02/11/2020
Chronique du temps de la Covid-19 (35)
La ville donnait une curieuse et déprimante impression ce matin alors que je me rendais sur mon lieu de travail : des rues sombres et vides seulement peuplées de quelques silhouettes résignées et masquées, des rideaux baissés à la place de l'animation habituelle ; une vision de ville agonisante, sinon morte.
Au self mes voisins de table - assis à la distance réglementaire, une chaise sur deux - semblent très dubitatifs sur la deuxième vague et le confinement inhérent.
Sur le chemin du retour la réapparition des punks à chiens qui ont dû aller dormir ailleurs et qui semblent se moquer du port du masque comme de leur premier joint animent un peu leur coin de rue.
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