19/01/2021
Imagerie (6)
De l’après-guerre aux années 70 aucune classe ne pouvait se passer des incontournables affiches pédagogiques. La boutique en ligne Affiches scolaires en commercialise quelques-unes.
Une cour d'école dans les années 50...
21:25 | Lien permanent | Commentaires (31)
Commentaires
On dirait les images d'une grande civilisation...
Écrit par : Fredi M. | 20/01/2021
Oubliez
Oubliez tout ça
Oubliez vite !
Ça n'a jamais existé
Jamais !
Écrit par : Kobus van Cleef | 20/01/2021
@ Kobus van Cleef :
Un phantasme de moisis en quelque sorte...
Écrit par : Fredi M. | 20/01/2021
@Kobus van Cleef : Kamerad, j'ai failli laisser hier un commentaire comparable au vôtre. Le monde normal n'a *jamais* existé que dans nos imaginations romanesques. History is Crap. Progressismus über Alles !
Écrit par : Blumroch | 20/01/2021
Fredi M. > Oui, une civilisation de race blanche comme l'image tendrait à faussement le montrer, les intellectuels nous ayant démontré définitivement le contraire puisqu'il y a eu Alexandre Dumas et les tirailleurs sénégalais.
Kobus van Cleef > merci, parfois j'ai la nostalgie d'un monde qui n'est qu'un fantasme de... comment dire ?
Écrit par : Pharamond | 20/01/2021
Le progressiste n'est qu'un communiste comme un autre
Sur les alboumes de famille de la vronze d'avant, il noircira les visages ( et les mains et les corps, enfin, ceux que nous serons, dans l'avenir, autorisé à voir dévoilés) comme autrefois le communiste découpait la tête de kamenev après celle de Trotski et avant celle de iogoda
Le progressiste n'est qu'un petit plagieur d'enluminures
Même pas bon à dessiner dans les marges des manuscrits
Même pas bon à réécrire sur les palimpsestes
Non, tout juste bon à coller des gommettes sur les visages
En ce sens, il s'apparente à l'enfant roi qui se refuse à acquérir la maturité et qui préfère changer la réalité
Le genre à commencer un jeu par"on dirait qu'on est des coyeboyes et que vous êtes des zindiens...."
Ce postulat accepté, tout est possible
Jusqu'à la fin de la récré
Et pas au delà
Écrit par : Kobus van Cleef | 20/01/2021
Étonnement, ce genre de fulgurance ne m'illumine qu'après un petit rhum ou un cognac
Jamais de ouisquie ( qui a un goût de punaise écrasée)
Pour l'Armagnac, j'ai aimé, mais actuellement, je lui trouve moins de goût que le cognac
Écrit par : Kobus van Cleef | 20/01/2021
Vous me direz qu'à cette heure, un petit verre de rhum, c'est un genre d'abus
C'est vrai
J'ai cependant des circonstances atténuantes que je ne souhaite pas détailler ici
Écrit par : Kobus van Cleef | 20/01/2021
Je confirme la réalité de ce monde, au moins selon mon témoignage personnel. Je précise que la cour ne mêlait pas autant les deux sexes auxquels des préjugés, hérités de la première lettre de saint Pierre, attribuaient des jeux différents, des plus brutaux desquels il importait de préserver le « sexe plus faible ». Ils étaient donc séparés par un partage transversal, défini par le portillon menant à la mairie, à l'étage de laquelle se trouvait le logement de fonction du ménage que formaient le maître et la maîtresse, eux-mêmes de « sexes opposés », comme chez Guy Béard. La ligne, un peu comme l’équateur de nos manuels, était au vrai imaginaire, mais néanmoins visible pendant une partie de l'année, plutôt durant la saison froide et humide, le tuyau de chauffage qui la suivait à quelque profondeur sous le sol de terre battue traçant alors une bande plus claire de terrain moins humide.
Je reconnais aussi les "cabinets", mal défendus par des portes sans serrures qui incitaient les écolières, mais non les garçons moins affectés par ces pudeurs, à laisser devant la porte une de leurs camarades en faction pendant qu'elles occupaient les lieux. Ceux-ci, simplement agencés "à la turque" et simplement maçonnés de ciment, dégageaient en toutes saisons de forts remugles alcalins émanant de la fosse souterraine, à laquelle le rude et béant orifice maçonné de ciment était raccordé sans détour.
La jeune femme accompagnant son enfant pourrait être ma mère, dont les opinions réactionnaires ne l’empêchaient pas nouer chaque jour à la sortie des classes une conversation cordiale avec l’institutrice, aux idéaux socialistes afférents à sa fonction. Des convictions communes, sans doute inconsciemment kantiennes, les rapprochaient sur les principes convenant à la bonne éducation juvénile. Bref, cela formait une civilisation sainement multiculturelle.
Écrit par : Nathanaël | 20/01/2021
Kobus van Cleef > Les progressistes sont des enfants, des enfants pourris-gâtés, c'est malheureusement exactement cela. Mais un monde imaginé ne peut tenir bien longtemps, hélas ils nous ont embringués dans leur jeu.
Moi, j'aime la plupart des alcools de ce genre. Le whisky j'ai longtemps eu du mal, mais je trouve maintenant certains excellents. J'ai même découvert que la vieille téquila, pas l'immonde tord-boyaux commercialisé dans les supermarchés et les bars, pouvaient être très buvable. Les vieux rhums peuvent être délicieux surtout ceux venant d'endroits plus surprenant que les Caraïbes ; Pérou, Philippines... Bien sûr, les Cognacs (bien que trop onéreux) et les Armagnacs.
Parfois un petit verre... Quoi qu'il en soit je vous souhaite bon courage.
Écrit par : Pharamond | 20/01/2021
Nathanaël > Merci pour ce joli témoignage. J'ai éyé scolarisé un peu plus tard, mais début 70 il restait encore beaucoup de l'école à l'ancienne même si une petite télé avait fait sont apparition en CM1-CM2 pour regarder des documentaires.
la version apartheid :
http://affichesscolaires.fr/wp-content/uploads/2020/07/0190731A-A19D-4A88-BAF7-E92B485106A5.jpeg
Écrit par : Pharamond | 20/01/2021
Remarquons quand même que dans la version "sexes mélangées" (équitable, diraient les bobocrates aujourd'hui) les groupes sont formés soit de garçons, soit de filles.
Il manque dans les deux versions, la fille ou le garçon tout seul, adossé, à un mur et regardant les autres d'un air méprisant (quelle bande de c***) ou envieux (pourquoi personne ne veut jouer/causer avec moi ?).
Il manque aussi, sortant des cabinets, la fumée de la gitane maïs du grand Jean-Michel (17 ans aux fraises et redoublant du certif) cigarette qu'il tient dans la main gauche, celle de droite étant occupée à... autre chose (de son âge)...
Écrit par : Martin-Lothar | 21/01/2021
Aux précisions fournies par Martin-Lothar, j'irais bien ajouter celle-ci : manque aussi celui qui est plongé dans un livre. Si on ne le voit pas, c'est qu'il est resté en classe, enfin seul, momentanément délivré de l'importune présence de ses condisciples.
Écrit par : Blumroch | 21/01/2021
Jamais de ouisquie ( qui a un goût de punaise écrasée)
Diable ! mais où donc le kamrad KVC va-t-il nous chercher ça ? je n' ai jamais reniflé une punaise écrasée .. on n' a pas ça à la maison ! Je ne vais pas vous citer toutes le bonnes marques de ce breuvage divins ... mais quand même ! pur malt ou finement blended hummmmmmm .. le Glenfiddich se laisse bien descendre .. mais j' ai un faible pour le McCallan , et tant d' autres .. Aberlour .. Knockando .. ahh la la !
KVC serait-il béotien en ouisqui ?
Écrit par : EQUALIZER | 21/01/2021
Martin-Lothar > Le dessin est un peu trop idéalisé, sans doute, comme les souvenirs d'enfance. Mais vous faites bien de rappeler l'enfant adossé au mur pour différentes raisons, je m'en souviens, par contre je n'ai pas connu de grand Jean-Michel.
Blumroch > Pas connu de dévoreur de livre non plus, mes camarades étaient très banals.
EQUALIZER > J'avoue n'avoir jamais gouter de punaises écrasées non plus, mais si le whisky bas de gamme est imbuvable j'ai appris à apprécier le vieux whisky sauf le tourbé que je n'aime pas du tout. Mais chacun ses goûts...
Écrit par : Pharamond | 21/01/2021
@Pharamond : C'était autobiographique. ;-)
Écrit par : Blumroch | 21/01/2021
Blumroch > J'avais deviné ;-)
Écrit par : Pharamond | 21/01/2021
il y avait quand même une paille dans le métal, un os, quelque chose qui a fait tout basculer en très peu de temps 40, 50 ans . Les assises de cette belle civilisations étaient déjà sapées.
Écrit par : Paul.Emic | 23/01/2021
Paul.Emic > Bien sûr, mais je reste persuadé que plutôt que de se vautrer dans la société de consommation les Français auraient pu essayer de rester maître de leur destin.
Écrit par : Pharamond | 24/01/2021
Alors là ça fait encore plus longtemps que notre destin nos a échappé j'hésite entre 1792 et 1815
Écrit par : Paul.Emic | 24/01/2021
Paul.Emic > Dans ce cas à quoi bon tenter quoi que ce soit ou même de discuter. Si notre destin nous échappe totalement puisque le mauvais chemin a été emprunté il a trop longtemps. Pourquoi ne pas remonter avant avec la destruction du pouvoir de la noblesse par Louis XIV ou la Réforme ou que sais-je ? Je n'y crois pas, le cap a été franchi plus récemment et nous aurions pu changer y quelque chose.
Écrit par : Pharamond | 24/01/2021
Quelle que soit l'époque où nous nous sommes engagés dans le mauvais chemin, nous aurions pu, peut-être le pouvons nous encore, changer de route, à la condition de comprendre où nous étions engagés
Écrit par : Paul.Emic | 24/01/2021
Paul.Emic > Savoir comment nous en sommes arrivés là est une chose, agir en est une autre. Tu as dit que le destin nous avait échappé il y a plus de deux siècles, j'en déduis qu'il n'y a plus rien à faire.
Écrit par : Pharamond | 24/01/2021
Quelle que soit l'époque, seul un très petit nombre comprend la situation, pressent son développement le plus probable, et voudrait y remédier ; la lutte avec l'immense masse des malfaisants et des krons est inégale, et c'est la défaite assurée. C'est pour cela qu'on peut facilement reprendre des constats du passé pour juger le présent. :-(
Écrit par : Blumroch | 24/01/2021
Blumroch > Je crois de mon côté que malgré la puissance des malfaisants il y a l'immense majorité des indécis et qu'ils peuvent faire pencher la balance. Seulement pour agir on a que de rare fenêtre d'action et qu'il faut savoir les saisir. Aujourd'hui elle ne semble malheureusement plus être ouverte pour un moment.
Écrit par : Pharamond | 24/01/2021
On a pris un mauvais chemin en 1815 puis de nouveau en 1873 et encore avec la colonisation puis encore en 1919 et en 1939 ; on a raté la décolonisation en 54 et 62 on a complètement planté le pays avec les lois de 74 à 76 regroupement familial et avortement et depuis c'est open bar tous les jours.
A chaque fois nous avions l'occasion de reprendre un bon chemin et à chaque fois nous avons choisi la faiblesse et la facilité. La décadence ne date pas de 50 ans, la décadence est plus profonde et la constance que nous avons mise à systématiquement prendre le mauvais chemin peut s'interpréter comme une lassitude d'être Français, c'est normal après le parricide de 1793, mais aussi qu'on nous a bien aidé à prendre les mauvais chemins à chaque fois.
Écrit par : Paul.Emic | 24/01/2021
Paul.Emic > Quand je vois la manière dont les soldats français se sont battus en 14-18 et en 40 je me dis qu'ils ne devaient pas être si las. Qu'une partie de nos élites vendus aient décrété que la nation c'était du passé, oui, mais ce n'était qu'une minorité. Elle a profité du traumatisme de la Seconde guerre et de la société de consommation florissante pour accaparer tous les pouvoirs que la population endormie par des berceuses progressistes a abandonnés sans beaucoup lutter. Le réveil va âtre difficile.
Écrit par : Pharamond | 25/01/2021
note bien que je parle de 19 et non pas de 14. En 14 comme en 40 nos soldats se sont magnifiquement bien battu mais ont quand même bien été trahis par la République et leurs chefs, du moins une partie. Mais un soldat qui se bat n'a pas vraiment le temps d'être las, il pense déjà à survivre, du moins pour la plupart
Écrit par : Paul.Emic | 25/01/2021
Paul.Emic > Je pense tout de même qu'il faut qu'une population ait encore la force de se battre pour monter au front et s'y tenir ; malgré l'interminable guerre des tranchées, malgré les défaites de 40, l'armée française ne s'est pas effondrée. Imagines-tu une mobilisation générale en France aujourd'hui ?
Écrit par : Pharamond | 25/01/2021
ça on est d'accord, aujourd'hui je n'imagine rien, mais en 14 comme en 39, le plan de destruction était moins avancé et le moral n'était quand même plus le même en 39 qu'en 14, une guerre et 20 ans de pacifisme déconstructeur étaient passés par là.
Écrit par : Paul.Emic | 25/01/2021
Paul.Emic > Pourtant en 40, malgré les sabotages communistes, l'incurie de l'état-major et les batailles perdues les soldats n'ont globalement pas démérité.
Écrit par : Pharamond | 25/01/2021
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