statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/05/2021

Chronique du temps de la Covid-19 (62)

OPINIONS - CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19

Covid-19 : la France a-t-elle trop de lits de réanimation ?

Depuis le début de la pandémie, les confinements ont été déclenchés quand les services de soins intensifs étaient proches de la saturation. Le bilan humain aurait-il alors été moins lourd si le pays comptait moins de lits de réanimation ? Cette question, avant tout théorique, éclaire les choix de l’exécutif.

Par Hervé Morin

Publié le 11 mai 2021 à 05h00 - Mis à jour le 11 mai 2021 à 15h48 - Lecture 4 min.

Analyse. Depuis des mois, le front de la « guerre » contre le Covid décrétée par Emmanuel Macron semble se concentrer sur les services hospitaliers, sommés de tenir face aux assauts du coronavirus, les soignants-grognards en première ligne devant la cavalerie vaccinale. Le bilan officiel de plus de 105 000 morts du Covid-19 aurait-il été moins lourd si la France comptait moins de lits de réanimation ? N’aurait-il pas alors été impératif d’intervenir plus en amont pour réduire le nombre d’hospitalisations, ce qui se serait mécaniquement traduit par moins de décès ?

Des modélisations abordent cette question par un autre versant, celui – crucial – du moment des mises en place des confinements. L’épidémiologiste Mircea Sofonea et ses collègues de l’université de Montpellier estimaient, en mai 2020, que si le premier confinement était intervenu une semaine plus tôt, il aurait suffi de 1 500 lits de réanimation, bien en deçà des 7 148 patients en « réa » au pic épidémique, le 7 avril, et 13 300 personnes de moins seraient mortes du Covid-19. S’il avait été décidé une semaine plus tard, 32 000 lits auraient été nécessaires, entraînant une surmortalité de 53 000 morts par rapport au bilan du printemps 2020.

De moindres capacités de réanimation auraient-elles sauvé des vies en hâtant les confinements ? Les épidémiologistes sont partagés sur la question, avant tout théorique. « Cela peut sembler paradoxal et contre-intuitif mais c’est une réalité, estime Pascal Crépey (Ecole des hautes études en santé publique, Rennes). Cela revient à abaisser les seuils à partir desquels on déclenche des mesures fortes de contrôle de l’épidémie, confinement ou autre. Or plus ces mesures sont prises tôt, moins on laisse l’épidémie se propager, moins il y a de décès. » A l’inverse, souligne-t-il, si la surcharge des services de réanimation sert de boussole, si l’on avait pu accueillir deux fois plus de patients en réanimation, comme certains l’ont parfois préconisé, on aurait attendu encore plus avant de casser la dynamique épidémique, avec les conséquences que cela entraîne en termes de mortalité.

[...]

Cet article dans paru dans Le Monde me laisse perplexe. J'ai beau m'attendre à tout, "ils" arrivent encore à me surprendre. Il ne s'agit seulement que du début la suite étant réservée aux abonnés, mais je crois que l’essentiel y est dit.

Commentaires

On peut aussi supprimer les hôpitaux pour n'avoir plus le moindre malade à enregistrer. D'ailleurs, les riens et autres gueux surnuméraires dont le régime veut l'anéantissement rapide n'ont pas à être soignés. Seuls les hiérarques, les envahisseurs et les supplétifs auront droit à des euromaisons d'eurorecouvrement de l'eurosanté.
Le même raisonnement délirant (la vraie logique se moque de la logique, et 2+2=5 est une convention comme une autre) peut s'appliquer à tous les services prétendus publics, dont les crapules de Bruxelles veulent la peau.
Seul souci : comment justifier alors les prédations fiscales ? Eh, parce qu'il faut bien voler de l'argent quelque part pour entretenir la nomenklatura et ses électeurs.

Écrit par : Blumroch | 16/05/2021

Bizarrement (?) les cliniques privées qui étaient prêtes à accueillir les malades , sont restées vides pendant que le secteur public était saturé comme celà est le cas depuis une bonne dizaine d' années (minimum !) volonté de nuisance criminelle ou incompétence ou les deux ?

Écrit par : EQUALIZER | 16/05/2021

"abaisser les seuils à partir desquels on déclenche des mesures fortes de contrôle"

Belle formule : "mesures fortes de contrôle". La novlangue démocratique accouche chaque jour d'un monstres nouveau et plus immonde.

M'aurait-on confié — hypothèse – à moi, de fixer (c'est-à-dire "abaisser") ce "seuil", toutes ces ordures, oligarches totalitaires ET très communautaires, avec leurs larbins bourgeois gauchistes et cathos-zombies, tous auraient fini dissous dans l'acide dès 1981 !

La France a-t-elle suffisamment de stock d'acide ?

Écrit par : Dia | 17/05/2021

Puisqu'on parle de disposer de cadavres, cette horreur découverte via Bonnal :
https://www.naturalnews.com/2021-05-17-20-us-states-liquefy-vaccine-murdered-people-and-spread-their-flesh-goo-on-food-crops.html
A chaque jour sa nouvelle horreur dans le registre *Soylent Green*. Si c'est vrai, évidemment ; si c'est faux, cela se fera.

Écrit par : Blumroch | 18/05/2021

Cet article part du postulat que le confinement freine/enraille l’épidémie. J'aimerais que M. Morin me le démontre ou me site ses sources...
Il oublie de dire que l'affluence en réanimation est proportionnelle à l'interdiction de soigner en médecine de ville aux premiers symptômes
Que la saturation des services de soins intensifs est une constante hivernale plus ou moins prononcée due aux infections "de saison".
M. Morin voulait sans doute démontrer la malveillance manichéenne du gouvernement qui, conformément au projet, instrumentalisait les données pour créer cette pandémie hystérique et ses restrictions de liberté.
Projet de contrôle des individus par l'informatique. Le passe sanitaire n'étant qu'une étape...

Écrit par : Cochise | 19/05/2021

Blumroch > Supprimer les hôpitaux, j'y avais aussi songé en lisant l'article, en voilà une bonne idée, économique et prophylactique si tout le monde reste en conséquence cloitré chez soi. C'est peut-être l'idée ultime après tout.

EQUALIZER > Une "bizarrerie" parmi tant d'autres depuis le début de cette "pandémie"...

Dia > Oui, avec des sophistications langagières c'est tout de suite plus acceptables.
S'il n'y a pas assez d'acide on les compostera.

Cochise > Eh bien, c'est dans l'article, c'est un certain Pascal Crépey de Ecole des hautes études en santé publique de Rennes. Ce qui en impose, non ? Non.

Écrit par : Pharamond | 19/05/2021

c'est marrant, dans certains (et rares) pays où l'on n'a pas confiné, il n'y a pas eu cette explosion des hospitalisations. La question est donc de savoir si ce n’est pas le confinement qui crée le problème comme l'avait d'ailleurs suggéré Véran en Mars 2020 dans une vidéo qui a dû disparaitre de YT

Écrit par : Paul.Emic | 30/05/2021

Paul.Emic > Je n'ai pas la vérité en poche, mais cette affaire
semble foireuse depuis le début.

Écrit par : Pharamond | 30/05/2021

quoi qu'on pense de la nocivité de cette maladie, il est difficile de ne pas voir qu'elle est instrumentalisée à des fins qui ne me paraissent pas philanthropiques

Écrit par : Paul.Emic | 31/05/2021

Paul.Emic > je suis d'accord, il y a bien une épidémie, mais l'ampleur, la dangerosité, les moyens réels pour la combattre, tout est flou et dans le flou se cache la malveillance.

Écrit par : Pharamond | 31/05/2021

Les commentaires sont fermés.