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29/03/2020

Carte blanche (13)

Laissée à EQUALIZER (deuxième partie) :

 

Les rêves cauchemardeux ont ceci de pénibles qu'ils collent aux semelles comme bubblegum... le vieux gars s'était retrouvé dans le potage après le barouf fumant, à tousser bicoze la black-powder bien dosée charge de guerre c'est vite brouillard au Pont de Tolbiac... c'est comme ça que le récit à repris son cours comme il le raconte :

"...La baraque était à l'écart mais quand même, fallait esgourder que la pétarade n'ait pas attirée les mouches à merde. J'ai tout inspecté, jeté un œil dehors... rien. Il faisait pas nuit noire. Le deux rascals étaient bien refroidis... good new ! mais fallait pas traîner et évacuer ce merdier... dans l' ancienne grange qui servait de garage j' avais - parce qu'on ne sait jamais - des sacs poubelles grand format et un tas de trucs qui peuvent toujours servir, dont de la ficelle costaude.

J'ai mis les bottes de caoutchouc, la combi de mécano et des gants de chantier. Manipuler le grand con s'est avéré pénible, le replier en position fœtale, le ficeler Pfff... pis le rentrer dans le sac... c'est pas aussi simple. Au suivant ! même traitement ! faudra nettoyer le raisinet, et le yaourt qui leur servait de cervelle. Heureusement ils s'étaient pas trop épanchés...

J'avais envisagé la situation et préparé le nécessaire, en cas... parce que c'est pas tout de se dire: "s'il arrive ci ou ça je ferai ci ou ça". non, faut être prêt matériellement, et espérer gérer sans tourner comme une poule sans tête. De la mé-tho-de ! keep coll man ! j'ai commencé à rigoler, les nerfs... j'allais pas non plus leur faire une bénédiction à ces deux enculés, s'ils avaient pu j'étais en rondelles sur le carrelage ! alors no remorse !

J'avais gardé le vieux fourgon de récup d'un pépère décédé de longue date et jamais fait les démarches... merci la paplarophobie ! ...et merci au diable pour charger les deux crevures... une planche pour faire monter la mob... le réservoir à moitié plein ou vide ferait l'affaire... le jerricane de vingt aussi.. en route."

 

Histoire... (160)

En juillet 1953 des civils Sud-coréens pris dans la débâcle des premiers mois de la Guerre de Corée sont bombardés et mitraillés par l'armée américaines alors qu'ils fuient l'avance des troupes communistes.

La bande-annonce (en allemand) du film A little pond de Lee Saang-woo sorti en 2009 :

À lire :

L'article Wikipédia Massacre de No Gun Ri

L'article de Libération L'Amérique hantée par les fantômes du pont de No Gun Ri de Patrick Sabatier

 

Robe

Je crois que le confinement commence à agir sur ma raison ; cette nuit j'ai fait un rêve plutôt insolite. Après quelques hésitations et même si je vais peut-être perdre en conséquence des habitués du blog je raconte :

"Je suis chez un tailleur pour essayer une robe sur mesure (oui, vous avez bien lu !) que j'ai commandée. Il me confie à sa vendeuse-couturière pour faire les dernières retouches et nous allons dans la pièce du fond puisque la boutique n'en comprend que deux et qu'elle ressemble, en fait, à un simple appartement avec des piles de tissus et de vêtement en désordre. J'enlève mon pull et mon pantalon que je pose sur une chaise libre et j'enfile la robe. Elle est rose, évasée et s'arrête à la hauteur des genoux (heureusement il n'y a pas de miroir) et je constate que les manches sont très serrés aux poignets. Je fais remarquer que si je ferme les poings cela risque de les déchirer. La couturière me répond mi-figue mi-raisin que je n'ai qu'à pas le faire. Tout à coup je me rends compte que je ne lui ai pas demandé le prix. Elle me répond : « 2 000 € ». Je répète : « 2 000 € ! » (je suis sûr que j'ai dû crier en dormant). Je rajoute que c'est très cher et elle hausse les épaules. Comprenant que je ne peux plus refuser puisque c'est du sur-mesure je commence à paniquer et j’essaie de trouver un moyen de ne pas la payer tout en cherchant mes vêtement pour me rhabiller. J'ergote qu'elle ne m'avait pas donner le prix lors de la commande, que je n'ai rien signé... Elle part me faire un paquet en disant agacée et un peu dédaigneuse « Tout de suite... » Je propose même de régler en quatre fois, ce à quoi elle répond négativement. Résolu à ne pas payer cette robe hors de prix dont j'ignore toujours la raison de l'achat je cherche une solution et j'en viens à envisager de la laisser et de partir que la couturière soit d'accord ou non."

C'est à ce moment que je me suis réveillé. Je n'ai aucune explication pour un tel rêve sinon que j'ai regardé hier soir des sites sur la mode dans les années 50 avant de me coucher.