01/12/2022
Pépiements (43)
Cet après-midi, en prenant un rendez-vous sur le site Doctolib je découvre cette annonce : "En raison d'un mouvement de contestation contre la baisse drastique prévue par le gouvernement de leur budget de fonctionnement, les laboratoires seront fermés au public du lundi 14 novembre au mercredi 16 novembre inclus."
Peu après je pars faire quelques courses et croise une manifestation de médecins qui, d'après leurs pancartes, n'étaient pas contents et en avaient assez d'être pris pour des "larbins".
Un jour de plus en Macronie...
19:31 | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Me semblerait intéressant de savoir combien, parmi ces mécontents, ont été de bons collabos covidistes ayant choisi de devenir, comme le prophétisait Crespo, de simples officiers de santé prescripteurs aux ordres d'Ursulabourla.
Écrit par : Blumroch | 01/12/2022
Blumroch > Une illustration de plus à l'atomisation du pays : chacun de s'alarme que quand on touche à ses intérêts. Le Système a bien joué car c'est devenu irréversible grâce à l'apport des Néo-Français.
Écrit par : Pharamond | 01/12/2022
Mon commentaire sera dans la veine de celui du Kamard Blumroch. Quand une très forte majorité d'une corporation se comporte en larbin obséquieux, fatalement tout le monde en vient à traiter tous les membres de la dite corporation comme les plus vils des obséquieux larbins.
Écrit par : Popeye | 01/12/2022
Popeye > Pourtant il faudrait passer outre et s'unir malgré les rancœurs, même si c'est difficile.
Écrit par : Pharamond | 01/12/2022
Rien n'est plus difficile que d'aller au delà des rancoeurs
Écrit par : Kobus van Cleef | 01/12/2022
Les raisonnables et courageux ont été trop rares, Kamerad Popeye. Les autres, ceux qui ont *activement* collaboré, mériteraient d'être signalés au public par un insigne d'infamie -- par exemple une seringue de poison. ;-)
Faudrait déjà, Kamerad Pharamond, que les collabos fassent acte de contrition. Or, ils n'exigent déjà pas la simple réintégration de leurs confrères placés, de manière ignoble, dans les limbes de la suspension par la vomitive Borne... Ils réclameront bientôt avec candeur, comme une hyène ricaine récemment signalée, une amnistie générale. Hommage à la lâcheté malheureuse, à l'obéissance aveugle, à l'intérêt financier aussi ? Nope. Trop facile.
Ils se levaient tous contre leurs maîtres pour rappeler le serment d'Hippocrate et un certain nombre de principes moraux *et* scientifiques, que tout ce mauvais cinéma s'arrêtait instantanément.
Cette profession aime trop, *dans l'ensemble*, le pouvoir de vie et de mort sur autrui. Ce n'est pas sain.
Écrit par : Blumroch | 01/12/2022
mon commentaire sera dans la tonalité de celui du Kamard Blumroch. Quand la grande majorité d'une corporation se comporte en larbin obséquieux fatalement toute la corporation finit par être considérée comme un ramassis de larbins obséquieux.
hey, what did you expect comme disait Uma Thurman dans la pub Schweppes...
Écrit par : Popeye | 02/12/2022
Kobus van Cleef > Oui. Par méfiance, s'il y a rancœur c'est qu'il y a eu des raisons alors pourquoi les différents ne reviendraient-ils pas ? Celui qui s'est mal comporté ne peut-il pas le faire à nouveau ?
Ensuite parce qu'il est difficile de revenir sur ce qu'on a cru juste un moment, de renier ce qu'on a fait ou dit.
Popeye & Blumroch > Voir le commentaire ci-dessus à Kobus.
Écrit par : Pharamond | 02/12/2022
@Pharamond : "il est difficile de revenir sur ce qu'on a cru juste un moment, de renier ce qu'on a fait ou dit."
Reconnaître ses erreurs ou torts serait pourtant, à en croire les guides de management ou de développement personnel, la marque de l'intelligence ou de l'honnêteté -- de la *décence* au vieux sens latin. Rien alors que de normal si politicards, journalopes et crétins se refusent à pratiquer l'exercice, ou alors à la manière des jésuites. Dans "Pouf pouf, ou : de l'autocritique", Fruttero & Lucentini ont -- ou a -- tout dit sur les ceusses, généralement collectivistes, qui simultanément *assument* et font semblant de présenter de vagues excuses, toujours pour aller d'un reniement à un autre, d'une saloperie à une autre, avec bonne conscience, osant se dédouaner en prétendant qu'à chaque fois qu'ils étaient contraints par la vérité du moment -- comme si la vérité était temporaire, avec date limite d'utilisation optimale. Ils peuvent ainsi se fabriquer des colliers de perles justificatrices d'un orient médiocre et menteur, savourant simultanément plusieurs petites joies : avoir mal agi sans jamais en subir les conséquences, et surtout berner les candides en prétendant regretter un peu, tout en se disant victimes des circonstances.
C'est bien facile.
Écrit par : Blumroch | 02/12/2022
Blumroch >Je parlais à propos de ceux "d'en bas" pas des pervers et des lâches "d'en haut" qui sont irrécupérables quoiqu'ils puissent dire.
Écrit par : Pharamond | 02/12/2022
@Pharamond : Je pensais bien aux deux catégories. ;-) Ceux qui obéissent aux ordres ne valent pas mieux que ceux qui les donnent, surtout dans un monde qui fait l'éloge de la désobéissance.
Écrit par : Blumroch | 02/12/2022
Blumroch > Sans vouloir les disculper j'ai tout de même plus d'indulgence pour "ceux d'en bas".
Le monde actuel est schizophrène.
Écrit par : Pharamond | 02/12/2022
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