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06/02/2017

Et les nominés sont...

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Pierre Vial

Grande découverte : les politiciens sont des menteurs, des tricheurs âpres au gain (aux frais des citoyens… of course comme dirait la douce Pénélope). Nous, il y a belle lurette que nous le savons et le disons. Mais il y a – il y avait ? – encore bien des braves gens, naïfs, pour ne pas le croire, car c’était trop dérangeant pour leur paisible digestion. Les braves gens c’est comme les enfants, ça a besoin de croire au Père Noël.

Pour se sortir du merdier où cet imbécile s’est mis lui-même, Fillon compte beaucoup, en matière de Père Noël, sur l’avocat qu’il a choisi : Antonin Lévy, le fils de l’illustre BHL. Un tel choix est aussi instructif que la mission confiée par Marine Le Pen à Nicolas Bay, ex-MNR, secrétaire général du FN, pour aller en son nom faire acte d’allégeance en Israël, avec l’incontournable visite au Mémorial de Yad Vashem et le rappel de rigueur de la déclaration de la parricide au Point (« les camps ont été le summum de la barbarie ») censée être son billet d’entrée au sein du Système.

Tout cela est dérisoire et pitoyable. Mais – et même les media aux ordres commencent à s’en inquiéter – cela conduit beaucoup de gens, las d’être pris pour des crétins, à considérer avec suspicion et même mépris un Système qui se révèle un peu plus chaque jour pourri jusqu’à l’os. Les pantins qui siègent sous les ors de la République s’inquiètent pour leur avenir. La soupe est bonne mais jusqu’à quand ?

A nous de continuer à accomplir notre mission, pour dire et redire que notre pays va droit dans le mur. Quelle solution ? La Révolution populaire identitaire. Au travail !

Source : Zentropa

Commentaires

Je plussoie, nous plussoyons.
Tous des gangsters.

Écrit par : Carine | 06/02/2017

Oui, Corto croit encore que la démocratie est soignable, son soutient (naïf, à mon avis) à celui qu'il considère le moins pire a sa cohérence. Nous croyons, nous, que la démocratie est morte, ça fait toute la différence.

Écrit par : Pharamond | 06/02/2017

"la démocratie est morte" ... quand ? on n' a même pas vu son acte de décès ! a-t-elle seulement existé ? une démocratie authentique ne peut être que nationale , garante du bien commun . Le "Bien commun" , seul parti unique qui vaille et qui soit légitime . Pourquoi faudrait-il supporter une opposition au bien commun ? un Parti des voleurs , des assassins, de l' invasion ? du pillage des richesses nationales ? autant dire le pluralisme des gang !

Écrit par : EQUALIZER | 06/02/2017

Le nominé devrait se gominer, la mèche rebelle ne sied point a un démocrate honnête.

Écrit par : Coach Berny | 06/02/2017

On dirait qu'il a un ptit coup dans le nez.

Écrit par : Carine | 06/02/2017

et Madame devrait arrêter de mettre un rideau en guise de robe ... l' élégance anglaise is n't it ?

Écrit par : EQUALIZER | 06/02/2017

Tiens à propos de rosbif , cette vieille charogne increvable d' Elizabeth ... ! royauté de caniveau ! jamais en retard d' une trahison de son propre peuple qui bêêêêê !
https://www.youtube.com/watch?v=aMa6Zx4nJcA

Écrit par : EQUALIZER | 06/02/2017

Equa, un peu d'indulgence !
Avec quels sous veux-tu qu'elle s'achète des fringues ? Pauv' femme.

Écrit par : Carine | 07/02/2017

@Carine : "Tous des gangsters". Comme vous y allez. Pas tous : pour ceux qui sont morts, nous ne pouvons avoir aucune certitude ; tout au plus de très fortes présomptions. ;-)

Écrit par : Blumroch | 07/02/2017

Avec ça sur les épaules et la racaille allogène dans les pattes, le gaulois est mal barré et il serait temps qu'il réagisse ;o)

Écrit par : téléphobe | 07/02/2017

un seul candidat "moins pire" ... Marine Le Pen ! c' est vraiment le minimum vital . Avec Farid Fion ... pfffff

Écrit par : EQUALIZER | 07/02/2017

EQUALIZER > Je suis naïf, mais je crois que la démocratie a fonctionné cahin-caha jusqu'à Giscard où les 30 glorieuses ont fini par rendre tout le monde zinzins, dirigeants comme dirigés. Les premiers ont oubliés qu'un peuple ce n'est pas que des consommateurs et que l'économie n'est pas LE sens de la vie, les seconds ont cru que leur niveau de vie allait progresser de façon exponentielle et étaient prêt à abandonner pour cela le pouvoir à une caste en leur signant un chèque en blanc.

Coach Berny > Bizarre, en effet, cette petite mèche.

Carine > Il tente le style "pingouin" qui a réussi à Hollande.

téléphobe > Le Gaulois a mis des chips dans son casque et regarde un reality show à la télé.

Écrit par : Pharamond | 07/02/2017

@Pharamond : Que les valets puissent n'être pas *que* des consommateurs, les maîtres (on a presque envie d'écrire comme dans le roman de Clarke : les suzerains, mais sans la moindre majuscule) ne l'ont probablement pas *oublié* : ils ne sauraient même pas le concevoir, comme ils ne peuvent pas *envisager* -- encore moins *comprendre* -- un régime qui n'irait pas adorer la Marchandise en favorisant la barbarie technicienne admirablement exposée par Mandosio et Baudouin de Bodinat.

Quant aux valets, c'est sans doute leur attribuer trop de crédit que de les croire capables de faire un marché... de dupes ou non. Ils subissent sans jamais réfléchir, et l'histoire du monde n'est peut-être que celle de petits groupes résolus à régner sur le "troupeau servile".

Ce qui est déprimant, en pensant à cette affreuse termitière sans dessein digne d'intérêt, c'est qu'un moderne Galgacus a traité le sujet, à plusieurs reprises, et en vain, comme ici (suite au prochain commentaire, pour éviter l'étrange interdiction du commentaire) :

Écrit par : Blumroch | 08/02/2017

(suite)

"La disparition de toute hiérarchie supérieure à celle de l'argent et, par conséquent, de tout pouvoir supérieur à celui de l'argent, fait peser de tout leur poids sur nos têtes les nécessités de l'économie. Celles-ci se développent comme une logique propre qui tend à devenir la seule logique de notre monde. Elle étend sur nous ses impératifs auxquels nous sommes en réalité étrangers et nous les impose comme les lois de notre propre vie. Nous marchons comme des forçats sur les berges du beau fleuve Vendre-Vendre-Vendre le long duquel nous hâlons le bateau des prêteurs. Les yeux fixés sur la balance des exportations, sur le cadrant de la circulation monétaire, les ingénieurs ajustent et généralement raccourcissent la longe qui nous permet nos propres mouvements. Au- dessus d'eux, point de princes, point de fouets qui tournoient. Ils calculent, pilotent, répartissent. Ils gardent pour eux quelques rares clous d'or et nous distribuent les billes d'agate que nous appelons nos joies et nos libertés.

(plus qu'un paragraphe !)

Écrit par : Blumroch | 08/02/2017

[...] Quel décret du ciel a décidé que le bonheur des hommes serait inscrit à jamais dans les registres des marchands ? Que signifient notre fureur et notre angoisse, sinon notre impuissance à dominer notre temps ? Nous créons par notre propagande des besoins insensés et inutiles, puis nous sommes les prisonniers de ces cataractes de cupidité que nous avons déchaînées. Nous devenons des forçats pour nous assurer le superflu. Et nous perdons notre vie, notre vie brève et unique, à courir après les fausses images de la vie que nous nous sommes stupidement forgées. Nos journaux sont envahis par nos terreurs et par nos plaintes. Des fantômes qu'on appelle la monnaie, le crédit, l'exportation, peuplent nos nuits. Qui nous dira donc un jour qu'ils ne sont rien ? Si nous gardions les pieds sur la terre, nous saurions que l'essentiel est d'être forts et résolus. Vendre n'est qu'un accessoire dont on peut toujours s'affranchir en refusant d'acheter."

La vraie réponse n'est pas 42 mais 47.

(fin !)

Écrit par : Blumroch | 08/02/2017

Blumroch
En écho, la vidéo de Rochedy Sécession Janvier 2017.

Écrit par : Carine | 08/02/2017

Blumroch > Oui, mais le consumérisme n'est pas une greffe artificielle, elle est à mon avis, la conjonction de plusieurs penchants très humains, la recherche du confort pour soi et les sien, le peur d'être rejeté par le groupe en n'ayant pas les mêmes valeurs, le même niveau de vie et la vanité. Il appartenait à nos élites de mettre des barrières et non d’exacerber ces inclinations.

Je n'ai pas saisi pour 42 et 47.

Écrit par : Pharamond | 08/02/2017

@Carine : Ai trouvé la vidéo de Youtube
et l'irai visionner plus tard. Je vous
remercierai *après*. ;-)
@Pharamond : Dans le surestimé "The
hitchhiker's Guide to the Galaxy" ("Guide du routard
galactique" avant que le Guide du Routard
n'exige une autre traduction !) de Douglas
Adams, "42" est la réponse à la Grande Question sur la Vie, l'Univers et le reste. C'est une référence facile
et obligée chez tous les lecteurs de science-fiction
et les informaticiens (d'où le nom de l'école
fondée par le sieur Niel).
"47" pour une très belle histoire japonaise
racontée par Soulié de Morant dans
"Les 47 ronins : le trésor des loyaux
samouraïs", qu'on pourrait résumer
par cette vieille formule : "Notre honneur
s'appelle fidélité", quelle que soit l'issue
du combat. On la trouve aussi dans les
"Contes et légendes du Japon" et chez Borgès.
Dans tous les cas, on y trouve un exemple
de marchand honorable qui faute de se battre,
fournit des armes et se montre à la hauteur
des circonstances.
La variation de Keanu Reeves n'est pas indigne
du sujet.
Hem... vous faites référence à des élites qui
n'existent plus depuis fort longtemps,
remplacées par une oligarchie d'incapables,
d'imbéciles et de canailles qui n'ont même pas
l'excuse de la compétence pour compenser
leurs forfaits et forfaitures !

Écrit par : Blumroch | 09/02/2017

Merci pour les précisions. Je connaissais les ronins, mais point la réponse de la Grande Question sur la Vie.

Écrit par : Pharamond | 09/02/2017

Et qu'avons-nous à faire de vendre ? Pourquoi est-ce notre prospérité, notre fierté et finalement notre vie ? Quel décret du ciel a décidé que le bonheur des hommes serait inscrit à jamais dans les registres des marchands ? Que signifient notre fureur et notre angoisse, sinon autre impuissance à dominer notre temps ? Nous créons par notre propagande des besoins insensés et inutiles, puis nous sommes les prisonniers de ces cataractes de cupidité que nous avons déchaînées. Nous devenons des forçats pour nous assurer le superflu. Et nous perdons notre vie, notre vie brève et unique, à courir après les fausses images de la vie que nous nous sommes stupidement forgées. Nos journaux sont envahis par nos terreurs et par nos plaintes. Des fantômes qu'on appelle la monnaie, le crédit, l'exportation, peuplent nos nuits. Qui nous dira donc un jour qu'ils ne sont rien ? Si nous gardions les pieds sur la terre, nous saurions que l'essentiel est d'être forts et résolus. Vendre n'est qu'un accessoire dont on peut toujours s'affranchir en refusant d'acheter. De toutes manières ce n'est rien. La vraie richesse et la vraie force sont ailleurs. Et aussi la vraie liberté."

La vraie réponse n'est pas 42 mais 47.

(fin !)

Écrit par : Blumroch | 11/02/2017

(suite et fin)

Et qu'avons-nous à faire de vendre ? Pourquoi est-ce notre prospérité, notre fierté et finalement notre vie ? Quel décret du ciel a décidé que le bonheur des hommes serait inscrit à jamais dans les registres des marchands ? Que signifient notre fureur et notre angoisse, sinon autre impuissance à dominer notre temps ? Nous créons par notre propagande des besoins insensés et inutiles, puis nous sommes les prisonniers de ces cataractes de cupidité que nous avons déchaînées. Nous devenons des forçats pour nous assurer le superflu. Et nous perdons notre vie, notre vie brève et unique, à courir après les fausses images de la vie que nous nous sommes stupidement forgées. Nos journaux sont envahis par nos terreurs et par nos plaintes. Des fantômes qu'on appelle la monnaie, le crédit, l'exportation, peuplent nos nuits. Qui nous dira donc un jour qu'ils ne sont rien ? Si nous gardions les pieds sur la terre, nous saurions que l'essentiel est d'être forts et résolus. Vendre n'est qu'un accessoire dont on peut toujours s'affranchir en refusant d'acheter. De toutes manières ce n'est rien. La vraie richesse et la vraie force sont ailleurs. Et aussi la vraie liberté."

La vraie réponse n'est pas 42 mais 47.

(fin !)

Écrit par : Blumroch | 11/02/2017

(suite et fin)

Et qu'avons-nous à faire de vendre ? Pourquoi est-ce notre prospérité, notre fierté et finalement notre vie ? Quel décret du ciel a décidé que le bonheur des hommes serait inscrit à jamais dans les registres des marchands ? Que signifient notre fureur et notre angoisse, sinon autre impuissance à dominer notre temps ? Nous créons par notre propagande des besoins insensés et inutiles, puis nous sommes les prisonniers de ces cataractes de cupidité que nous avons déchaînées. Nous devenons des forçats pour nous assurer le superflu. Et nous perdons notre vie, notre vie brève et unique, à courir après les fausses images de la vie que nous nous sommes stupidement forgées. Nos journaux sont envahis par nos terreurs et par nos plaintes. Des fantômes qu'on appelle la monnaie, le crédit, l'exportation, peuplent nos nuits. Qui nous dira donc un jour qu'ils ne sont rien ? Si nous gardions les pieds sur la terre, nous saurions que l'essentiel est d'être forts et résolus. Vendre n'est qu'un accessoire dont on peut toujours s'affranchir en refusant d'acheter. De toutes manières ce n'est rien. La vraie richesse et la vraie force sont ailleurs. Et aussi la vraie liberté."

La vraie réponse n'est pas 42 mais 47.

(fin !)

Écrit par : Blumroch | 11/02/2017

(suite)

"La disparition de toute hiérarchie supérieure à celle de l'argent et, par conséquent, de tout pouvoir supérieur à celui de l'argent, fait peser de tout leur poids sur nos têtes les nécessités de l'économie. Celles-ci se développent comme une logique propre qui tend à devenir la seule logique de notre monde. Elle étend sur nous ses impératifs auxquels nous sommes en réalité étrangers et nous les impose comme les lois de notre propre vie. Nous marchons comme des forçats sur les berges du beau fleuve Vendre-Vendre-Vendre le long duquel nous hâlons le bateau des prêteurs. Les yeux fixés sur la balance des exportations, sur le cadrant de la circulation monétaire, les ingénieurs ajustent et généralement raccourcissent la longe qui nous permet nos propres mouvements. Au- dessus d'eux, point de princes, point de fouets qui tournoient. Ils calculent, pilotent, répartissent. Ils gardent pour eux quelques rares clous d'or et nous distribuent les billes d'agate que nous appelons nos joies et nos libertés.

Et qu'avons-nous à faire de vendre ? Pourquoi est-ce notre prospérité, notre fierté et finalement notre vie ? Quel décret du ciel a décidé que le bonheur des hommes serait inscrit à jamais dans les registres des marchands ? Que signifient notre fureur et notre angoisse, sinon autre impuissance à dominer notre temps ? Nous créons par notre propagande des besoins insensés et inutiles, puis nous sommes les prisonniers de ces cataractes de cupidité que nous avons déchaînées. Nous devenons des forçats pour nous assurer le superflu. Et nous perdons notre vie, notre vie brève et unique, à courir après les fausses images de la vie que nous nous sommes stupidement forgées. Nos journaux sont envahis par nos terreurs et par nos plaintes. Des fantômes qu'on appelle la monnaie, le crédit, l'exportation, peuplent nos nuits. Qui nous dira donc un jour qu'ils ne sont rien ? Si nous gardions les pieds sur la terre, nous saurions que l'essentiel est d'être forts et résolus. Vendre n'est qu'un accessoire dont on peut toujours s'affranchir en refusant d'acheter. De toutes manières ce n'est rien. La vraie richesse et la vraie force sont ailleurs. Et aussi la vraie liberté."

La vraie réponse n'est pas 42 mais 47.

Écrit par : Blumroch | 11/02/2017

@Pharamond : Que les valets puissent n'être pas *que* des consommateurs, les maîtres (on a presque envie d'écrire comme dans le roman de Clarke : les suzerains, mais sans la moindre majuscule) ne l'ont probablement pas *oublié* : ils ne sauraient même pas le concevoir, comme ils ne peuvent pas *envisager* -- encore moins *comprendre* -- un régime qui n'irait pas adorer la Marchandise en favorisant la barbarie technicienne admirablement exposée par Mandosio et Baudouin de Bodinat.

Quant aux valets, c'est sans doute leur attribuer trop de crédit que de les croire capables de faire un marché... de dupes ou non. Ils subissent sans jamais réfléchir, et l'histoire du monde n'est peut-être que celle de petits groupes de médiocres résolus à régner sur le "troupeau servile".

Ce qui est déprimant, en pensant à cette affreuse termitière sans dessein digne d'intérêt, c'est qu'un moderne Galgacus a traité le sujet, à plusieurs reprises, et en vain, comme ici :

"La disparition de toute hiérarchie supérieure à celle de l'argent et, par conséquent, de tout pouvoir supérieur à celui de l'argent, fait peser de tout leur poids sur nos têtes les nécessités de l'économie. Celles-ci se développent comme une logique propre qui tend à devenir la seule logique de notre monde. Elle étend sur nous ses impératifs auxquels nous sommes en réalité étrangers et nous les impose comme les lois de notre propre vie. Nous marchons comme des forçats sur les berges du beau fleuve Vendre-Vendre-Vendre le long duquel nous hâlons le bateau des prêteurs. Les yeux fixés sur la balance des exportations, sur le cadrant de la circulation monétaire, les ingénieurs ajustent et généralement raccourcissent la longe qui nous permet nos propres mouvements. Au- dessus d'eux, point de princes, point de fouets qui tournoient. Ils calculent, pilotent, répartissent. Ils gardent pour eux quelques rares clous d'or et nous distribuent les billes d'agate que nous appelons nos joies et nos libertés.

Et qu'avons-nous à faire de vendre ? Pourquoi est-ce notre prospérité, notre fierté et finalement notre vie ? Quel décret du ciel a décidé que le bonheur des hommes serait inscrit à jamais dans les registres des marchands ? Que signifient notre fureur et notre angoisse, sinon autre impuissance à dominer notre temps ? Nous créons par notre propagande des besoins insensés et inutiles, puis nous sommes les prisonniers de ces cataractes de cupidité que nous avons déchaînées. Nous devenons des forçats pour nous assurer le superflu. Et nous perdons notre vie, notre vie brève et unique, à courir après les fausses images de la vie que nous nous sommes stupidement forgées. Nos journaux sont envahis par nos terreurs et par nos plaintes. Des fantômes qu'on appelle la monnaie, le crédit, l'exportation, peuplent nos nuits. Qui nous dira donc un jour qu'ils ne sont rien ? Si nous gardions les pieds sur la terre, nous saurions que l'essentiel est d'être forts et résolus. Vendre n'est qu'un accessoire dont on peut toujours s'affranchir en refusant d'acheter. De toutes manières ce n'est rien. La vraie richesse et la vraie force sont ailleurs. Et aussi la vraie liberté."

La vraie réponse ultime n'est pas 42 mais 47.

Écrit par : Blumroch | 11/02/2017

On peut lire aussi "Spartes et les Sudistes" de Maurice Bardèche ... contre la marchandisation c' était déjà très bien vu ! ne vous en privez pas ! le livre est sorti en 1969 .. quand même ! prémonitoire ... (voir les extraits en bas du lien ci-joint ... )
http://fboizard.blogspot.fr/2011/11/sparte-et-les-sudistes-m-bardeche.html

Écrit par : EQUALIZER | 11/02/2017

@EQUALIZER : Le court extrait donné supra provenait bien de "Sparte et les Sudistes". Bravo !

Écrit par : Blumroch | 13/02/2017

EQUALIZER > Belle plume ce Bardèche et quelle prescience ! En 69 il avait compris le mécanisme funeste.

Écrit par : Pharamond | 13/02/2017

@Pharamond : D'amusante manière, Bardèche pensait simplement faire acte de piété familiale en défendant Brasillach, et c'est l'universitaire qui se révèle le véritable grand esprit. Ses *Souvenirs* sont instructifs.

Écrit par : Blumroch | 14/02/2017

J' étais lecteur de "Défense de l' Occident" la revue de Maurice Bardèche . Depuis je cache mes pieds fourchus mais le parfum de soufre persiste .. :D coup d' oeil dans le rétro :
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2012/03/03/defense-de-l-occident-histoire-d-une-revue-nationaliste.html

Écrit par : EQUALIZER | 14/02/2017

Blumroch > Oui, mais les idées de Brasillach lui étaient tout de même sympathiques même avant son basculement définitif.

EQUALIZER > J'ai honte, je n'en ai jamais lu un seul.

Écrit par : Pharamond | 14/02/2017

@Pharamond : Evidemment, mais d'amusante manière, c'est le (trop) modeste spécialiste de Balzac qui sera devenu un très grand pamphlétaire, quand Brasillach, à part quelques bonnes traductions du grec et quelques jeux de khâgneux... L'engagement de Bardèche, c'est à la suite d'une blessure : Brasillach restait en vie (pour sans doute finir à l'Académie française, voire au Figagaro) que nous n'aurions pas eu l'excellente revue *Défense de l'Occident* évoquée par Gospodin EQUALIZER.

Écrit par : Blumroch | 14/02/2017

Quelqu'un a dit quelque chose comme : "L'incident est une porte vers l'avenir"...

Écrit par : Pharamond | 15/02/2017

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