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17/12/2021

Pépiements (18)

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Pendant la Seconde guerre mondiale les équipages américains s'en allaient anéantir les villes ennemis et leurs habitants avec des personnages de dessins animés et des jolies filles peu vêtues peints sur le fuselage de leurs bombardiers. Il est permis de penser que l'esprit actuel est en partie né à cette époque : infantilisation, mièvrerie, vulgarité, bonne conscience, cynisme et mauvaise foi au service du plus fort avec l'assentiment général puisque l'autre c'est le diable.

 

Commentaires

@Pharamond : Je crois me souvenir que les magazines réservés aux soldats ricains proposaient, pour l'essentiel, des bandes dessinées, quand ceux destinés aux soldats allemands proposaient des textes de bonne tenue intellectuelle (si on en croit Edwige T. dans un bouquin consacré à un ordre de prêtres guerriers amateurs de runes).
Fruttero et Lucentini avaient fort bien dit les apparition et triomphe de la mièvrerie et de la sensiblerie dans un texte intitulé "Heil, Shirley !", consacré à cette abominable Shirley qui allait devenir une sainte du Temple[1] de la Kronnerie moderne.

Avec ça, y'a quand même quelques exemples de Nose Art qui sont regardables. ;-)

[1] Split name. ;-)

Écrit par : Blumroch | 17/12/2021

On revient toujours au déclin de l'occident. Si les perfides d'Albion s'étaient occupés des puritains comme ils ont su si bien le faire avec d'autres populations, au lieu de les laisser faire souche sur l'autre rive de l'Atlantique, nous n'en serions pas là.

@ Blumroch

Dali avait bien compris ce qui se dissimulait derrière la mièvrerie:
https://external-preview.redd.it/lkE95o9gP3cyvBhO8-VlGv1KnxcRWHNdc_Gsb9FDoz0.jpg?width=960&crop=smart&auto=webp&s=b225aed3a30afe23ed31f08c98ed3d30f8063e3c

Écrit par : Sven | 18/12/2021

Les vils ennemis ou les villes ennemies ? :)

Écrit par : Fredi M. | 18/12/2021

Edwige T. ;-) très belle dédicace du livre ;-)

Écrit par : EQUALIZER | 19/12/2021

Blumroch > Le nose art dépend du talent du peintre à l'ouvrage et il y en a de très beaux exemples, mais là n'est pas la question : Hollywood produit encore de bons films...

Sven > Nous faisons aussi bien sans puritains.

Fredi M. > Les deux mon capitaine ;-)

EQUALIZER > Mais qui est cette mystérieuse Edwige T. ?

Écrit par : Pharamond | 20/12/2021

@Pharamond : "Edwige ou les croisades" (évitons d'attirer l'attention du véritable OEil de Sauron) a écrit un livre consacré à un ordre monastique disparu, ordre qui utilisait à l'occasion quelques vieux symboles plutôt runiques.

Écrit par : Blumroch | 20/12/2021

Blumroch > Je sèche, mais ce n'est pas grave, tu m'en diras plus en direct.

Écrit par : Pharamond | 20/12/2021

@Pharamond : Je viens de vérifier que Gougueule dénonce, interrogé avec "Edwige ordre". ;-)

Écrit par : Blumroch | 20/12/2021

Blumroch > Merci. Je connaissais le livre (mais sans l'avoir lu), mais le nom de son auteur m'avait échappé.

Écrit par : Pharamond | 20/12/2021

Sans américanisation de notre société, nous n'en serions pas là.

Écrit par : Sven | 20/12/2021

Sven > Mais qui résiste encore à cette américanisation ?

Écrit par : Pharamond | 21/12/2021

Résister maintenant à l'américanisation est inutile : le mal est fait, irréparable.
Quand leurs prévisions sont démenties par la réalité, les escrocs astrologues malins invoquent toujours la force inattendue ou sous-estimée d'un aspect mineur négatif ayant entravé ou anéanti l'action de tous les aspects réputés favorables. Le client, gogo dans l'âme, accepte cette explication et revient alimenter la rente ("L'injection n'a pas fonctionné ? La prochaine marchera mieux. Et la suivante mieux encore. Et la suivante...")
L'air de rien, c'est une leçon : dans une évaluation par anticipation, le moindre caractère négatif devrait l'emporter sur tous les éventuels côtés positifs. Agir ainsi, après la deuxième grande guerre suicidaire occidentale, était le seul moyen d'éviter une double colonisation -- économique et culturelle. Toujours se méfier d'une main tendue, surtout sous prétexte humanitariste, car un allié de circonstances n'est pas nécessairement un ami. J'ai déjà eu l'occasion de signaler l'excellente nouvelle de Poul Anderson, "The Helping Hand" (a.k.a. "La main tendue") qui illustre ce principe au point de dispenser de faire le relevé des exemples réels, trop nombreux. Ce grand classique, avec d'autres, figure à bon droit dans l'anthologie "Political Science Fiction" du compilateur Martin Greenberg :
https://jerryshouseofeverything.blogspot.com/2021/11/forgotten-book-political-science-fiction.html

Écrit par : Blumroch | 21/12/2021

Blumroch > Dans l'état où se trouvait la France au lendemain de la guerre il était difficile de ne pas accepter d'aide de l'extérieur. Mais peut-être était-il possible de ne pas aller de renonciations en compromissions depuis.

Écrit par : Pharamond | 21/12/2021

@Pharamond : Aurais-je été aux commandes que j'aurais refusé. On ne dîne pas avec le diable, comme on ne parle pas aux démons. On commence par céder sur un point présenté comme mineur, et on finit esclave. C'est le principe de l'interrogatoire exposé par tous les spécialistes, connus ou non : si l'interrogé répond à une question, il répondra à toutes. C'est pourquoi, en temps normal, face à un inquisiteur ou un journalope, on se borne à décliner ses nom et matricule. ;-)
Je n'ai pas dit que c'était facile.

Écrit par : Blumroch | 21/12/2021

Blumroch > Sur le principe je suis d'accord, mais n'oublions pas, non plus, que la France était "occupée" par les armées alliées.

Écrit par : Pharamond | 21/12/2021

@Pharamond : Je sais, comme je sais qu'on ne peut reprocher à CdG qu'une seule bonne action : avoir écarté le spectre de l'AMGOT et de sa monnaie d'occupation. D'un autre côté, qu'est d'autre le dolleuro ?

Écrit par : Blumroch | 21/12/2021

Blumroch > Je ne suis pas historien, mais vu la situation de Gaulle a peut-être pas trop mal joué même en laissant un parti communiste puissant pour peser dans la balance. Ses successeurs n'avaient pas les mêmes pressions et pourtant l'appât du gain, une idéologie progressiste délétère et un manque de courage nous a menés où nous en sommes.

Écrit par : Pharamond | 21/12/2021

@Pharamond : Je ne suis pas historien et je n'irai pas paraphraser Gaxotte, Bardèche et Laurent, mais avoir laissé le champ libre aux menées communistes était une erreur et même un crime : ces tarés ont pu jeter les fondements de leur domination sur les faibles d'esprit.
C'est là qu'on voit la nécessité des historiens, qui peuvent changer le passé à leur guise, quand les dieux eux-mêmes n'en ont pas le pouvoir (le mot n'est pas de moi).
Quand on est faible, on doit être intransigeant et proposer du sang, de la sueur et des larmes. Le confort, c'est bien ; la dignité, c'est mieux (j'en parle d'expérience, à mon petit niveau).

Écrit par : Blumroch | 21/12/2021

Blumroch > La population était saturée de la violence et n'aspirait qu'à la paix. C'était bien sûr une erreur, mais je suis mal placé pour dire, assis confortablement devant mon clavier, ce qu'il fallait faire à l'époque alors que le pays n'était que ruines et misère pour le plus grand nombre.

Écrit par : Pharamond | 22/12/2021

@Pharamond : Je tiens que la reconstruction pouvait se passer de communistes, et ça, c'est intemporel. L'adhésion aux délires marxistes, marxiens et marxisants, c'est éliminatoire. Suffit d'ailleurs de voir leur héritage en philo et en lettres : rien, rien de rien.
Je n'irai toutefois pas rédiger l'uchronie correspondante. What for ?

Écrit par : Blumroch | 22/12/2021

Blumroch > Je suis d'accord, nous payons encore les idées délétères du marxisme que paradoxalement le capital utilise abondamment aujourd'hui grâce aux progressistes. Volkoff disait que la bête était morte mais que son venin circulait toujours.

Écrit par : Pharamond | 22/12/2021

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