20/03/2020
Musique (525)
Saga
The snow fell
Chanson crée par le groupe Skrewdriver et reprise par la chanteuse Saga. Est-ce utile de préciser qu'aucun d'eux ne se prétend grand démocrate ?
The snow fell
He sat in a room
In a square of the color of blood.
He'd rule the whole world
If there was a way that he could.
He'd sit and he'd stare
At the minarets on top of the towers.
For he was a beast
As he hatched his new plans to gain power.
And the snow fell
Covering the dreams and ideals.
And the snow fell
Freezing the blood and the wheels.
And the snow fell
They had to keep warm for survival.
And the snow fell
And defeated the beast's only rival.
They took the old roads
That Napoleon had taken before.
They fought as a force of light
Against the darkness in a holy war.
One day they were looking around
And the sun was shining on the cold flowers.
The next day they were freezing to death
In the sleet and the ice cold showers.
And the snow fell
Covering the dreams and ideals.
And the snow fell
Freezing the blood and the wheels.
And the snow fell
They had to keep up for survival.
And the snow fell
Defeating the beast's only rival.
Then came the deadly roads
Back from the steps of their retreat.
The cold racked their bodies
But worse was the pain of defeat.
Many people who had hailed them once
Now turned and looked away.
These people now knew
That the beast was on it's way.
And the snow fell
Covering the dreams and ideals.
And the snow fell
Freezing the blood and the wheels.
And the snow fell
They had to keep up for survival.
And the snow fell
Defeating the beast's only rival.
You finally came back
To the borders of your fatherland.
Now enemies came
Traitors everywhere at hand.
Many people who had fought and died
Knowing that they had to win.
It still sickens my heart
To see the picture of the red flag in Berlin.
And the snow fell
Covering the dreams and ideals.
And the snow fell
Freezing the blood and the wheels.
And the snow fell
They had to keep up for survival.
And the snow fell
Defeating the beast's only rival.
La neige est tombée
Il était assis dans une salle
Dans une pièce couleur de sang.
Il régnerait sur le monde entier
S’il en avait un moyen pour le faire.
Il s’asseyait et regardait fixement
Des flèches au sommet des tours.
Car c'était une bête
Élaborant de nouveaux plans pour accroître son pouvoir.
Et la neige est tombée
Couvrant les rêves et les idéaux.
Et la neige est tombée
Gelant le sang et les roues.
Et la neige est tombée
Ils devaient se réchauffer pour survivre.
Et la neige est tombée
Et a vaincu le seul rival de la bête.
Ils ont pris les vieilles routes
Que Napoléon avait déjà prises.
Ils ont combattu comme une force de lumière
Contre les ténèbres dans une guerre sainte.
Un jour ils regardaient autour d'eux
Et le soleil brillait sur les fleurs froides.
Le lendemain ils étaient gelés à mort
Dans la neige fondue et les averses glacées.
Et la neige est tombée
Couvrant les rêves et les idéaux.
Et la neige est tombée
Gelant le sang et les roues.
Et la neige est tombée
Ils devaient se réchauffer pour survivre.
Et la neige est tombée
Et a vaincu le seul rival de la bête.
Puis vinrent les routes de la mort
Lors des marche de leur retraite.
Le froid s’est emparé de leurs corps
Mais pire fut la douleur de la défaite.
Beaucoup de ceux qui les ont salués
Maintenant se détournaient et regardaient ailleurs
Ces gens savaient maintenant
Que la bête était en chemin.
Et la neige est tombée
Couvrant les rêves et les idéaux.
Et la neige est tombée
Gelant le sang et les roues.
Et la neige est tombée
Ils devaient se réchauffer pour survivre.
Et la neige est tombée
Et a vaincu le seul rival de la bête.
Vous êtes enfin revenus
Aux frontières de votre patrie.
Maintenant les ennemis sont là
Des traîtres partout autour de vous.
Beaucoup de gens qui ont combattu et sont morts
Sachant qu’ils étaient obligés de vaincre.
Mon cœur est encore malade
De voir l’image du drapeau rouge à Berlin.
Et la neige est tombée
Couvrant les rêves et les idéaux.
Et la neige est tombée
Gelant le sang et les roues.
Et la neige est tombée
Ils devaient se réchauffer pour survivre.
Et la neige est tombée
Et a vaincu le seul rival de la bête.
(Traduction très perfectible de Reverso & Pharamond qui ne verrait aucun inconvénient à être corrigé)
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Carte blanche (11)
Laissée à Sven :
Me sachant pratiquant d’un art martial, le camarade Blumroch m’a offert, parmi de nombreux autres ouvrages de sa bibliothèque, les Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon, réunis par Pascal Fauliot et présentés par Michel Random. Après un rappel de l’origine et des différents types d’arts martiaux, ce recueil se décompose en sept parties, chacune sur le modèle suivant : une citation d’un maître fameux (Miyamoto Musashi, le célèbre escrimeur, Funakoshi Gishin, le père du karaté, Ueshiba Morihei, fondateur de l'aikido …) introduisant une notion ou une valeur fondamentale dans les arts martiaux, suivi d’un texte la décrivant et de plusieurs contes et récits illustrant ses différents aspects. Budo - voie des arts martiaux - et bushido - voie du guerrier - sont complémentaires et nécessitent de faire preuve de discipline physique et mentale pour progresser dans leur maîtrise. Suivre cette voie équivaut à gravir une montagne, mesure et précision étant requises pour atteindre le sommet. Pour réussir, il ne faut pas sous-estimer son adversaire mais être capable de dominer sa peur. « Allez au combat fermement convaincus d’être victorieux, et vous reviendrez chez vous sains et saufs » suivant l’antienne du général Kenshin. Ces deux chapitres s’ouvrant sur des épigraphes de Gishin et Musashi sont mes deux favoris. Ils comportent les fabuleux récits du redoutable secret du petit bonze, du condamné à mort ou du maître de thé et du rônin. Le chapitre suivant consacré à la leçon des maîtres zens donne un aperçu de la dimension spirituelle des arts martiaux. Comme chez Sun Tzu, le but ultime est de vaincre sans combattre. La ruse pour éviter le combat, tout comme la démonstration de son habileté pour dissuader l’adversaire peuvent être employées. « La rigidité conduit à la mort, la souplesse conduit à la vie » dit Lao Tseu. Le secret réside dans l’harmonie et la capacité à faire un avec l’univers, ce qui n’est pas sans rappeler la doctrine stoïcienne. Le recueil se termine sur deux profonds récits : le regard désabusé et l’enseignement du vénérable chat. La leçon a tiré du premier est de faire preuve d’une volonté inébranlable : « vous n’étiez décidé qu’à gagner ; j’étais tout à fait déterminé à mourir si je perdais ». C’est sûrement la raison pour laquelle Sun Tzu explique, lui aussi, qu’il ne faut pas pousser à bout un ennemi aux abois. A la fin du second, le vénérable chat conclut qu’il « est difficile de devenir conscient de ce qui est en nous ».
09:03 | Lien permanent | Commentaires (16)