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26/05/2014

Bon, et maintenant...

Eh bien pas grand chose, parce que si 25% c'est très bien la France n'est pas pour autant l'Europe. Il va falloir s'atteler à faire des alliances, des compromissions, un groupe. Représentera-t-il suffisamment de poids pour influencer l'Assemblée européenne ? J'en doute. Et quand bien même, le vrai pouvoir n'est pas à Strasbourg mais dans la nébuleuse bruxelloise.

Peut-être pourrait-on penser qu'au moins cette fois les Français ont réellement envoyé un signal fort si cela ne faisait pas longtemps que les décideurs n'aient plus que faire de la démocratie. Le but ultime ne concerne plus les peuples, on fait trois promesses et deux réformettes quand ça grogne trop et puis on continue son chemin. Il n'y a plus qu'une seule voie, qu'on se le dise, les votes ne sont que source de contre-temps et de déviations inutiles.

Oui, on peut aussi appeler cela du despotisme.

Commentaires

Il y a en réalité trois voies possibles :

- La voie électorale. Apparemment, nombre de Français y croient encore, même si cette voie est clairement une impasse. Comme vous le reconnaissez vous-même, en dehors de l'aspect symbolique de la victoire du FN hier soir, absolument rien ne changera. Et même si demain, par impossible, le FN arrivait au pouvoir, il ne constituerait jamais qu'un étatisme de plus, qui plus est de type autoritaire.

- La voie révolutionnaire. Là, il s'agit de rejouer 1789. On se souvient de ce que ça a donné à l'époque : la décapitation d'un bon roi, la Terreur et au final, le retour des privilèges au sein de la hiérarchie nouvellement formée. Nil novi sub sole.

- La voie individuelle. Celle que j'ai choisie, je ne vous le cache pas. Lire ou relire "Le droit d'ignorer l'Etat" de Spencer (1850). Tout y est. Chaque fois que cela est possible, dans le cadre d'un calcul rationnel (bénéfice/coût), favoriser la sécession individuelle, dans le respect des droits d'autrui.

Écrit par : Agg | 26/05/2014

- La voie électorale. Je n'y crois plus non plus.
- La voie révolutionnaire. Impossible.
- La voie individuelle. J'ai du mal à cerner...

Écrit par : Pharamond | 26/05/2014

@Pharamond

>> Il s'agit de réduire au minimum sa dépendance à l'Etat et par là l'intrusion de ce dernier dans sa vie privée. Par tous moyens, mais évidemment à la mesure de chacun.

Écrit par : Agg | 26/05/2014

Pour ma part j'utiliserai les trois voies en même temps.
J'ai depuis longtemps expérimenté la voie individuelle (mentionnée par Agg) d'où mon pseudonyme.

Écrit par : téléphobe | 27/05/2014

@téléphobe

>> A noter d'ailleurs les tentatives régulières de faire sauter l'anonymat sur Internet perpétrées par l'Etat. Ca les emmerde, que n'importe quel quidam puisse servir de relais d'opinion, voire révéler des informations...

Écrit par : Agg | 27/05/2014

Agg > Alors je pratique déjà de façon empirique mais même si c'est tout ce qui nous reste, j'ai du mal a admettre que cela constitue notre seul horizon.

téléphobe > Plus de télé, c'est le minimum.

Mistersmith > Zut, moi qui croyait avoir reconnu Dieudonné sur la vidéo !

Écrit par : Pharamond | 27/05/2014

@Pharamond

>> C'est là que je m'éloigne des nationalistes : l'horizon, je m'en occupe, je considère que ce n'est pas à l'Etat – ni d'ailleurs à quiconque – d'en décider à ma place. Malheureusement, la plupart des individus ne semblent absolument pas prêts à assumer un tel degré d'autonomie. Et il se trouvera toujours quelqu'un pour les diriger.

Écrit par : Agg | 28/05/2014

je suis de ton avis

Écrit par : Paul-Emic | 28/05/2014

Agg > C'est à dire que l'homme ne peut pas vivre hors d'un groupe, une communauté, pour le protéger et protéger ce à quoi il tient. La nation me paraissait pertinente, ce qui ne veut pas dire vivre sans échange avec le reste du monde ni se perdre dans un ensemble sans avoir ses propres idées. Après, si on me propose un autre groupe efficient je veux bien faire à contrecœur mon deuil de la nation et essayer. Mais pour l’instant...

Paul-Emic > Et la perspective n'est pas joyeuse.

Écrit par : Pharamond | 28/05/2014

Les commentaires sont fermés.