09/07/2013
Domine, miserere
S'il n'y avait la fière cathédrale au centre de la ville et l'humble chapelle dans la village presque déserté, s'il n'y avait l'image naïve et puissante du chevalier priant à genoux devant la croix de son épée, s'il n'y avait la poignée d'intellectuels chrétiens pour qui la parabole de la gifle n'est pas le passage le plus important de l'Évangile, s'il n'y avait l'Enfant-Jésus dans la crèche de Noël et le Christ du calvaire, s'il n'y avait deux ou trois choses qu'il me reste de ce que j'ai lu ou entendu je crois que je ne pourrais plus supporter les catholiques d'aujourd'hui. Leur angélisme suicidaire, leur hypocrisie, leur indulgence aveugle envers le croyant quel qu'il soit, leur hargne envers la vraie droite, leurs papes qui démissionnent ou qui vont pleurnicher à Lampedusa me donnent la nausée. Si le Dieu des chrétiens existe qu'Il ait pitié de nous.
08:24 | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
Pour une fois que j'en vois une, moi qui suis un grand spécialiste,
"qu'il ait pitié" ;)
Écrit par : Baudricourt | 09/07/2013
Un grand merci. Elle était énorme, j'ai un peu honte.
Écrit par : Pharamond | 09/07/2013
Que cela plaise ou pas, le pape François en réactualisant le francicanisme devient désormais LE pape de l'invasion à marche forcée.
Le gouvernement mondial, cher à Attali, allant de pair avec la fusion des races, l'éradication du mâle blanc, l'abolition des identités nationales et régionales trouve en François pape un puissant soutien et une arme de destruction massive des peuples européens. Ignoré, nié, piétiné, violé, sacrifié, le blanc doit se taire et disparaître. C'est là la plaie et la misère de l'époque. Il n'est cependant pas sûr que cet objectif diabolique réussisse.
« Oh ! cette religion dont les dogmes pompent la force et l'intelligence de l'homme comme des suçoirs de vampire ! qui ne veut de lui que son cadavre ! qui chante la béatitude des serfs, la joie des torturés, la grandeur des vaincus, la gloire des assommés ! Cette sanctification de l'imbécillité, de l'ignorance et de la peur !... »
Georges Darien, conclusion du Voleur.
Écrit par : Danny | 09/07/2013
C'est aussi la religion des croisés et des conquistadors, la religion est à l'image des hommes qui la servent.
Écrit par : Pharamond | 09/07/2013
Pharamond, on a presque envie de dire, tout ça pour ça ! Quelle tristesse, quelle tristesse pour ceux qui continuent à entretenir, avec cette foi du charbonnier, l'illusion débilitante !
Je n'oublie pas Léon Degrelle, je n'oublie pas mes quelques compagnons catholiques qui assistent, médusés, à ce naufrage.
Écrit par : Danny | 09/07/2013
je suis dans le même état d'esprit Pharamond. Là trop c'est trop !
Écrit par : Paul-Emic | 09/07/2013
"Chrétiens et communistes se détestent comme deux boutiquiers vendant la même camelote". Pierre Gripari
Écrit par : Le blaireau-garou | 09/07/2013
« la religion est à l'image des hommes qui la servent »
C'est pourquoi il n'y a pas à attaquer l'Église comme le font certains, car c'est tirer sur une ambulance. Une institution qu'on peut publiquement insulter, vomir, moquer sans craindre de représailles et en étant même célébré au nom de la soi-disant « impertinence » qu'il y aurait à faire ça n'est pas une menace. Ce qui est davantage problématique, c'est l'obstination des cathos à s'accrocher à ce navire naufragé.
Écrit par : Criticus | 09/07/2013
Criticus > Attaquer la religion c'est attaquer notre civilisation qui n'a pas besoin de ça. Que des membres de la réacosphère soient païens, athées, animistes ou que sais-je encore, grand bien leur fasse mais c'est stupide de leur part, et je pèse mes mots, de s'en prendre au christianisme.
Sinon je ne vois pas le mal à s'accrocher à ce navire naufragé si c'est pour le renflouer.
Écrit par : Pharamond | 10/07/2013
Je n'ai pas parlé de religion, mais d'institution, l'Église catholique. Église catholique dont le chef appelle en des termes très clairs à l'invasion de l'Europe. Or, obéir au pape et aux évêques est l'un des devoirs du catholique, donc les cathos auront le choix entre le schisme, l'apostasie ou la trahison.
Il ne faut pas attaquer l'Église, il faut la laisser tomber. Le navire n'est pas renflouable, d'ailleurs parmi les cathos réacs, aucun ne propose de refuser ce pape, pas même les tradis.
Écrit par : Criticus | 10/07/2013
"parmi les cathos réacs, aucun ne propose de refuser ce pape, pas même les tradis".
ben oui sinon ils ne seraient pas "tradis". L'Eglise catholique ne peut se concevoir sans Pape, c'est ainsi.
Refuser le Pape c'est entamer une démarche schismatique que tout le monde n'est pas prêt à faire. Mais ça viendra tout seul. Soit la religion catholique s'étiolera en, au plus, une génération, au mieux elle éclatera en sous divisions : catholicisme africain avec grigris, catholicisme Sud-américain avec flagellations et mise en croix pour le fun le jour de Pâques etc , soit un Pape de combat la redressera.
Comme c'est parti je parierai plutôt pour la première option
Écrit par : Paul-Emic | 10/07/2013
« L'Eglise catholique ne peut se concevoir sans Pape, c'est ainsi. »
Il y a une époque où il y avait de véritables guerres entre candidats à la papauté, avec des papes à Rome, d'autres en Avignon, des antipapes... Mais l'Europe a perdu cette vitalité, et aujourd'hui, le catho accepte son pape, le droitard revote (et revotera) Sarkozy, et l'opposant au mariage gay suit Frigide. Il faut que le second perde une élection et que le premier et la troisième démissionnent pour qu'ils arrêtent de suivre.
Écrit par : Criticus | 10/07/2013
Il y avait une époque où le rôle du Pape était politique.
Depuis qu'il s'occupe du dogme mais plus encore du bien-être de la ménagère de plus de 50 ans, tout périclite
Écrit par : Paul-Emic | 10/07/2013
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