallèle, la foule a pris aux milichiens leurs armes, par tous les moyens sauf aimables, avant de corriger, avec la dernière énergie, les Ursula, foutriquet 2.0 et autres Breton. C'est pourquoi nous ne verrons rien de tel dans ce monde : c'est déjà arrivé, mais ailleurs. ;-)

Écrit par : Blumroch | 09/10/2023

Normalement, auteur et titre sont connus ; inutile donc de les donner. Ce passage se trouve aux pages 89 et 90 de l'édition rassemblant les deux volumes en un seul :
//
Il n’y a pas d’autre *séjour des morts* que ce monde terrestre, et la considérable durée de celui-ci était une consolation à la vie périssable, à la fois que son exaltation. La certitude d’y demeurer en quelque sorte confondu au temps vivant des générations après soi, par tout ce qui avait fait la substance sensible de nos jours et qui ne s’évanouirait pas avec eux ; que d’autres liens humains se noueraient sous les mêmes toits, parmi les mêmes rues, sous les mêmes ciels qui nous précédèrent aussi ; que d’autres yeux répandraient leur lumière sur ce qui existe, et que la mort ne laisserait pas ces outils inutiles, que ce jardin ne retournerait pas à l’indistinct ; que dans la pénombre fraîche du vestibule et les reflets d’eau calme de sa bibliothèque vitrée d’autres mains ouvriraient à leur tour ce volume annoté au crayon dans l’autre siècle ; tel était, *dans la vie profonde de l’oubli*, l’aimable commerce des morts avec les vivants ; et notre existence touchait par là à une manière d’éternité.
//
Leibniz, en forçant un peu sa pensée, aimait l'idée de monades solidaires convergentes ; l'époque, celle des nomades solitaires divergents. Rien à conserver, rien à transmettre. Les neogods illustreront la barbarie technicienne qui ne respecte ni les morts ni les faibles (ni la vraie rationalité) ; les à peine utiles et les inutiles connaîtront la barbarie à l'ancienne, qui mèneront tous une existence triste, courte et misérable -- heureusement pour eux, adorateurs de Gaia et de Mamapacha, ils ne sauront même pas avoir été privés de l'héritage des ancêtres ; ce sera pour eux une chance dont ils ne se douteront guère.

Écrit par : Blumroch | 09/10/2023

Par hasard ou à dessein, La Mite évite de commenter l'actualité internationale :
https://www.youtube.com/watch?v=Q3wnm66Txcw

Steven Tucker nous entretient, pour de bonnes raisons, d'un auteur et d'un livre probablement inconnus de 99,99% de la population :
https://www.takimag.com/article/dystopia-means-a-very-black-future/
Jolie conclusion : "*Merrie-England: 2000* is one of the most prophetic science-fiction novels ever written. You don’t need to bother reading it: You’re *living* it, right now."
Vrai que les récits d'horreur sont depuis longtemps passés du rayon Fantastique au rayon Documentaires.

Écrit par : Blumroch | 09/10/2023

Blumroch > La Mite assez inspiré et amusant dans cette vidéo.

Écrit par : Pharamond | 09/10/2023

Un accès de curiosité m'a amené à lire une traduction, produite par un moine de Fontgombault en 1970, du *Tractatus de duobus praeceptis charitatis et decem legis praeceptis* (on la trouvera facilement). De manière peu étonnante, saint Thomas d'Aquin ne risque pas de se gagner les suffrages des végans et des humanitaristes.

// Le Tétragramme est trop bon, qui nous autorise, contre les lubies des tarécolos, le steak -- évidemment, la Bible comme autorité, ce n'est pas un argument universel.

Quel est le sens du précepte. Tu ne tueras pas. Il est permis de tuer les animaux.

132. Ce précepte a donné lieu à trois interprétations erronées.

Certains, en effet, dirent : il n'est pas permis de tuer même les animaux. Mais cette opinion est fausse; car ce n'est pas un péché pour l'homme d'utiliser les animaux; ils, sont en effet soumis à son pouvoir. C'est même l'ordre naturel que les plantes servent d'aliment aux animaux, que certains animaux servent de nourriture à d'autres, et que tous servent à nourrir les hommes ; car nous lisons dans la Genèse (9, 3) : Je vous ai abandonné toutes ces choses (à savoir tout ce qui a vie et mouvement), comme la verdure des plantes (pour être votre nourriture). Et Aristote, dans sa Politique, dit : La chasse est comme une guerre juste. Quant à l'Apôtre, il écrit aux Corinthiens (1 Jean 10, 25) : Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans poser de question par motif de conscience.

// Le Tétragramme, c'est le Dewey du feuilleton *Malcolm* dans une scène mémorable : "Toi, tu vis ; toi, tu meurs". Suffit de ressentir l'inspiration divine pour être justifié -- un argument qui en vaut bien d'autres.

On ne peut tuer un homme de sa propre autorité.

133. D'autres dirent que ce cinquième précepte prohibait l'homicide absolument. Aussi appellent-ils homicides les juges, séculiers, qui condamnent à mort des hommes, selon les lois. Saint Augustin dit contre eux : Dieu, par ce précepte, ne s'est pas retiré le pouvoir de tuer : il est dit en effet dans le Deutéronome (32, 39) : Moi je ferai mourir et je ferai vivre. A ceux donc qui tuent par un commandement de Dieu, il est permis de le faire, parce qu'alors c'est Dieu qui le fait. En effet toute loi (juste) est un commandement de Dieu. Car, disent les Proverbes (8, 15), les rois règnent par Moi et c'est par Moi que les législateurs ordonnent ce qui est juste. Et l'Apôtre écrit aux Romains (13, 4) : Si vous faites le mal, soyez dans la crainte; en effet le prince ne porte pas en vain l'épée, car il est le ministre de Dieu. Et il fut dit également à Moïse (Ex. 22, 18) : Tu ne laisseras pas en vie les magiciens. En effet, ce qui est licite à Dieu, l'est également à ses ministres, par son mandat. Or, c'est certain, Dieu ne pèche pas, lui, l'auteur des lois, quand il inflige la mort, à cause du péché, puisque, dit l'Apôtre (Rm 6, 23), la mort est le salaire du péché. Donc son ministre ne pèche pas davantage.
Le sens de ce précepte. Tu ne tueras pas est par conséquent. Tu ne tueras pas de ta propre autorité.

Écrit par : Blumroch | 09/10/2023

Tu ne tueras point est à prendre au sens d'un bédouin du XIV eme avant JC : tu ne tueras pas celui qui t'est semblable , pour le reste c'est open bar. Le Bible est là pour le démontrer

Écrit par : Paul.Emic | 10/10/2023

Blumroch > Et les insectes ? Et le bactéries ? Il en dit quoi saint Thomas d'Aquin ?

Écrit par : Pharamond | 10/10/2023

Paul.Emic > Et encore la notion de semblabilité est subjective.

Écrit par : Pharamond | 10/10/2023

@Pharamond : Réponse claire, nette et franche : je n'en sais rien. ;-) On pourra toujours consulter saint François d'Assise et saint Antoine le Grand.

@Paul-Emic : Je dirais plutôt que le commandement est : "Tu ne tueras point sans en avoir reçu l'ordre, après avoir vérifié que tu étais couvert par ta hiérarchie". ;-)

And now for something completely different :
https://echelledejacob.blogspot.com/2023/10/la-russie-besoin-dun-systeme-de.html#more
Ah, les bonnes intentions, toujours. Et ce n'est pas pour priver les uns, c'est pour donner plus à d'autres.
Toutes les mafias étatiques sont les mêmes.
Le seul refuge pour goûter un peu de tranquillité sera la mort.

Écrit par : Blumroch | 11/10/2023

Idée de feuilleton français policier de qualité : le héros est évidemment un flic d'origine maugrabine (on verrait bien l'excellent caméléon Omar Sy dans ce rôle qui le changerait d'Arsène Lupin). Accusé -- à tort, évidemment aussi -- d'avoir sauvagement tué un collègue pour mettre fin à une mystérieuse querelle entre eux, le flic est condamné à dix ans de prison... avec sursis -- toujours évidemment : que diable !, nous sommes en France, pas aux U. S. of A. !
Le juge gagne son quart d'heure de célébrité merdiatique grâce à une grande idée digne d'une époque de kronnerie macronique et technicienne : un avatar modélisé du flic devra passer dix ans enfermé dans une prison abritée par le monde virtuel "Alternate Life". *Hic jacet lepus* : malgré le sursis, notre héros devra chaque jour assurer la micro-gestion de son personnage, à la manière du jeu vidéo *Les Sims*. Autant dire que qu'il passera dix ans devant l'écran d'"Alternate Life".
"C'est la revanche de Poulet !" sera le cri de notre héros, au prononcé du jugement. Les deux fines allusions seront perdues pour les journalopes de gauche couvrant le procès.
Cette condamnation à la mode jésuite revient vraiment à ajouter l'insulte à l'outrage. Pire qu'un bracelet de localisation, c'est une laisse informatique.
Légitimement indignée par cette double injustice et cette double peine, une brillante avocate naine, noire, lesbienne et astrophysicienne à ses heures perdues (on devinera aisément pourquoi), parvient à faire condamner la mafia étatique française par les tribunaux européens : acquitté après une année d'éprouvante servitude virtuelle ayant nui à sa vie sociale, notre héros obtient un dédommagement au montant secret mais estimé à un impressionnant nombre de millions de dolleuros (5 ? 50 ? plus encore ? les hypothèses à ce sujet seront, dans chaque épisode, un élément de comique de répétition).
Notre flic était un bon républicain ; sa détention virtuelle l'a étrangement métamorphosé puisqu'il a découvert -- sans qu'on en puisse clairement comprendre les raisons -- le saint alcoran et ses commentaires autorisés, les hadiths.
Il reprend sa place au sein de la milice, pour résoudre aisément, avec l'aide occasionnelle de ses collègues racisés -- seuls efficaces et compétents -- les affaires les plus difficiles, notamment contre la drouate esstrème. La signature du feuilleton tiendra dans les citations coraniques, nombreuses et toujours appropriées, permettant de faire avancer les enquêtes puis condamner les coupables, presque toujours blancs et aux sympathies réactionnaires appuyées, par un souci de vraisemblance louable.
En plus des enquêtes, la ligne conductrice du récit sera la recherche des méchants ayant piégé le gentil flic. A la fin, on découvrira sans surprise excessive qu'ils étaient Russes.
Toute ressemblance avec un feuilleton policier ricain, d'ailleurs fort regardable, intitulé *Life* serait presque fortuite. Cette adaptation clandestine pourrait bien avoir ce titre : *A la Life* (on devinera aisément pourquoi).

Écrit par : Blumroch | 11/10/2023

Blumroch > Il est vrai que saint François d'Assise semble plus indiqué pour ce genre de questionnement.

Je ne connais pas "Life" n'ayant plus de télé depuis bien longtemps.

Écrit par : Pharamond | 11/10/2023

@Pharamond : On se demande pourquoi le DVD existe. ;-)

Écrit par : Blumroch | 11/10/2023

Blumroch > Je ne regarde presque plus films et séries non plus.

Écrit par : Pharamond | 11/10/2023

@Pharamond : Les livres retrouveront l'exclusivité quand le courant sera rationné par la mafia étatique. ;-)

Écrit par : Blumroch | 11/10/2023

@ Blumroch vous devriez proposer la trame à NetFlic ou à Fwance TV

Écrit par : Paul.Emic | 11/10/2023

@Paul-Emic : Ce n'est que le feuilleton *Life*[1] *travesti*. ;-) Mais je revendique l'idée de la peine de prison dans un monde virtuel. ;-)

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Life_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

Écrit par : Blumroch | 11/10/2023

Blumroch > On pourra ouvrir une bibliothèque ;-)

Écrit par : Pharamond | 11/10/2023

@Pharamond : Je vois déjà le dessin de l'ex-libris et son intitulé : "Au rêve casqué de fer" ou "Au rêve de fer casqué". ;-)

Écrit par : Blumroch | 11/10/2023

Blumroch > C'est joli, mais cela fait un peu aimant à casseurs gauchistes.

Écrit par : Pharamond | 12/10/2023

@ Blumroch . Je ne connais pas ce feuilleton "Life"

Écrit par : Paul.Emic | 12/10/2023

@Pharamond : Vrai que ces gens-là, n'aimant pas les livres, s'en prennent volontiers aux librairies et bibliothèques. On veut espérer que dans un monde privé du confort électrique, ils auront d'autres soucis -- échapper à la juste et meurtrière colère des peuples, par exemple.[1]

[1] Just dreaming, m'sieurdame Ursula Breton, just dreaming...

@Paul-Emic : Rien d'indispensable (au reste, quel feuilleton l'est, à part *Le prisonnier* ?), mais fort regardable -- en une trentaine d'épisodes seulement, les scénaristes n'ont pas pu tirer à la ligne.

Écrit par : Blumroch | 12/10/2023

Mentionné chez E&R :
//
Norwegian Foreign Minister Anniken Huitfeldt : "The establishment of a full blockade, including on access to electricity, water, food, and other goods that are indispensable for the survival of the civilian population in Gaza, is unacceptable." pic.twitter.com/TR9TvdCbA1

— Quds News Network (@QudsNen) October 13, 2023
//
Ce beau projet serait donc "inacceptable" (en français comme en angliche), alors que c'est très exactement le programme que Schwab et ses amis veulent imposer, par tous les moyens et notamment le mensonge, aux populations (rationnement du courant, de l'eau, fin de tout confort même élémentaire, sans compter la fin de la propriété privée et le flicage numérique total).
Faut oser. "De la chutzpah, encore de la chutzpah, toujours de la chutzpah !" (Danton l'Apocryphe).
En attendant, "We are not amused."

Écrit par : Blumroch | 14/10/2023

ce qui est inquiétant c'est que l'éradication des Palestiniens de Gazas ne pourra se faire que dans le chaos du monde occidental. Faut-il commencer à numéroter nos abattis ?

Écrit par : Paul.Emic | 14/10/2023

A Bordeaux, l'expression devient : numéroter ses Abatilles (c'est la flotte locale, inspide au point d'être sans doute appréciée par les Angliches colonisateurs de la région). ;-)

Signalée avant visionnage, cette vidéo, découverte à l'instant, de Ze Mite :
https://www.youtube.com/watch?v=ygJ56rm0c3M
certainement bien meilleure que celle de Poulin, donnée à titre de comparaison (on mesure ainsi mieux l'écart entre un raisonnable et un méchanconiste) :
https://www.youtube.com/watch?v=jfjrBbwduqI

Écrit par : Blumroch | 15/10/2023

Première consultation du site Youtube -- i.e. aucun historique, et mouchards effacés au lancement comme à la fin. Page d'accueil : parmi les vidéos (presque toutes pour débiles) suggérées, celle-ci, véritable réclame pour les armes allemandes... d'avant :
https://www.youtube.com/watch?v=r4K0P98hTLk
Hasard amusant, je me disais qu'il serait temps qu'un philanthrope armât la population pour qu'elle puisse se *défendre*.

Écrit par : Blumroch | 15/10/2023

Blumroch > Cela reste tout de même plus flagrant sur Gaza.
Poulin a le ton dogme inhérent au gauchistes avec un peu de jugeotte.

Paul.Emic > Quelque puissent être les événements qui arrivent il faut les numéroter parce que le futur sera sinistre dans tous les cas.

Écrit par : Pharamond | 15/10/2023

@ Blumroch, pour l’autodéfense avec nécessairement un stock de munitions limité, même relativement , mieux vaut un bon, voire en l’occurrence, un excellent fusil à répétition qu'un arrosoir

Écrit par : Paul.Emic | 15/10/2023

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