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20/12/2021

Pépiements (19)

- L'Union Européenne ne donne pas les résultats espérés.

- Il faut "plus d'Europe".

 

- La présence en grand nombre d’étrangers pose des problèmes de coexistences avec les autochtones.

- Il faut plus immigration.

 

- La vaccination anti-Covid n'arrive visiblement pas à enrayer l'épidémie.

- Il faut piquer plus de monde et plus souvent.

 

Est-ce qu'en psychiatrie cette attitude a un nom ?

Commentaires

socialisme ! :-D

Écrit par : EQUALIZER | 20/12/2021

@Pharamond : Le premier exemple du principe "moins ça marche, plus il faut insister" est parfaitement choisi.
Le deuxième, moins, puisqu'on connaît la réponse : moins d'autochtones, nettement moins d'autochtones et même, de préférence, plus le moindre autochtone.
Quant au dernier, il me semble sans objet, puisque la question n'est pas d'enrayer la propagation d'une épidémie -- d'ailleurs insignifiante comparée à bien d'autres maladies.
C'est le refus du réel poussé à son paroxysme : l'hystérique dépeinte par Juvénal qui entend que son caprice tienne lieu de loi.

Écrit par : Blumroch | 20/12/2021

@Pharamond : Une certaine Gabriela Manzoni a repris l'art facile du détournement néo-situationniste, jouant sur le contraste entre une image de bande dessinée et une formule ordinairement empruntée aux grands moralistes classiques. L'une de ses meilleures trouvailles, que je ne suis pas arrivé à retrouver, montre une jeune femme élégante, qu'on devine cruelle, adresser ce conseil à une autre, désemparée : "Echouez encore, très chère. Echouez mieux."
Ce serait une autre manière, mais trop intelligente, d'interpréter la persévérance diabolique dans l'erreur.

Écrit par : Blumroch | 20/12/2021

EQUALIZER > Effectivement le gauchisme est une maladie mentale qui brouille la vue, l'ouïe et l'esprit.

Blumroch > Je voulais parler de la "logique" superficielle que chacun peut constater s'il s'en donne la peine. Nous savons de notre côté que les trois exemples participent au même but : notre annihilation et l'avènement de leur tyrannie.

Écrit par : Pharamond | 21/12/2021

Les deuxième et troisième exemples relèvent de la volonté déterminée d'agir contre l'intérêt de la population. C'est la définition de la tyrannie.

Écrit par : Sven | 22/12/2021

@Sven

Le premier exemple lui aussi. :-D
C'est ABSOLUMENT la même structure d'argument que pour le communisme:
Si ça ne marche pas c'est que ce n'est pas le VRAI communisme (la *vraie* Europe...)

Écrit par : realist | 22/12/2021

Sven > Heureusement que l'UE c'est pour notre bien ;-)

Écrit par : Pharamond | 22/12/2021

Syndrome de Ganser ?

En fait je doute que l'on puisse caractériser l'idéologie comme étant une maladie mentale stricto sensu. C'est plutôt une lutte du sujet pour maintenir devant les autres l'illusion de la cohérence.
Mentir, refuser l'évidence, refuser les conclusions logique et, c'est le point le plus important, obtenir une validation collective est un moyen facile d'éviter un effondrement psychique majeur.

Ce n'est pas encore la folie. C'est une stratégie de maintien du sujet morcelé. La folie vient après.

Écrit par : Il Popolo d'Italia | 23/12/2021

Il Popolo d'Italia > Ma question était une boutade. Il ne faut pas confondre l'élite progressiste qui est un mélange d'illuminés et d'affairistes, mais qui sait très bien pourquoi elle persévère malgré le désastre, et la base progressiste, bobos et autres, qui, eux, sont réellement atteints d'une maladie mentale. Même témoins ou victimes de la faillite du système il continue à clamer leur foi dans le progrès.
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2017/09/08/il-n-y-a-de-systeme-que-le-systeme-5977984.html

Écrit par : Pharamond | 23/12/2021

Une boutade oui mais je pense que la question sur l'idéologie en psychologie est une majeure question. Il ne sert à rien de s'interroger sur la personnalité autoritaire (Milgram) si on ne s'interroge pas sur la personnalité obéissante (Ash) mais surtout il faudrait en premier comprendre comment ça se passe dans la tête quand, sur un point précis pas tous, la tête peut se passer de la logique et de la cohérence. Refuser de voir ce que l'on voit. Je ne suis pas sûr du tout que la religion marche comme ça. En fait la religion doit sans cesse englober, expliquer le réel. Elle ne le nie pas.
Comment ça marche l'idéologie?

Écrit par : Il Popolo d'Italia | 23/12/2021

Il Popolo d'Italia > Plus que la soumission à l'autorité c'est la soumission au groupe qui importe, surtout dans une démocratie. L'être humain est un animal grégaire, si le pouvoir arrive à déboussoler le plus grand nombre il en fera de parfaits agents de sa politique.
Il reste cependant le mystère de l'attitude des parents de victimes ou même de victimes elles-mêmes et dans ce cas je ne vois qu'une forme de foi quasi religieuse pour ne plus discerner l'évidence, pour passer outre sa douleur et pour croire à des chimères que la réalité réfute régulièrement.

Écrit par : Pharamond | 23/12/2021

Les commentaires sont fermés.