08/05/2012
Suisse
Au milieu des ruines (le 05/05) on peut lire ceci :
Jeudi 3 mai 2012. - Pour répondre à un lecteur, j’ai supprimé Zentropa des liens parce que ce site a pris l’habitude de puiser allègrement sans jamais lier. C’est une habitude des sites et blogs de la secte dite identitaire d’en user ainsi. Il n’est pas le seul, vous me direz. Il faut citer aussi cet autre maître du copier-coller, ce prince du pillage, cet empereur du plagiat, nebo, qui, sans fausse honte ni discrétion aucune reprend le fruit des lectures du divin Ivane… Sans le lien évidement. Sans lien lorsqu’il s’agit d’Ivane puisque notre prince du copier-coller est de la secte des enchristés, celle qui, en un temps pas si lointain, avait donné Ivane pour se dédouaner de sensibles compromissions…Comment ?! On me traite de facho tandis qu’Ivane est en liberté ? Le 29 avril c’est la lettre de Céline à Paraz sur les Aryens. Le 27 c’est Drieu dans la Comédie de Charleroi. Le 25 c’est Mérimée, tiré de Dutourd et nous entretenant de Stendhal. Le 18, c’est Zemmour dans Mélancolie française. Le 17, c’est Volkoff dans l’Enlèvement. Le 16, c’est Matzneff, le Sabre de Didi. Le 10 c’est Barrès dans Scènes et doctrines. Le 8 c’est Volkofff évoquant son ami Gripari. Le 7 c’est De Benoist dans C’est-à-dire. Tout cela, très directement copié chez Ivane pour servir à l’édification de ses lecteurs. Je ne remonterai pas plus loin. Il faut savoir que Nebo, sourcilleux relativement à son travail, précise en haut de page que ses textes - quels textes ? - sont protégés par les lois sur la propriété intellectuelle. On suggérera à notre copieur-colleur, fort enclin à ferrailler pour les droits de Notre Seigneur Jésus-Christ et pour ceux de l’Etat d’Israël, de commencer par lire les livres qu’il cite avant d’en recommander des citations à ses lecteurs. - J’en profite pour dire à ceux de mes lecteurs qui ne veulent plus me suivre - tout en me lisant… - parce que j’ai rallié la démocratie qu’ils ont parfaitement le droit de faire œuvre d’imbécillité. Cette imbécillité-là est, qui plus est, salubre (se tenir à l’écart du FN et des gens en général). Elle signale une intelligence aiguisée du moment historique (la mort de la France et de l’Europe) et trahit une parfaite indifférence aux relations que le Front nous permettrait de nouer. Je veux juste préciser que je ne cherche en aucune façon à sauver la France, pour cette raison, d’abord, que je hais la France ; pour cette autre, que je sais parfaitement qu’on ne ranime pas un cadavre… Ces lecteurs en question sont des êtres d’airain que rien ne touche. Je les envie. Quant à moi, qui suis fait d’une autre farine, j’aime à me promener au milieu des gentils cons avec qui il ne me déplait pas de manger de la choucroute… C’est sans doute la vocation première du FN même si celle-ci lui échappe encore… (on peut aussi y manger du couscous ou des merguez…) |
Mais sur A moy que chault ! (le 07/05) on peut y lire cela :
Copieur Chaque jour apporte une nouvelle petite pépite sur le monde internetesque... Ainsi je découvre que les sourcilleux mégalomanes qui se soignent à coups de blogs ne se sentent pas seulement propriétaires et détenteurs de droits sur leur prose (ce qui est assez normal … il est toujours un peu désagréable – mais surtout triste au fond - de retrouver un texte de soi dont on a pris soin de gommer les références voir dont on a changé la signature…) mais également sur les citations ou extraits d’ouvrages qu’ils mettent en ligne… Un peu comme s’ils en étaient les auteurs… Imaginons par exemple que je mette ici un extrait de la Bible ou de la Recherche, et que je le retrouve demain ce même extrait sur un autre blog ou site… Au voleur ! Au pilleur ! A l’escroc ! C’est mon morceau de Bible bordel, c’est moi qui l’ai copié, avec mes petits doigts, sans faire de fautes en plus ! Cet étrange sens de la possession démontre également que ce n’est pas le souci d’information, d’éducation, de transmission ou « d’édification » qui prévaut mais bien celui de « reconnaissance »… Ce qui compte, ce n’est pas le texte et sa portée , c’est le fait que c’est MOI qui l’ai sélectionné et copié... Peut-être faudrait-il donc créer un Copyright du recopiage… Interdiction de recopier ce que j’ai moi même recopié ! Vraiment fascinant… |
18:30 | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Ne jetez pas d'huile sur le feu, cette polémique pourrait très mal finir. ^^
Écrit par : Sébastien | 08/05/2012
Si vous en voulez une autre :
http://lhorreurduchateau.blogspot.fr/2012/05/cette-droite-la.html
Il n'y a pas encore de réponse.
Écrit par : Coach Berny | 08/05/2012
Citer sa source c'est de la politesse, mais il y en a qui se prennent parfois pour le centre du monde.
Je me souviens d'une fois où j'avais copié une vidéo issu d'une vidéosurveillance, depuis un blog, sans le citer, d'ailleurs par pure distraction mais le problème n'est pas là.
"l'auteur", qui ne l'était pas, s'est rappelé à mon bon souvenir. J'ai donc supprimé "sa" vidéo et j'ai été chercher la même, d'ailleurs un peu plus complète, sur YouTube.
Par contre si on cite l'interprétation, je trouve normal de citer l'auteur.
Écrit par : Paul-Emic | 08/05/2012
Ne parlons même pas "des êtres d'airain que rien ne touche" !
Écrit par : Danny | 09/05/2012
"Citer sa source c'est de la politesse", et cela s'arrête là, je crois.
Écrit par : Pharamond | 09/05/2012
J'ai l'habitude du pillage à vrai dire... On avait même repris Au milieu des ruines, tandis que je vaquais à d'autres occupations, titre, adresse, mise en forme, et textes tels quels inchangés...
"Beaucoup pillé, jamais cité" disait Brigneau de Coston... je ne vois pas pourquoi on ne devrait ps exiger que la source soit indiquée. Bernard Lugan a, tout dernièrement, indiqué sur son blog qu'il publiait désormais des textes avec des erreurs volontaires... C'était une manière de contraindre les journalistes à citer leurs sources lorsqu'ils reprennent une information ou un texte... Ceux-ci prenant bien soin de ne pas citer Lugan y compris quand ils reprennent ses explications...
Quant à moi, c'est plus simple. je ne suis que très rarement mis en lien parce que je ne suis pas toujours suffisamment déférent avec Notre Seigneur Jésus-Christ... C'est le fonds de l'affaire... C'est aussi une lutte d'influence... et ne pas citer Ivane c'est ne pas faire de pub à ses idées nauséabondes... C'est aussi simple que ça...
Écrit par : Ivane | 09/05/2012
En même temps, et sans trop vouloir me faire l'avocat du diable, d'une certaine façon, c'est bien que vos textes se répandent, ça contribue à faire réfléchir les internautes et, qui sait, à les amener à s'interroger, voire rejoindre les divers mouvements «nationaux».
Après, ça reste un petit milieu et, avec un minimum d'enquête, il doit être possible de retrouver IRL la personne et donc, d'aller lui mettre les points (poings) sur les «i».
Écrit par : tyrsson | 09/05/2012
Gutemberg, McLuhan, Steve Job peuvent passer, un gens de lettre restera toujours un gens de lettre.
Passée la plaisanterie, et mise à part la question de la propriété littéraire, la bonne citation obéit à des règles de courtoisie et de bon sens. Dès lors qu'il ne s'agit pas d'un passage très fameux, ou bien s'il est évident qu'un rapprochement avec tel événement apparemment étranger à la citation, ou tel autre auteur ou ouvrage, est emprunté à une tierce personne qui en l'espèce a fait œuvre originale de commentateur ou d'anthologiste, il convient de référencer l'emprunt.
Écrit par : Nathanaël | 10/05/2012
... pardon, "un gens de lettres" (déjà, le singulier "gens" est en français audacieux..)
Écrit par : Nathanaël | 10/05/2012
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