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09/05/2012

Orchidectomie

Nous savons tous qu'il existe des lois pour nous faire passer l'envie de poser des questions sur certains faits historiques, certaines religions, certains groupes humains etc. et leur géométrie variable leur permettent de vastes champs de répression. Si nous arrivions tout de même à nous débrouiller pour traiter un sujet sensible tout en évitant d'enfreindre un article du code pénal, il y aurait toujours quelques associations citoyennes et vigilantes pour nous attaquer en justice afin de défendre une minorité qui se serait sentie visée par nos propos, et les minorités sont très chatouilleuses. Dans bien des cas le juge n'aurait qu'à adapter un peu la législation afin de ne pas nous laisser partir serein du tribunal ; s'il n'y parvenait pas il pourrait toujours invoquer l'imparable "trouble de l'ordre public" avec pour preuve tous ceux qui nous ont traîné devant ce tribunal et qui en sont encore tout chamboulés. Inversement, il est bien entendu que si une association ou une personne faisant partie du camp du bien nous calomniait et que nous osions attenter une action judiciaire contre elle, le juge aura toujours la liberté d'invoquer la toute aussi imparable "bonne foi" de votre adversaire : « il a dit n'importe quoi mais il y croyait vraiment ». À part ça, notre belle démocratie et ses juges impartiaux nous garantissent la liberté d'expression.

 

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