18/04/2017
Aéronefs (47)
La taille comparée des principaux hélicoptères :
Cliquez ici pour les voir en plus grand.
Le rayon d'action des chasseurs d'escorte alliés pendant la Seconde Guerre :
L'enregistrement de ciné-mitrailleuses alliées au-dessus du Japon en 1945 (à rapprocher de cette autre vidéo) :
Amazing video of WORLD WAR ll in JAPAN - 1945 airplane gun camera footage
19:01 | Lien permanent | Commentaires (15)
Commentaires
On croit voir, vers 2 min 45 s, des tirs de fusées. Vérification faite, le Thunderbolt et le Mustang en étaient équipés (10 de 122 mm, dit ma référence).
Écrit par : Nathanaël | 19/04/2017
Oui, les avions d'attaque au sol alliés en étaient équipés à partir de 1943 et elles faisaient plutôt 127 mm que 122). Ils ont été très efficaces contres les panzers en Normandie et ont été montés sur de nombreux appareils (pas seulement sur le P51 et le P47). Les principaux modèles étaient le FFAR dès 43 et le HVAR à partir de 44.
https://en.wikipedia.org/wiki/3.5-Inch_Forward_Firing_Aircraft_Rocket
https://en.wikipedia.org/wiki/5-Inch_Forward_Firing_Aircraft_Rocket
https://en.wikipedia.org/wiki/High_Velocity_Aircraft_Rocket
Écrit par : Pharamond | 19/04/2017
J'oubliais :
https://www.youtube.com/watch?v=MxTLndrf4QQ
Écrit par : Pharamond | 19/04/2017
Merci pour ces précisions.
Va pour la correction du calibre !
Les cartons aériens sur les Panzers ont effectivement fort contribué à enrayer la contre-offensive de Mortain début août 44.
Écrit par : Nathanaël | 20/04/2017
Vous devez connaître l'adage teuton de la fin de la guerre :
"Si l'avion est sombre c'est les Anglais, s'il est clair c'est les Américains, s'il n'y en a pas c'est un des nôtres !"
L'ajout d'une mitrailleuse de DCA sur les tourelles, les nombreuses photos où l'on voit les équipages de panzer scruter le ciel, le fait que presque tous les déplacements devaient s'effectuer la nuit avait transformé la fin du conflit en quasi guerre asymétrique. En Italie c'était la même chose. Les avions qui restaient servaient vainement à la défense du Reich contre les bombardements et à la lutte contre la marée de l'Armée rouge à l'est.
Écrit par : Pharamond | 20/04/2017
@ Nathanaël
Je me rappelle avoir lu des éléments analogues dans un bouquin de Bergot sur la 2ème DB, à propos de la bataille de Dompaire.
Comme Internet c'est fabuleux, à partir de la recherche google "bataille de Dompaire" j'ai retrouvé ça :
« Dompaire ? quand nous sommes arrivés près du village, nous avons été engagés par des canons antichars. Nous avons stoppé la progression et gagné des hauteurs d'où nous pouvions observer très loin. De nombreux chars Panther ont alors été repérés dans les vergers. Les échanges de tirs ont commencé et duré jusqu'à la nuit, mais les Allemands avaient une allonge supérieure à la nôtre et nous nous sommes repliés hors de portée. Dans la nuit, les Américains sont venus changer les quartz de nos radios pour nous permettre de communiquer directement avec l'aviation, et nous ont apporté des obus fumigènes, qu'on pouvait tirer de loin. Le lendemain, les Thunderbolts ont commencé à tourner au-dessus de nous, deux par deux. Dès qu'un Panther était "marqué" par un fumigène, ils piquaient et le détruisaient à la roquette. Les Allemands ne pouvaient rien faire. Vers midi, nous avons vu les premiers équipages, impuissants, abandonner leurs chars sans essence et partir à pied. Nous avons alors avancé. Pas mal d'entre nous se sont alors adjugés des victoires faciles en tirant sur des chars vides ! Les équipages les avaient sabotés, mais on en a trouvé trois intacts. C'est ça, le combat de Dompaire. »
Un très très mauvais moment pour la 112ème Panzer Brigade, ratiboisée par le IIIème bataillon du RMT (Régiment de Marche du Tchad), le Régiment Blindé des Fusilliers Marins et des P47 de l'USAAF
Écrit par : Popeye | 20/04/2017
Un extrait qui en dit long, en effet.
A lire aussi l'excellent "Mes oiseaux de feu" de Charles Desmoulins, un pilote belge de la RAF qui relate ses souvenirs notamment ses missions sur Typhoon en Normandie.
Écrit par : Pharamond | 20/04/2017
... n'empêche que le gros des forces allemandes est parvenu à s'échapper derrière la Seine, en laissant certes pas mal de matériel, mais en extirpant plus de cent chars (comment ?) et qu'une armée qui aurait dû être détruite entre Caen et Falaise avait reconstitué un front sur le Rhin à l'automne.
L'armada alliée mena une poursuite bien molle. Le "logisticien" Eisenhower était obsédé par ses pipelines, et autres exigences d'une intendance pléthorique. Le Boche ne nous avait pas laissé cette chance en 40.
Eveillé à l'histoire de la guerre en lisant Liddell Hart, enfin traduit en 1973, je n'entretiens pas une admiration éperdue pour les stratèges victorieux de 45.
Écrit par : Nathanaël | 20/04/2017
Je suis d'accord. L'armée allemande a écrasé les armée coalisées en 40 en moins d'un mois qu'il faut comparer à l'interminablement agonie du Reich en 44/45. Il faut dire que les Allemands savaient que s'ils perdaient personne ne les sauveraient, ce qui n'étaient pas le cas des Français par exemple qui comptaient sur les anglo-américains et l'URSS pour continuer la guerre.
Écrit par : Pharamond | 20/04/2017
La poursuite fut souvent la plus active quand le 2ème DB (française) était en tête.
Il faut que je vérifie, mais il me semble que c'est elle qui a bouclé la poche de Falaise par le sud en arrivant d'Alençon.
La prise de Paris ensuite.
Le raid sur Strasbourg.
Entre les deux, Dompaire, puisqu'on en parle, a fracassé la 112ème Panzer Brigade, qui se repliait depuis le centre de la France
Pour les deux grandes avancées vers Paris et Strasbourg, à chaque fois Leclerc a plus ou moins mis les Américains devant le fait accompli en dépassant allègrement le planning établi.
Écrit par : Popeye | 20/04/2017
Caramba! Mon bouquin de Bergot sur la 2ème DB a déjà été évacué de mes étagères parisiennes vers ma bibliothèque berrichonne.
Je ne peux pas vérifier.
Je suis en train de penser qu'à l'autre bout de la France, à partir du 15 août, de Lattre et sa 1ère Armée Française ont fichu une sacrée claque au planning prévu. De mémoire, Marseille était libérée en 15 jours, contre 2 mois prévus.
Écrit par : Popeye | 20/04/2017
"Marseille était libérée en 15 jours, contre 2 mois prévus."
et en 2017 ... chiche ?
Écrit par : EQUALIZER | 20/04/2017
Popeye > Il fallait bien que ce soit des Français qui libèrent la France. Après, sans l'équipement et la logistique américaine et une certaine autonomie les percées de la 2e DB n'auraient pas fait grand chose. ce qui n'enlève rien, bien évidemment, aux courage des hommes qui la composaient.
Quant au débarquement de Provence, les troupes allemandes de piètres qualités et en infériorité numérique n'ont pas désistées longtemps, en effet.
EQUALIZER > :-)
Écrit par : Pharamond | 21/04/2017
Enfin, avec tout ça, de Gaule n'était pas à Yalta, ni même encore à Potsdam.
Des campagnes de 44-45, on a tout de même fait quatre maréchaux. Juin et de Lattre s'imposaient, mais ils venaient de l'armée de Vichy, le premier avait même pris l'apéro avec Goering, et le second avait convoqué le conseil de guerre de 40 qui avait condamné le Sauveur par contumace, mais à mort quand même. On ajouta donc Leclerc, ancien d'AF, mais londonien d'allégeance, qui à vrai dire n'avait pas vraiment commandé en chef devant l'ennemi, et mieux encore Koenig, dont la victoire de Bir Hakeim consista au mieux à sauver la reddition l'équivalent d'une demi-brigade dépouillée de son matériel. Sachant qu'on avait refusé les sept étoiles à Castelneau après l'Onze Novembre, on ne peut que suivre Ph. Alémeras faisant remarquer que les prix avaient nettement baissé depuis 40.
Qu'on ne se méprenne pas. N'ayant enduré sous les drapeaux que le service militaire du temps de paix, je ne ne mésestime pas les gaillards qui ont senti la poudre ennemie, mais le patrimoine guerrier français aurait pu autoriser plus de discrétion en 45, quand il n'aurait pas dû l'imposer.
Écrit par : Nathanaël | 21/04/2017
Bah ! Il fallait bien légitimer la France d'après la Libération avec ses héros et reprendre l'écriture du roman national.
Écrit par : Pharamond | 21/04/2017
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