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12/07/2017

Je plussoie (15)

Être dans le vent : une ambition de feuille morte...

Gustave Thibon

 

Ce sont les tyrans maladroits qui se servent des baïonnettes, l’Art de la tyrannie consiste à faire la même chose avec des juges

Camille Desmoulins

 

Ce sont des monstres ou des sots ceux qui ne s’aperçoivent pas que la jeunesse est un don fait une seule fois.

Robert Brasillach

 

Ce que le moderne déteste dans l’Église catholique, c’est son triple héritage : chrétien, romain et hellénique.

Nicolas Gomez Davila 

 

Il doit ainsi me devenir plus facile de quitter un monde qui n’a plus rien pour me retenir et où je n’aurai à regretter que la lumière.

Abel Bonnard

Commentaires

Brasillach est un miracle, une lumière qu'ils ne pourront jamais éteindre malgré leurs profondes ténèbres;o)

Écrit par : téléphobe | 12/07/2017

Ce n'est pas faute d'essayer...

Écrit par : Pharamond | 12/07/2017

Hem... Suis-je le seul à penser que Brasillach, s'il n'avait pas été assassiné, finissait probablement académicien comme un Maulnier ou un Gaxotte ? Ce n'était certes pas le pire des destins, mais son image auprès du public était alors un peu moins flatteuse. La condamnation à mort ne devrait pas automatiquement conférer des privilèges intellectuels ou littéraires. Je précise que je l'ai lu, que je le tiens en estime, sans pour autant le considérer comme une étoile de première grandeur.

J'y pense : une fausse autobiographie de Brasillach, moins "politiquement incorrecte" qu'on ne l'a prétendu, lisible néanmoins : *Actualités françaises*, d'un certain Eric Neuhoff qui est apparemment quelque chose à la rédaction de ce que Maurras appelait fort justement "le journal maudit".

Écrit par : Blumroch | 14/07/2017

Blumroch > Difficile de savoir, l'Histoire ne nous a pas permis de connaître la suite... comme pour tant de choses.

Écrit par : Pharamond | 14/07/2017

Je me permets de citer Bonnard un peu plus amplement (parce que c'est superbe, comme toujours) :
« Quand nous avons en effet connu toute la monstruosité de la mort par la fin de ceux que nous aimons, il nous devient aisé de lui donner beaucoup moins d’importance quand il ne s’agit plus que de nous-même, et de la considérer alors soit avec indifférence, soit avec plus ou moins d’attrait. Pour moi, cet attrait naît en partie des circonstances présentes. Très convaincu que nous assistons à une chute immense de l’homme, et que des forces matérielles d’une puissance irrésistible travaillent, sans cesse et partout, à réduire à l’uniformité, à l’insignifiance, à la platitude, ces êtres humains qui se signalaient jadis par la fantaisie de tant de caractères divers, persuadé que l’homme laisse derrière lui les sommets de l’art, de l’héroïsme et de la sainteté, assuré que ma propre patrie est dans le passé, il doit me devenir beaucoup plus facile de quitter un monde qui n’a plus rien pour me retenir et où je n’aurai à regretter que la lumière. Les vieillards d’hier avaient la tristesse de laisser leur monde durer après eux. Une mélancolie plus subtile est réservée à quelques-uns d’entre nous: c’est d’avoir vu leur monde finir avant eux. Il ne leur reste plus qu’à rejoindre ce grand cortège doré qui s’éloigne, et j’avoue que, parfois, j’ai un peu honte de tarder. »

Écrit par : Lucien de la Princesse | 15/07/2017

En effet...

Écrit par : Carine | 15/07/2017

En effet...

Écrit par : Carine | 15/07/2017

Encore une histoire de bègue.

Écrit par : Carine | 15/07/2017

Bonnard , dont "les Modérés" reste un monument de clairvoyance écrit dans un français parfait . Relire Abel Bonnard !

Écrit par : EQUALIZER | 15/07/2017

@EQUALIZER : Comme l'avait dit le grand Pierre B. dans une leçon de son séminaire : "En France, on ne découvre jamais ; on prétend toujours relire". Eh bien, si je tombe sur ces *Modérés* qui semblent mériter la lecture, ce me sera une découverte et une lacune de moins dans mes ignorances. ;-)
Merci donc à vous comme à "Lucien de la Princesse" !

Écrit par : Blumroch | 16/07/2017

Lucien de la Princesse > Merci la citation. C'est superbe, en effet.

EQUALIZER > J'avoue avec un peu de honte n'avoir jamais lu Bonnard autrement qu'à travers des extraits. Si je m'y mets je commencerais par ce titre. Merci.

Écrit par : Pharamond | 16/07/2017

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