Pour moi, ce sera bien cuit, le hérisson

En 2014 la Bulgarie et la Roumanie vont entrer dans la zone Schengen. Valls fripe du nez et sort sa calculette : tout ça va faire plein de nouveaux Roms dans l'Hexagone. Et ça ne fait pas les affaires de notre petite punaise braillarde, ça ! Déjà qu'il lui faut gérer les projets de loi débiles de l'autre mégère à la Justice qui veut libérer les délinquants, voilà que les Romanos déboulent dans un trimestre. Et à qui on va reprocher de ne pas maintenir l'ordre ? À Monsieur Valls, bien sûr, et le bougre a des ambitions. Depuis qu'il a vu qu'on peut être Président de la République en ressemblant à Hollande, il se dit que tout est possible sauf si les électeurs se souviennent que son passage à l'Intérieur était synonyme d'insécurité. Parce que, voyez-vous, le péquin accepte tout, absolument tout, mais l'art est dans le temps, si ça va trop vite il prend peur et rouspète en allant aux urnes.

Mais Bruxelles s'en mêle et rappelle à la France que les Roms ont le droit d'aller où bon leur semble en Europe, non mais ! Et puis il y a Attali, il s'arrache aux plans de la future capitale du monde, Jérusalem (si, c'est lui qui l'a dit), pour monter sur la montagne malgré l'âge et les rhumatismes afin de nous gratifier d'un : « Nous vivons une période extrêmement préoccupante, qui n’est pas sans rappeler celle des années 1930. Nous parlons de la question rom, comme nous parlions jadis de la question juive. » Après ça, on s'écrase.