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25/09/2012

La pluie ça mouille

 

Travailler en ZEP expose davantage aux violences

EDUCATION - Une étude inédite révèle ce que ressentent les personnels...

Les enseignants exerçant dans les zones d'éducation prioritaires (ZEP) seraient les plus exposés à la violence. Selon la première enquête de victimation des personnels du premier degré, réalisée par la Fédération des autonomes de solidarité, ceux qui exercent dans les ZEP ont deux fois plus de risques d'être victimes de violence de la part de leurs élèves.

Un plus grand pessimisme

Concernant l'année 2010-2011,17,2% des personnels de ZEP ont été insultés 3 fois et plus, contre 9,7% pour ceux qui n'y exercent pas. De même, 9,2% des premiers ont subi des bousculades contre 4,7% pour les seconds, 5% ont été frappés, contre 3% et 18% ont été volés, versus 11%.

L'effet cumulatif est important puisque 13,6% des membres de l'éducation prioritaire ont été soumis à une victimation répétée, contre 7,3% des autres. «Pour autant la situation n'est pas explosive, y compris dans les quartiers difficiles», tempère Eric Debarbieux, délégué ministériel de la prévention et de la lutte contre la violence à l'école, qui a dirigé l'étude.

Mais ces violences ont des répercussions sur le moral des troupes, surtout sur celui des jeunes enseignants exerçant dans des zones défavorisées. Ainsi un enseignant sur quatre de ZEP ayant moins de six ans d'expérience, a une vision négative du climat scolaire. «Des données qui prouvent bien qu'envoyer des jeunes enseignants en ZEP est un non-sens», conclut Eric Debarbieux.

Delphine Bancaud

Parents

Selon l'enquête, les violences à l'égard des personnels de l'éducation émanent le plus souvent des parents. Les agressions par les enfants sont plus rares et celles par des intrus aux établissements extrêmement faibles.

Source : 20 Minutes du 21/09/2012

 

Eh oui, il fallait une enquête pour savoir enfin qu'enseigner au Lycée Henri IV était moins dangereux que dans un LP du 9 - 3. Ce que ressentent les profs on n'y croit pas, ils doivent sûrement être un peu racistes, et puis vous savez : les a priori, les réflexes ataviques, l'ethnocentrisme et tout le tintouin ça déforment les sens ; seuls les chiffres comptent.

C'est l'apothéose grotesque et paradoxale d'une société relativiste et technicienne, on se méfie des impressions et on ne croit qu'aux résultats chiffrés mais on les bidouille allégrement pour conforter les théories subjectives que nos maîtres à penser veulent nous faire avaler. Bref, plus rien ne veut rien dire.

Bon, pour la violence en milieu scolaire, même en minimisant ça passait toujours pas, il fallait bien avouer ce que tout le monde savait déjà. On va me dire que l'enquête a été réalisé par une association qui défend les intérêts des personnels scolaires. C'est exact mais comme je ne crois pas à l'indépendance des associations... Et puis attendre 2012 pour la réaliser, moi ça m'épate. Allez, j'attends avec impatience les chiffres qui confirmeront mon impression sur la plus grande mortalité en temps de guerre qu'en temps de paix.

 

Commentaires

"on se méfie des impressions et on ne croit qu'aux résultats chiffrés "
Je ne suis pas tout à fait d'accord.
On camoufle les faits, on bidouille les chiffres ou on les rend hors-la-loi, pour ne parler que "d'impression", de "sentiment" de violences scolaires.
Alors que tout, tous les jours, hurle que tout va mal dans le milieu scolaire.

La mortalité est plus grande en temps de guerre qu'en temps de paix, c'est un fait, pas une impression.

Écrit par : Carine | 02/10/2012

Je suis tout à fait d'accord mais "on" c'est ceux qui s'arrogent le droit de parler au nom de la société, en notre nom, nous bourre le crâne avec leurs théories relativistes biaisées.

Écrit par : Pharamond | 02/10/2012

Les commentaires sont fermés.