26/06/2023
Pépiements (98)
Quand l'auteur d'un roman est une femme et originaire de Suède je me méfie. Et souvent à raison, ainsi parmi les œuvres proposées par certains professeurs de français aux classes de Première on trouve cette année L'épidémie d'Åsa Ericsdotter. Je vous laisse lire la quatrième de couverture :
Le charismatique Premier ministre Johan Svärd n’a qu’un seul objectif en tête : faire de la Suède le pays le plus sain d’Europe. Et le plus mince. Sa promesse de campagne repose sur une idée précise. Il veut éradiquer l’obésité, considérée comme une maladie et une menace pour l’économie.
Les églises se transforment peu à peu en centres de sport, les régimes extrêmes et les opérations chirurgicales se multiplient, et tous ceux dont l’indice de masse corporelle dépasse un certain seuil sont licenciés et expulsés de leur logement. Mais, à l’approche des nouvelles élections, le chef du gouvernement perd patience. Les “porcs”, comme il les surnomme, restent encore trop nombreux et continuent de mettre en péril l’avenir de la nation. S’inspirant des pages les plus sombres de notre histoire, il décide alors de passer à la vitesse supérieure et de mettre son plan à exécution…
Landon Thomson-Jaeger, un jeune chercheur, comprend très vite le danger qui menace la population, mais lorsque sa voisine, Helena, disparaît subitement, il découvre que la situation est bien pire que ce qu’il pouvait imaginer.
«L’Épidémie» est le roman glaçant du basculement vers le totalitarisme, annoncé par le nuage noir du populisme qui assombrit le ciel de notre humanité.
Åsa Ericsdotter, née en 1981, est une écrivaine suédoise. Elle a publié son premier roman à dix-sept ans, et a très vite été reconnue comme faisant partie des auteurs les plus importants de sa génération.
Comme tous les gauchistes abrutis (certains diront que c'est un pléonasme, mais je ne suis pas de cet avis) elle ne peut concevoir le danger totalitariste que populiste. Un populisme - qu'ils imaginent comme la forme électorale d'une droite fascisante toujours renaissante - qui n'existe que dans leur intellect hémiplégique.
20:33 | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
L'idée de se faire élire sur une question de poids est grotesque. La relation avec un "populisme" ne m'apparaît pas.
Sujet de roman plus rigolo : l'extermination, hypocrite d'abord, franche ensuite, de tous ceux qui nuisent à la belle harmonie sociale progressiste. Etonnement des gauchistes, d'abord ravis du sort fait aux méchants, de figurer sur les dernières listes avant la transformation de l'u. dite "e." en califat informatisé.
Écrit par : Blumroch | 26/06/2023
Le gauchiste est un abruti par essence ; le droitiste peut l'être aussi, mais par accident.
Écrit par : Blumroch | 27/06/2023
"Ces protestants qu'aucune lumière n'a visités depuis que leurs ancêtres se levèrent pour l'apostasie à l'appel d'un moine en chaleur". Bloy...
Écrit par : NICOLAS BONNAL | 27/06/2023
Blumroch > Il y a des gauchistes pervers et intelligents.
Écrit par : Pharamond | 27/06/2023
@Pharamond : "Il y a des gauchistes pervers et intelligents." : je croyais éteinte l'espèce des méchants socialistes nationalistes à fort Q.I. ;-)
Écrit par : Blumroch | 27/06/2023
Blumroch > Je ne pensais pas à eux.
Écrit par : Pharamond | 27/06/2023
@Pharamond : J'en vois point d'autres, qui me semblent tous morts sauf dans la rubrique nazinéma. ;-)
Écrit par : Blumroch | 27/06/2023
Blumroch > Je maintiens, ceux dont tu parles sont presque tous morts, en tout cas infiniment moins nombreux que les médias et les intellos le disent.
Écrit par : Pharamond | 27/06/2023
@Pharamond : I was joking indeed. ;-)
Écrit par : Blumroch | 27/06/2023
Blumroch > J'avais compris, mais je tenais à préciser pour un hypothétique visiteur.
Écrit par : Pharamond | 28/06/2023
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