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16/02/2014

Vote blanc contre peste brune

Nos élus ont subitement décidé que le vote blanc allait être pris en compte pour les élections à venir. C'est curieux, cela faisait des années que c'était demandé en vain. Poussée de fièvre démocratique ? Pas vraiment, la gauche avoue ouvertement que cela pourra peut-être faire baisser le vote extrême, c'est-à-dire, après traduction, le vote de contestation en faveur de l'extrême droite. Alors, nous verrons bien. Le sentiment de rejet de l'UMPS semble bien implanté mais la peur de l'extrême droite l'est encore plus et depuis plus longtemps. De toute façon, peu importe, le vote ne sert plus à rien, et cette nouvelle disposition n'est qu'un hochet de plus offert sans risque au peuple.

Commentaires

Ils seront comptés mais pas considérés comme exprimés.
En langage commun on appelle ça soit un agace-cul soit du foutage de gueule

Écrit par : paul-Emic | 17/02/2014

Je crois aussi, mais de toute façon les élections sont devenues des défouloirs sans réelles conséquences sur notre avenir. Alors ça ou changer la couleur des isoloirs...

Écrit par : Pharamond | 17/02/2014

il s'agit juste de distraire les électeurs du seul vote qui, avec beaucoup de conditionnel, serait susceptible de modifier la marche vers le mondialisme.

Écrit par : Paul-Emic | 17/02/2014

Le vote se révèle de toute manière irrationnel par nature, en vertu du théorème d'Arrow : impossible d'agréger des préférences individuelles en préférences sociales. La démocratie instaure donc d'emblée un rapport de force fondé sur une imposture : comment s'étonner dès lors qu'elle mène peu à peu à une forme de totalitarisme ?

Écrit par : Agg | 17/02/2014

Un genre de marche blanche en papier ?

Écrit par : téléphobe | 17/02/2014

Paul-Emic > je crois que c'est précisément ça.


Agg > Le problème c'est qu'il faut bien un système de gouvernance.

téléphobe > Avec la même efficacité...

Écrit par : Pharamond | 17/02/2014

@Pharamond

>> Le vrai problème, à mon avis, c'est un système de gouvernance fondé sur quoi ? Jusque là, notre espèce a préféré les grands idéaux et les beaux principes à la réalité humaine, le libéralisme étant le dernier avatar en date, avec à la base, comme ces prédécesseurs idéologiques, une anthropologie fausse.

Écrit par : Agg | 18/02/2014

C'est quoi la réalité humaine ?

Écrit par : Pharamond | 18/02/2014

@Pharamond

>> Celle que nous découvre peu à peu la science, loin justement des idéologies. Il y a d'ailleurs déjà eu – et il y a encore – des communautés expérimentales qui se sont établies à partir de la compréhension (évidemment "open to revision", puisque scientifique, mais positive, c'est-à-dire cumulative sur le long terme) des comportements humains : Twin Oaks ou East Wind (oui, c'est aux Etats-Unis, en Europe nous sommes tellement plus malins).

Écrit par : Agg | 18/02/2014

Comment peut-on comparer des expérience qui ne concernent que quelques dizaines d'individus à une société de plusieurs millions de personnes ? D'autre part, ces sociétés ne survivent que parce qu'elles s'inscrivent dans un système "normal" plus vaste. Leur population doit bien vendre leurs produits à l'extérieur, se faire soigner à l'extérieur, acheter des biens à l'extérieur... Désolé, non seulement je ne suis pas convaincu mais vos exemples vont même dans mon sens, la gouvernance "idéale" à l'échelle d'un état reste à être inventée.

Écrit par : Pharamond | 19/02/2014

De toutes façon, si c'était risqué, pensez bien qu'on n'aurait pas octroyé ça à la populace....
Regardez le référendum d'initiative populaciere....
3,5 milliasses signatures, un tiers des zelus des deux chambrettes....
De l'enfoutage de gueule de première, si vous me suivez...

Écrit par : kobus van cleef | 19/02/2014

Je vous suis.

Écrit par : Pharamond | 20/02/2014

@Pharamond

>> Si vous allez par là, nos démocraties libérales ne survivent que grâce à un système plus vaste qui s'appelle la mondialisation. Aucune communauté humaine, qu'elle soit composée d'une centaine ou de millions d'individus, ne peut vivre en autarcie. Par suite, votre objection ne me paraît pas recevable. Par ailleurs, songez que les sciences du comportement ont un siècle à peine : laissez un peu de temps à l'espèce humaine pour qu'elle se connaisse et se domestique – si elle ne se détruit pas avant, évidemment. Enfin, je crois que l'erreur consiste justement à attendre un mode de gouvernance "idéale", comme vous dites, en lieu et place d'un mode de gouvernance réaliste, scientifique. Je ferais une analogie avec la médecine : c'est toute la différence entre un charlatan qui vous promet une santé parfaite à vie grâce à sa méthode miracle et un authentique praticien qui vous propose "seulement" un médicament adapté à votre maladie.

Écrit par : Agg | 20/02/2014

cela ne sert peut-êtreà rien, je voterai bleu tout de même, si je suis encore de ce monde !

Écrit par : le brebis galleux blog | 23/02/2014

Agg > Soit, je me suis mal exprimé. Je ne voulais pas dire que l'on pouvait vivre en autarcie, encore que le mondialisme effréné ne me semble pas incontournable, mais que dans une petite communauté les problèmes inhérents à l'occupation des postes à responsabilité ou valorisants, les envies et les jalousies, l'étalages de biens, les tentations de la société de consommations, etc. peuvent être mieux gérés sinon contrôlés qu'à l'échelle d'une nation. Par contre, je ne crois pas qu'une nouvelle gouvernance puisse être découverte, et l'apport des sciences fussent-elles du comportement ne me semblent guère une avancée dans le domaine. Il faudra bien que quelqu'un théorise et fasse appliquer les lois et l'argument de la science peut amener aux pires excès. Enfin, votre analogie avec la médecine ne me convint pas. Un corps malade est un corps malade, pour une société malade c'est plus compliqué. Peut-être alors une comparaison avec une maladie mentale, mais dans ce cas, on sait bien que tous les malades mentaux ne vont pas se faire soigner de leur propre chef, que ce ne sont pas forcément les plus malades qui vont consulter en premier, qu'il y a des suicides avec ce genre de maladie avant que le praticien ait eu le temps ou réussi à intervenir...

le brebis galleux blog > Moi de même.

Écrit par : Pharamond | 25/02/2014

Les commentaires sont fermés.