27/06/2019
C'est vu (32)
Prenez deux acteurs comiques britanniques à succès, Nick Frost et Simon Pegg, une histoire à l'anglaise d'adolescent arrivant dans une école prestigieuse, des gags gores ou grivois à l'américaine, un fond démago-écologique, des monstres, confiez ça à un musicien, Crispian Mills, qui se prend pour un réalisateur et vous obtenez Slaughterhouse Rulez, une bouillie immangeable et malodorante. Mais qui autorise tout de même un petit jeu : sur l'image suivante quels sont les éléments qui permettent de déterminer que cet individu est le méchant psychopathe de l'histoire ?
10:45 | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
c'est Caroline Foureste qu'a un peu forcé sur sa teinture ?
Écrit par : Baudricourt | 27/06/2019
@Pharamond : De même qu'une citation de Guillaume Hochepoire dénonce, dans les films américains, l'intellectuel de service, c'est ici l'attitude désinvolte, les mains dans les poches, qui trahit le Dexter dissimulant ses instruments de travail.
Ou alors c'est la blondeur traditionnellement associée à la méchanceté (Jayne Mansfield et Kim Novak, *méchantes* greluches, dirait François Kahn).
Je note que la diversitude est fort bien dissimulée, comme la fameuse image dans le tapis. Le nom du méchant serait-il Henry James ?
Écrit par : Blumroch | 27/06/2019
Baudricourt > Il y a un faux air dans l'expression haineuse, mais non notre pasionaria multitâche a gardé son sexe/genre.
Blumroch > Hormis le fait qu'il ait du sang sur les manches, c'est un hommes et il est blanc, aryen même. Dans le cinéma actuellement cela équivaut aux cheveux noirs et au bouc du fourbe d'antan
Pour la& diversité, nous sommes dans une école britannique soit disant prestigieuse, la présence d'un élève noir suffit donc pour le réalisateur.
Écrit par : Pharamond | 28/06/2019
@Pharamond : Discrètes, les éclaboussures de sang qui ont été utilisés pour des affiches vantant la série *Dexter*. ;-)
Discrète aussi, la diversitude ; trop discrète, même.
Le camarade Baudricourt a raison, mais le méchant a aussi un faux air de Judith Butler. La correspondance entre certaines têtes et certaines lubies, ce n'est pas entièrement faux.
Écrit par : Blumroch | 28/06/2019
l'association gilet cravate?
en gros ,il n'est pas vêtu comme un gueux
Écrit par : kobus van cleef | 28/06/2019
Blumroch > Judith "bute-les" ?
kobus van cleef > Les autres non plus, mais sont côté aryen ne trompe pas. dans le film il est même dit qu'il descend d'une lignée de criminels de guerre. La génétique mon bon Monsieur, et c'est pour cela que certains paient encore pour les crimes de leurs ancêtres sans doute.
Écrit par : Pharamond | 30/06/2019
@Pharamond
C'est bien normal car les descendants des survivants sont plus traumatisés que la moyenne. Cela a été démontré scientifiquement:
Fin du résumé:
https://www.biologicalpsychiatryjournal.com/article/S0006-3223(15)00652-6/abstract
"This is the first demonstration of an association of preconception parental trauma with epigenetic alterations that is evident in both exposed parent and offspring, providing potential insight into how severe psychophysiological trauma can have intergenerational effects".
L'article en entier (accès libre):
https://www.biologicalpsychiatryjournal.com/article/S0006-3223(15)00652-6/fulltext
A noter que c'est publié dans Biological Psychiatry, un journal à forte renommé:
"Biological Psychiatry is one of the most selective and highly cited journals in the field of psychiatric neuroscience. The 2017 Impact Factor score for Biological Psychiatry is 11.982. In the 2017 Journal Citation Reports published by Clarivate Analytics, it is ranked 6th out of 142 Psychiatry titles and 9th out of 261 Neurosciences titles, by Impact Factor. By total citations, Biological Psychiatry is ranked 1st in Psychiatry. It is also the 1st ranked journal in Psychiatry according to Google Scholar (July 2017)".
Et très sélectif:
"Biological Psychiatry's acceptance rate is less than 10%".
https://www.biologicalpsychiatryjournal.com/content/bps-aims
Écrit par : Sven | 30/06/2019
Oui, j'avais lu cela. Grâce à cet étonnant phénomène "scientifique" le décès des derniers survivants ne changement rien aux diverses compensations qui sont dues aux grands traumatisés : des dédommagements pour mille ans.
Écrit par : Pharamond | 30/06/2019
La cerise sur le gâteau, c'est quand même les remerciements:
"This work was supported by National Institute of Mental Health R01 MH64675-01 “Biology of Risk and PTSD in Holocaust Survivor Offspring” and 1RC1MH088101-01 “Identification of an Epigenetic Risk Marker for PTSD” and, in part, by a Grant (5 M01 RR00071) for the Mount Sinai General Clinical Research Center from the National Institutes of Health...
European Research Council starting Grant (Grant #281338) G 3 E molmech, FP7 framework program to EB...
RY and FH are co-inventors of the following patent application: “Genes associated with posttraumatic-stress disorder," European Patent #EP2334816 A1. FH and EBB are co-inventors of the following patent application: “FKBP5: A novel target for antidepressant therapy," European
Patent #EP 1687443 B1".
Cette étude a été financée avec des budgets américains et européens en réponse à des appels d'offre très sélectif comme l'ERC chez nous, et a fait l'objet de dépôt de brevets. Chapeau bas.
Écrit par : Sven | 30/06/2019
C'est le monde idéal pour les maîtres : les esclaves qui paient leurs propres chaînes.
Écrit par : Pharamond | 30/06/2019
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