Rien : Guerre civile et yaourt allégé (3)

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29/12/2021

Rien

19:11 | Lien permanent | Commentaires (14)

Commentaires

C'est du B...onnal.
Chez nos chers krontemporains ayant modifié la traditionnelle courbe de Gauss de répartition du Q.I., les raisons du désastre tiennent non seulement au manque de courage mais aussi et surtout au manque d'intelligence, laquelle est l'aptitude à discerner les faits importants puis à les relier pour former "de longues chaînes de raisons". C'est ça, "inter legere".
Rien à voir avec la "société de consommation".
En attendant, quand on a formulé ce diagnostic pour la énième fois, on est bien avancé.

Écrit par : Blumroch | 29/12/2021

Blumroch > Je ne suis pas sûr, pour se révolter il faut mettre dans la balance ce que l'on peut perdre et ce que l'on peut gagner. Formatée par le Système la population a du mal à distinguer les réels dangers et pour l'instant la société de consommation lui donne encore une impression d'abondance qu'elle ne voudrait pas perdre pour lutter contre une menace hypothétique. Dans cette histoire le courage a son importance et l'intelligence n'explique pas tout.
Diagnostic ni pire ni meilleur que dans la plupart des blogs de notre bord.

Écrit par : Pharamond | 29/12/2021

@Pharamond : On a toujours quelque chose à perdre, à commencer par la dignité. Révolte et révolution ne sont pas affaires de bilans comptables, encore moins d'estimations des bénéfices et des risques : à ce compte, comme on risque toujours de perdre la vie (censée être la valeur suprême), ce serait motif à tout accepter jusqu'à la fin des temps.
Le lavage des cervelles, souvent invoqué pour expliquer la placidité bovine du troupeau d'esclaves, suppose l'existence de ces cervelles dont, justement, nos chers krontemporains sont privés par nature ; s'ils en étaient équipés, ça se saurait, d'autant que la menace n'est pas hypothétique : à preuve, nous sommes un certain nombre de par le monde, de formations et même de caractères différents, à l'avoir identifiée depuis un certain temps déjà.
Le temps des diagnostics, plus ou moins précis, est passé. Les bibliothèques en sont remplies : livres et articles décisifs permettent aux intellectuels de se faire plaisir et de se croire très intelligents (alors qu'au mieux ils ne font preuve que d'un solide bon sens), à l'avant-garde d'une armée sans troupes ni stratèges. Le cinéma de la métapolitique et du combat culturel, c'est du cinéma. Mieux vaudrait trouver un plan d'action énergique et impitoyable -- comme celui qu'on applique méthodiquement en face. On surestime l'efficacité de la plume quand vient le temps du glaive.
Et même ce qui précède, d'ailleurs... ;-)

Écrit par : Blumroch | 29/12/2021

Blumroch > Bien sûr que l'on a toujours quelque chose à perdre, je ne dis pas la contraire, c'est pour cela qu'il faut procéder à la "pesée". Evidemment l'étalonnage de la balance varie selon les époques et le courage inhérent à celle-ci... ainsi qu'avec ceux qui donnent les mesures obtenues.

J'ai lu quelque part que l'évolution a prévu une marge d'anormaux, de dissidents, de téméraires, de dépressifs, d'originaux, de poètes, etc. chargée de faire évoluer la normalité - dans le sens de la moyenne du plus grand nombre - en prenant des chemins inusités ou interdits quitte à périr. Pas toujours par courage, d'ailleurs, mais par inadaptation. Une frange maudite, sacrifiée. Beaucoup de tentatives restent vaines - peu importe à l'échelle de l'humanité - mais parfois... L'intelligence a son importance, mais n'est pas primordiale.
La tyrannie est vieille comme l'humanité, mais cette adaptation sanitaire est inédite. Devant mon clavier puisque tout aurait été dit et vu que je n'ai pas de solution et qu'il ne semble pas en exister il ne me resterais plus qu'à fermer mon blog et à passer à autre chose.