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18/09/2018

Ministre de la veulerie

Frère Le Drian, accessoirement ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, s'oppose à ce que la Syrie et la Russie, qui s'en contrefichent, donnent l'assaut au dernier bastion de Daech pour éviter, tenez-vous bien, que les combattants islamistes ne se répandent en Europe. Je traduis la pensée du nuisible du quai d'Orsay : puisque nous sommes incapables de garder nos frontières et d'assurer la sécurité de nos concitoyens la Syrie devrait avoir la décence de sacrifier un bout de son territoire pour nous rendre service et éviter que nous perdions les prochaines élections, c'est ce que nous avons fait en France avec certains quartiers pour avoir la paix - même si nous n'avons pas obtenu le succès escompté. D'ailleurs, le territoire national dans un monde destiné à n'accueillir que des nomades...

D'autre part, puisqu'on discute du triste sire je rappelle à ceux qui attentent encore quelque chose du côté des identités régionales que Le Drian est un régionaliste breton et un farouche partisan de l'Europe.

Commentaires

Le Drian est tellement régionaliste breton que malgré 5 années à la Défense et une au quai d'Orsay, la Loire-Atlantique n'est toujours pas dans la même entité administrative que le reste de la Bretagne (et toujours dans une à l'absurdité totale, à commencer par le nom, inadaptée à tous les départements qui en font partis).
Il y a les régionalistes bretons qu'il est de bon ton de dénigrer mais qui, malgré leurs contradictions, auraient pu changer tellement de choses il y a 40 ans s'il n'y avait pas les antirégionalistes. On va les appeler les "gauchistes" tant décriés. Du côté des "fascistes", encore plus insignifiants, à part un pseudo romantisme rebelle, la cohérence est encore plus difficile à trouver. Reste des Le Drian qui n'ont de régionaliste que des promesses électorales mais jacobins jusqu'au bout des ongles.
Si la France est dans cet état, ce n'est certainement pas à cause d'un quelconque régionalisme. Par contre, quand toutes les Provinces se retrouveront dans l'état de l'IDF, ce sera à cause de la France (et d'autres entitités à degrés divers).
Ceux qui tapent sur les régios n'y comprennent pas grand chose. On peut se dire que c'est une impasse. Mais se permettre de le dire quand on estime Le Drian régionaliste, il ne faut pas avoir peur du ridicule.

Écrit par : An | 19/09/2018

Il faut sans doute s'entendre sur la notion de régionaliste, mais il reste que je m'interroge sur les choses qui auraient pu changer il y a 40 ans.

Écrit par : Pharamond | 19/09/2018

Totalement d'accord avec le commentaire précédent. Ne pas confondre les belles déclarations et les actes concrets. Les Bretons continuent à voter socialauds alors qu'ils n'ont jamais rien fait pour la réunification de la Bretagne et la promotion de la langue bretonne à Bruxelles. Ils ont toujours été plus prompts à promouvoir la langue arabe que le breton.

Écrit par : Noone | 19/09/2018

"les pommes de terre pour les cochons , les épluchures pour les bretons" .. on chantait ça à la récré , gamins des années 50 ..

Écrit par : EQUALIZER | 19/09/2018

Noone > Les autonomismes corses pourtant plus influents et virulents s’empressent de faire des déclarations de foi antiracistes dès qu'ils acquièrent quelques pouvoirs institutionnels.

EQUALIZER > Et vous étiez dans quelle région, écolier ?

Écrit par : Pharamond | 19/09/2018

Pharamond > Le Drian est, au mieux, un décentralisateur. Ça ne rentre même pas dans la catégorie "régionaliste" la plus modérée. La "Région française" rapportée à sa démographie a un poids ridicule face à l'état, le Département, la Commune. La décentralisation n'a été qu'un leurre bon qu'à multiplier le nombre d'élus. Si ce n'est une étape pour l'actuelle métropolisation de la France pour supprimer les départements. La dernière réforme territoriale va dans ce sens.
Et si on dit que Le Drian a sauvé la Bretagne, c'est encore une fois pour donner le change. Les Bretons sont beaucoup plus chauvins que régio ou autonomistes et le Drian pouvait dire adieu à la Région qu'il contrôle toujours depuis Paris si une fusion avec les PdL avaient lieu. Jamais il n'a mis sur la table une réunification bretonne alors que c'était l'occasion, d'autant que Ayrault était out. Lui aussi promettant réunification si élection, à ses débuts. Maintenant on a Rugy qui n'a pas encore trahi de ce côté mais n'a pas l'air de mettre une quelconque pression sur un Macron qui, en campagne parlait d'une Bretagne à 5 départements, pour déclarer il y a 6 mois que c'est une question d'arrière-garde.

Quant aux autonomistes corses, je ne suis pas dans leurs têtes et ne connaît que peu le mouvement (soit 100 fois plus que la moyenne), mais ils doivent aussi composer avec la suspicion automatique de racisme. Cela a déjà été extrêmement difficile pour eux d'avoir des miettes de pouvoir (car ils sont loin de l'autonomie) et sans donner quelques gages, auraient-ils pu arriver où ils en sont ? Ou penser à se maintenir. Si vous faites allusion à la proposition d'accostage de l'Aquarius, c'est évidemment pour la galerie. Ils savent que Paris n'acceptera jamais de prendre une décision en réaction. Et quand bien même, la Corse serait considérée comme incapable d'accueillir des migrants et ne serait qu'une étape pour le continent. Et si certains débarqués venaient à rester, l'agriculture locale saurait s'en servir à sa manière. Talamoni parlait d'abord aux Corses, renversant le modèle de donneur de leçon humaniste français qui parle mais n'agit pas, puis aux Français. Le comprendre autrement est une erreur. C'est à la fois se donner une belle image et humilier Paris. Brillant.

Donc je me répète, des arguments contre les régios, il y en a des tas mais ceux qui sont portés par les jacobins, eux-mêmes à l'origine des problèmes ne sont pas recevables.
À ce propos, un Zemmour ne sera jamais rien d'autre qu'une soupape pour relâcher la pression par la nostalgie sans aucune force de proposition que de revenir à un modèle qui a eu une certaine efficacité mais à bout de souffle. Même chose pour un Onfray qui se targue d'antijacobinisme mais dans son bouquin "Libérez les Provinces" glose sur les obscurs anarchistes communards du 19e sans même jamais parler de République Fédérale Française au détour d'un paragraphe ou des minorités culturelles indigènes (et dénigre l'enseignement des langues minoritaires dans d'autres déclarations). Aucune crédibilité. Et c'est la seule personnalité intellectuelle médiatique déclarée antijacobine (y'aurait bien un Perico Legas mais c'est d'abord un critique gastronomique).
Les régios ont peut être les porte-drapeau qu'ils méritent mais faut appréhender la masse d'obstacle à affronter.
Si on devait juger la dangerosité des idées par le degré de mépris, le régionalisme serait alors le plus dangereux de tous. Même diabolisées, les idées nazies sont bien plus connues par la moyenne des gens.

Écrit par : An | 19/09/2018

Personnellement je crois que la première victime de la régionalisation de la France est la nation et non le département. Sinon, je vous remercie pour toutes vos explication, mais je ne comprends toujours pas le but et les réalisations concrètes des régionalistes. Si vous pouvez m'éclairer, je suis preneur.

Écrit par : Pharamond | 19/09/2018

Zemmour ne sort pas du rôle qui lui est dévolu, il sait exactement quelles sont les limites de ses interventions télé, jamais il n’abordera la problématique du soutien apporté par les grandes démocraties occidentales aux djihadistes en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, etc … et financés par les monarchies du Golfe, amis très chers des Occidentaux qui leur vendent pour des centaines de milliards de $ d’armes, de munitions et de matériel militaire de haute technologie chaque année.

Zemmour ne fait qu'accompagner la tendance lourde de la France d'en bas tout en la contrôlant. Tout est là. "J'embrasse mon adversaire pour mieux l'étouffer". Et Zemmour a été sélectionné pour le job.

Écrit par : Noone | 19/09/2018

Cela va sans dire mais va mieux en le drian ;o)

Écrit par : téléphobe | 19/09/2018

Pharamond > Les réalisations concrètes des régionalistes ne pèsent pas lourd, car ils n'ont jamais été au pouvoir.
Ce qu'ils auraient pu faire, parce qu'issus du romantisme du XIXe, c'est préservé un peu plus les paysages, les zones rurales, le terroir et les langues et patois. Ce qui aurait été mieux que rien.
Notamment au niveau du français. À l'avenir, la langue française sera un minimum maîtrisé par l'écrasante majorité sur le territoire français et certains auront un avantage communautaire plus ou moins international (notamment pour l'arabe, même si c'est un sabir d'arabe que l'on entend en France) pour se souder d'autant plus. Les indigènes français n'en seront que plus dilué dans la masse.
Le breton appartient à la Bretagne, le basque à l'Euskadi, le berrichon aux ruraux du Berry. Le français est une langue africaine et marginalement européenne et nord-américaine.
L'hamburger est quand même le plat préféré des Français. Faut regarder la puissance de McDo. Même les Allemands sont bien plus terroirs que nous.
Le Royaume-Uni est un cas à part face à la colonisation culturelle américaine mais est aussi le pays le plus centralisateur avec la France. S'il y a eu dévolution là-bas, c'est par pragmatisme économique, mais c'est quand même difficile de se dire que la France et le Royaume-Uni ne seront pas les pays à tomber le plus lourdement. Or, je me répète, le Royaume-Uni est bien plus logiquement piégé par la mondialisation.
L'idée "France" est plus mortifère que les autres. François Ier (le roi de Villers-Coteret) est le premier roi chrétien à avoir fait une alliance avec une puissance musulmane. Louis XIV, tyran fanatique centralisateur, est à l'origine d'un fonctionnement de l'État catastrophique qui a mené à la Révolution française (et toutes ses conséquences, notamment sur les Chouans, Vendéens mais aussi un peu partout en France puis en Europe).
Il suffit certes de regarder chez nos voisins moins hystériquement centralisateurs pour constater que ça ne suffit pas à empêcher la déchéance européenne mais qu'il y a des brèches de résistance un peu plus nombreuses ou larges chez les Allemands, les Italiens ou les Espagnols.
Ou la Corse. La proportion de Maghrébins en Corse est nettement plus importante que sur le continent. Malgré le nombre, les Maghrébins font profil bas.
Il y a 40 ans, une fédéralisation de la France aurait simplement ajouté un tout petit peu d'espoir à une alternative à la submersion pathétique.
Alors tout ça, c'est trop tard.
Mais un peu de dignité.
Mettre le régionalisme dans le même sac de l'affaiblissement de l'État-Nation France (si la nation française a jamais existé, elle n'a pas duré plus d'un siècle et demi) est pathétique.
C'est comme l'argument du cheval de Troie régionaliste construit par Bruxelles (voire la CIA pour les plus délirants) pour détruire l'État-Nation. Quand on voit le traitement de l'Ecosse et de la Catalogne...
Regardez les prérogatives des Régions de programme, leurs budgets et leurs historicités svp. C'est du cirque. C'est une aberration du début à la fin qui est tellement ridicule qu'on les divise par deux en nombre sur un bout de table après à peine 30 ans.

Noone > De toute façon, un jacobin bonapartiste, vu les conséquences en moyenne désastreuse de ces idéologies, ne peut être qu'un guignol.
Quand à l'illusion de puissance liée à ces périodes, il suffit de regarder une carte. L'État français est depuis 500 ans sur un des territoires physiques le plus EXCEPTIONNEL au monde. Il n'a misérablement jamais réussi à être autre chose que n2.
Rien qu'aujourd'hui, c'est encore le n2 en terme de territoire maritime. C'est déjà pas mal.
Il n'y a pas de Ministère de la Mer.
On en est là.
C'est misérable mais c'est tout simplement logique au regard de l'Idée de la nation française.

Écrit par : An | 19/09/2018

Noone > Je ne crois pas Zemmour auxiliaire volontaire du Système. Il s'interdit des choses pour continuer à vendre des livres et passer dans les médias mainstream, il faut bien vivre, mais il en pense beaucoup plus qu'il n'en dit.

téléphobe > Du verbe "drier" ?

An > En fait le régionalisme c'est beaucoup de bonnes intentions, point. Pour le reste nous n'en saurons jamais rien.
Je ne vois pas comment une France fédérale nous aurait sauver du désastre actuelle.
Les Maghrébins de Corse font profil bas par peur des ratonnades dans un territoire quasi mafieux, la belle affaire ! Jusqu'au jour où ils seront plus nombreux grâce au miracle de leur natalité et je plains les Corses.
Le régionalisme n'est pas spécialement aidé par l'UE, mais les régions oui. Vous remarquerez que tous les mouvements autonomistes ou indépendantistes se sont calmés depuis la montée en puissance de l'UE et l'affaiblissement des nations. Ils cherchent à prendre le pouvoir par les urnes parce que cela leur semble possible et moins risqué que la lutte armée.

Écrit par : Pharamond | 20/09/2018

Pharamond > J'ai bien précisé qu'une France fédérale ne nous aurait pas sauvé du désastre. Seulement dans ce désastre, elle aurait permis un sentiment identitaire plus fort, concret et exclusif que celui de la nation française et par là-même, susceptible de favoriser des rapprochements communautaires plus nets. Sur le référendum écossais, les étrangers ont voté contre l'indépendance.
Si la Corse subit un système quasi-mafieux, j'espère que vous savez qui est Pasquale Paoli, l'honneur de l'Europe face aux États-Unis.
En attendant, sur le continent il y a aussi des systèmes quasimafieux où les indigènes se font ratonner, notamment les pompiers, les médecins etc.Ou racketter et on appelle ça l'État. Ce n'est pas exclusif à la France mais je serais curieux de voir un comparatif de la corruption entre les politiques français et les italiens.
Quant à l'abandon de la lutte armée par les autonomes et indépendantistes, c'est d'abord lié à une pacification de la société. La constitution espagnole s'est faite avant d'intégrer la CEE. L'allemande également. Comme je l'ai écris, la britannique s'est d'abord faite par pragmatisme économique. Si les Anglais étaient certainement plus violent (encore que) avec Écossais, Gallois, Irlandais, ils n'ont jamais cherché à nier leurs identités.
Le centralisme est d'abord affreusement inefficace. La France est le plus grand pays d'Europe avec une des densités, si ce n'est la densité la plus faible.
L'IDF est une des zones les plus denses au monde.
Paris, une des plus denses.
Levallois-Perret est plus dense que Calcutta, Mexico, Pékin.
Levallois-Perret ! Où le physique, la terre, le charnel dans un État qui a permis ça ?
Le concept de nation française est énormément basé sur la négation du réel, du concret.
J'aime la Bourgogne, la Provence, la Touraine, la Gironde et bien d'autres provinces. Si le régionalisme est trop souvent basé sur un besoin de différenciation, dans la pratique, laisser les Bretons, Basques, Corses, Alsaciens décider un peu plus pourrait libérer les Provinces romanes qui subissent tout autant le joug de Paris. Même si ce n'est pas évident face aux militants mais il faut bien comprendre comment les Provinciaux qui n'ont pas de spécificités marquées peuvent être incroyablement défiants envers eux. Ça va dans les deux sens et Paris se frottent les mains.
Le régionalisme, de bonnes intentions ? Ah bah on progresse. Dans votre billet, c'était une part de complot destructeur.
Le régionalisme a cette dimension de désir de destruction de la France. Mais c'est un désir en réaction. Et qui au final permet de créer une vraie connivence et solidarité (bien que largement perfectible) entre Bretons, Basques etc. puis les minorités des voisins européens. Raison pour laquelle oui, le régio est pro européen. Par conviction. Pas par opportunisme. Et que ce soit l'UE qui ait phagocyté l'idée européenne n'est pas de leurs fautes ! Ce sont les États-Nations qui ont fait l'UE ! Corrompu par les États-Unis, certes.
Posez-vous la question. Quand vous dîtes aimer la Nation française, qu'est-ce que vous aimez ? Ses paysages, ses terroirs, ses histoires ? C'est la France que vous aimez alors. Pas la Nation française. La France est une somme de nations. La Nation française, c'est Paris qui pompe et qui redistribue selon son bon vouloir. C'est valable pour l'argent, comme pour les hommes.
C'est en tout cas ma vision des choses et je ne prétends pas vous convaincre de rejeter cette idée de Nation française que vous liez peut-être aussi à une aimable nostalgie (ça marche aussi pour une Province).
Voir dans le régionalisme un quelconque outil ou idéologie active dans la situation de déliquescence avancée de la France, c'est se tromper. S'y opposer, c'est être l'idiot utile (le régionaliste peut l'être aussi à un autre degré).
Je serais en tout cas curieux de connaître un pays qui est le plus possible dans le formatage et le nivellement (avec une certaine contrepartie, Paris mis à part, c'est le pays avec le moins de disparité économique, ça fait partie du deal).
Ce qui fait de la France le pays le plus touristique au monde, c'est : 1, sa position de carrefour d'Europe de l'ouest; 2, ses terroirs dont l'essentiel remonte à la féodalité; 3, Paris qui a pillé les Provinces pour arriver à un tel poids (sa banlieue étant son obésité mortifère); 4, Disneyland.
Aujourd'hui à Marseille, c'est McDonald's qui crée une culture sociale et empêche l'installation d'une enseigne halal.
C'est à cause de Pagnol ou de l'aménagement du territoire par l'État-Nation ?
Non, vraiment, la France est un beau pays. La Nation française, une torture (et les Français champions des anxiolitiques).

Écrit par : An | 20/09/2018

@An .. "désir de destruction de la France" ? j'aurais préféré : "désir de destruction de la République française" .. ce régime mère de tous les totalitarismes -dont le soviétique- destructeur des identités des peuples et pays de France . La république en France , n' est pas un régime comme un autre mais une idéologie mortifère .. voyez le résultat ! Je suis pour le principe de subsidiarité .. Gora Euskadi !
https://www.youtube.com/watch?v=TcIix3avHu0&index=41&list=RDHvJxSnYWdp0

Écrit par : EQUALIZER | 20/09/2018

An > Pour en finir avec cette discussion, si le centralisme ne mène à rien, je ne suis pas sûr que le fédéralisme soit bien supérieur pour sauver notre identité.
Bien sûr que c'est la France que j'aime et malgré ses défauts le peuple qui la composait il n'y a encore pas si longtemps. La nation française c'était un peuple et un territoire. Le territoire restera, mais son peuple me devient étranger.
Je me contrefiche du régionalisme qui n'est pour moi que folklore dont la grande majorité des partisans sont prêts à toutes les génuflexions antiracistes pour faire oublier le caractère identitaire de leur idéologie, je m'étonne seulement que certains de "mon bord" (je ne sais dire autrement et ignore la nature du vôtre) voit en eux des alliés. Dans l'Europe "impériale" on leur laissera faire leur rassemblement annuel et enseigner leur langue, c'est bon pour le tourisme.

Écrit par : Pharamond | 20/09/2018

EQUALIZER>Indissociable de l'État-Nation à la française. La République française est héritière d'un processus commencé sous le Royaume. Donc détester plus largement la France pour un membre d'une minorité indigène est compréhensible.
Ce qui n'est pas mon cas. Mais je l'accepte.
Alors que je n'ai qu'une froide empathie à la détresse du BBR. Surtout celui qui se réveille depuis les années 80 et commence à comprendre un processus, une logique, une stratégie, un mode de contrôle visant à diluer une culture. Les régios ont compris tout ça il y a 200 ans. Difficile de ne pas céder à un mépris justifié. Alors qu'il est injustifiable de l'autre bord et pourtant, toujours, tout le temps en bandoulière.
Et main dans la main avec le mépris des mondialistes.

Pharamond>Vous méprisez des personnes qui tentent de sauver leurs cultures plus ou moins mourantes.
Alors souffrez de comprendre que ces personnes ne peuvent dignement pas être capable d'empathie puisque vous la refusez en premier lieu.
Dans "folklore", il y a "peuple". Son sens originel anglais est beaucoup plus noble que le mépris évoqué en français.
Aimer la Nation française, c'est aimer une Idée. Absolument rien de charnel. La force de l'idée, confuse au XVIe, précisée au XVIIIe et inculquée à la psyché du peuple ne disparaîtra pas avec un changement de population. C'est d'ailleurs pour cela que nos élites ne voient pas problème à intervertir les personnes. Elle sera adaptée.
D'autres pensent que le peuple du XIXe est indispensable à cette Idée.
Ce qui me dérange, c'est qu'ils sont main dans la main pour détruire les nations millénaires, autant forgés par leur territoire que l'inverse.
La Nation française, c'est un réseau ferroviaire en étoile et les centres commerciaux en abord de tout ce qui peut rassembler quelques dizaines de milliers d'habitants.
Le reste, c'est l'héritage des royaumes, duchés, baronnies de la glorieuse époque médiévale, celle de la naissance de l'occident, les Àges sombres étant sa matrice.
Le régionalisme n'est rien dans la déliquescence de la Nation française. C'est l'inverse. Comme si un violeur accusait sa victime de lui avoir transmis une maladie vénérienne.

Écrit par : An | 20/09/2018

Saint-Loup (maudit bien oublié!) parlait des patries charnelles ... Yann Fouéré de l' Europe au cent drapeaux .. cela s' inscrit dans le principe de subsidiarité . Mais il est certain aussi que les groupes "mondialistes" subvertissent les séparatisme au nom du diviser pour mieux régner ! J' ai été plus qu' intéressé par "L'Europe des Ethnies" de Guy Héraud (1963) Hélas , nous n' en sommes plus là , les meilleures causes ont été perverties et subverties ... l' invasion fait le reste ... la fin des peuples et des identités charnelles dans le grand magma . Alors si être breton , corse , catalan ou alsacien etc c' est finir basané à cheveux crépus aux battements du djembé .. non merci !

Écrit par : EQUALIZER | 20/09/2018

EQUALIZER>Il suffit de constater autour de soi le nombre de basané à cheveux crépus revendiquant à corps et à cris leur francité et leur légitimité en France, puis ceux revendiquant la même chose pour les nations indigènes et d'en tirer les conclusions.
Une preuve d'intégration est d'ailleurs le mépris affiché par ces Français d'outre-méditerrannée pour les Provinces et campagnes.
Au-delà du quartier, identité charnelle contemporaine , le néo-français revendique sa ville, la plupart du temps métropolisée, sinon il a plutôt tendance à être honteux de son lieu de résidence.
La région, jamais (et encore, quelle région ? la technocratie de la Nation française a parfaitement saisi l'enjeu en artificialisant le concept de région en la mettant hors-sol, "Pays de Loire" étant le plus grossier exemple) . Le département, quand celui-ci a passé le point de bascule démographique. La France, plus souvent que les BBR n'osent se l'avouer.
Si on entend surtout le discours gauchisant du régionalisme, c'est d'abord à cause de l'ostracisme, de la violence psychologique qu'a connu et connaît encore cette idéologie. Mais même gauchisant, il a un potentiel de refuge beaucoup plus grand que celui de l'État-Nation qui est perdu. La submersion est inévitable et la résistance ne sera possible qu'à l'échelle du pays et/ou du continent. L'État-Nation est d'un autre temps.
Les BBR qui se victimisent et se désolent de ne plus pouvoir afficher leur amour de la Nation française et s'en sentent dépossédé par les élites, l'UE, la mondialisation n'ont pas encore vécu le quart de ce que les Nations premières endurent depuis 100-200 de la part de l'État-Nation français. Ils ne s'en rendent même pas compte.
C'est quand même difficile de vouloir construire quelque chose avec des personnes ayant des trains de retard.

Écrit par : An | 21/09/2018

@An : vaste programme ! pour y réfléchir à tête reposée aurait disait Louis XVI ;)
https://metamag.fr/2018/09/20/le-sophisme-de-leurope-des-petites-patries/

Je crois que l' invasion islamo-arabo-africaine en détruisant toutes les identités , réglera la question du sexe de anges ! Que restera-t-il des "peuples et pays de France/d' Europe" submergés par le tsunami destructeur (télécommandé) je parle ici de la démolition programmé de la race blanche/européenne .

Écrit par : EQUALIZER | 21/09/2018

Bref, pour reprendre deux formules célèbres, tout ce que nous pouvons encore dire avant d'être soumis à des examens psychiatriques par le pouvoir, c'est "J'attends Poutine et le Saint Esprit" et "J'attends les Russes et les Soukhoï SU-35". S'ils viennent, faudra que je mentionne avoir été le copropriétaire d'un magnifique bobtail japonais qui s'appelait Poutinou à cause de ses yeux d'acier et de son intelligence exceptionnelle. ;-)

Écrit par : Blumroch | 21/09/2018

EQUALIZER > Je ne suis pas intervenu pour dire qu'une Europe des régions empêcherait l'écroulement européen. Mais pour m'opposer au jugement selon lequel cette idée y aurait ou y participe activement.
Il est trop tard depuis un moment déjà.
Cependant, je pense que le potentiel de résistance sera plus fort dans les zones où l'identité régionale sera le plus fort. J'insiste sur potentiel, l'accélération de l'Histoire est telle qu'imaginer le moindre modèle avec certitudes est vain. Et c'est un option que la France a grillé.
Dans le fond, j'appelle surtout à un respect pour les nations charnelles et rappelle l'ironie de l'histoire. À partir du moment qu'on se désole de l'effondrement de la Nation française, chose que je comprends et respecte totalement, on évite de donner des leçons sur le régionalisme. C'est de la décence morale et intellectuelle.
Et si on veut trouver un sophisme de l'Europe des États-Nations, on peut.
En attendant Poutine, les US ou l'Arabie saoudite, les régionalistes sincères connaissent leur territoire et ce qu'il produit.
Disons qu' à mes yeux, le régionalisme est une sorte de survivalisme culturel.
Mais on aura beau être autonome en tout et bien retranché dans un coin de campagne, rien ne dit qu'on ne tombera pas avant un Parisien dès qu'une lutte armée anarchiste à au moins deux fronts aura débuté.

Écrit par : An | 21/09/2018

@An : Les mafieux de l'Etat français Jacob&Delafon(tirons la chasse!) se sont acharnés à assassiner les terroirs , la paysannerie ... le monde ouvrier , nos racines . C' est bien pour ça que je les hais depuis un bon demi-siècle !

Écrit par : EQUALIZER | 21/09/2018

An > Quand je parle de nation je ne parle pas de celle issue de 1789 je parle de ce qui compose un peuple depuis son origine. Pour être viable une communauté humaine doit avoir une certaine dimension et la nation française me parait efficiente.
Je ne me méprise pas les régionalistes, je m'en désintéresse totalement parce qu'ils ne sont d'aucun poids dans le problème qui nous concerne qu'ils soient sincères ou vendus. Seulement je ne comprends pas comment certains nationalistes se leurrent encore et croient y trouver des alliés valables.

Écrit par : Pharamond | 21/09/2018

Pharamond > Il faut alors être d'accord sur la définition de "nation" (dont tous les dictionnaires ne peuvent exclure la dimension de langue, et nous amène à une nation française commençant en 1918, après la boucherie des ruraux).
Sur les origines de la France. Je vois les prémices avec François Ier, la naissance avec Louis XIV et l'affirmation à partir de 1793. Avant, la France est une entité étrangère, tout du moins rien de plus qu'une voisine, d'un bon tiers de son territoire actuel. Et cette entité naît avec le traité de Verdun. Auparavant, ce qu'on rapporte aux Francs est dans un ensemble plus vaste, notamment germain.
Et la dimension viable. Aujourd'hui, à 1% du monde, on est forcément soumis. Alors qu'est ce que ça change à 0,1%? Il n'y a bien que les têtes nucléaires qui ont un intérêt (et la dimension maritime mais comme Paris n'en fait rien et que la germanité française n'a d'ailleurs jamais réussi à en faire grand chose...).
Ça va être compliqué.
Je suis en tout cas d'accord sur le poids négligeable du régionalisme.
Mais la différence est je n'accorde pas plus de poids au nationalisme français. Je trouve même qu'il ne peut qu'accélérer la chute à cause de son obsolescence.
Je préfère cet étroit sentier attaqués par les ronces à une autoroute qui se termine en impasse.
Reste l'Europe mais à cause des États-Unis et de la Russie depuis une centaine d'années, cet espoir s'amenuise de jour en jour malgré un frémissement à l'est (et les anciens pays communistes ont eu tellement longtemps cette soif d'être reconnu digne de la famille européenne que l'accusation d'opportunisme économique dont ils sont trop souvent taxés est un autre signe de mépris).
Je fais confiance aux États-Nations pour l'étouffer. La France, en tout cas, semble prête à assumer ce rôle (dans les paroles évidemment, c'est l'Allemagne, cette République fédérale qui décidera, encore, depuis le traité de Verdun; il aura fallu un Corse à la France pour qu'elle ait l'illusion du contraire quelques lustres).

Écrit par : An | 21/09/2018

Oui le nationalisme n'est plus d'actualité, c'était pourtant la meilleur solution pour pérennisé la France. L'Europe je n'y crois pas, ni en cette entité bureaucratique broyeuse d’identités qu'est l'UE ni en une autre. Elle aurait peut-être pu se créer avec beaucoup de temps, sans rien brusquer, sans apport massif d'Africains. Peut-être.
L'opportunisme économique n'est pas pour rien d'en l'engouement européisme des ex pays de l'est. Ce qu'ils n'avaient imaginé c'est que les migrants étaient prévus dans le pack avec les subventions.

Écrit par : Pharamond | 21/09/2018

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