12/02/2013
Archéologie
Des enquêteurs allemands seraient venus faire des relevés (?) à Oradour-sur-Glane au motif qu'on vient de retrouver six anciens SS de la Das Reich qui auraient participé au massacre du 10 juillet 44. Je sais que les lieux sont censés être restés à l'identique (hum...) depuis le départ des soldats mais tout de même : 68 ans après... Et puis il y a prescription pour les crimes de guerre au bout de 30 ans malgré le souhait de certains parlementaires socialistes de les rendre imprescriptibles. Alors, à moins de les transformer en crimes contre l'humanité, c'est raté. Allez, il vont bien trouver un Juif parmi les victimes pour leur tour de passe-passe.
20:53 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Il n'y a pas un autre Oradour, juste à côté, où ces enquêteurs allemands pourraient aussi poser quelques questions aux "anciens" du village, rapport à un pressoir à vin ?
Écrit par : UnOurs | 12/02/2013
Ce sont les mêmes qui pleurnichent sans cesse sur Tulle et Oradour et qui chantent la gloriole des dragons de Noailles. Passons...
Écrit par : Le blaireau-garou | 13/02/2013
UnOurs > J'avoue mon ignorance sur le pressoir de l'autre Ouradour.
Le blaireau-garou > L’indignation à géométrie variable ou l'efficacité des médias et de l’éducation nationale à l'oeuvre.
Écrit par : Pharamond | 13/02/2013
Il se dit que dans un village voisin, du nom également d'Oradour sur quelque chose, quelques jours avant le massacre bien connu, des villageois avaient capturé une dizaine de soldats allemands et les avaient tués, en les écrasant, vivants, dans le pressoir communal.
Ayant appris la chose, les SS basés dans le coin (déjà pas des mecs jouasses à la base) ont voulu se venger, mais se seraient trompé de village.
Il ne serait donc pas inintéressant que ces juristes allemands s'intéressent aussi à cet aspect de l'affaire, je suis persuadé que des protagonistes de cette abomination sont toujours vivants dans l'autre village (ce qui pourrait de fait maintenir la qualification de ce triste événement en "crime de guerre", à la MyLai, pétage de plomb soldatesque en plein bordel).
Je n'ai rien contre la justice.
Mais alors la justice pour tous.
Écrit par : UnOurs | 13/02/2013
Remarque pratique.
Même en faisant abstraction de l'horreur morale du massacre de masse, il faut en condamner par avance la mise en oeuvre pour les deux raisons suivantes:
1: on ne se venge généralement que sur des innocents ou des coupables très partiels.
2: sur le long terme, la pratique de l'exaction est un suicide politique.
Par exemple, à la place d'un proche dont un camarade, un frère, aurait été tué de la façon horrible décrite ci-dessus, j'aurais attendu, j'aurais attendu même longtemps, pour arriver à identifier les protagonistes effectifs et les "rétribuer" de la façon appropriée. Façon "maussade".
De telle sorte, coupables punis, sans dommage politique.
Écrit par : UnOurs | 13/02/2013
Dans le principe vous avez raison mais dans la fureur des combats je ne sais pas si on réfléchit froidement. Ensuite il faut gagner pour que des jugements aient lieu.
Écrit par : Pharamond | 13/02/2013
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