30/03/2012
263-267 Prinsengracht
Sur le site officiel de la Maison d'Anne Frank on peut acheter un livre adapté aux plus jeunes ou visiter l'annexe en 3 D, et plein d'autres choses encore... ensuite, vous en faites ce que vous voulez sauf de me laisser des commentaires tombants sous le coup de la loi.
20:35 | Lien permanent | Commentaires (16)
Commentaires
Bof, vous ne risquez pas grand chose. La légende d’Anne Frank ne ressortit pas à la loi du 13 juillet 1990, et même Vidal Naquet en a fait justice. Le triste de cette affaire, c’est l’odeur de mystification qui flotte autour, si typique de bien des hauts faits de notre XXe siècle (Paul Johnson). C’est aussi un saccage moral. Car enfin, derrière le subterfuge de cette soit disant surdouée, auteur d'un journal que d'autres ont écrit (peut-être le père), a existé une véritable et pauvre gamine, probablement pas très intelligente, pour autant que l'attestent de rares traces authentiques. Parmi tout ce qu’on lui attribue, elle a sans doute été l'auteur du contenu naïf d'un petit cahier, où quelques inscriptions d'écriture simplette accompagnent de naïfs collages. Cette enfant quelconque, au sourire niais, je l'imagine surtout à la fin de l’hiver 45, errant seule, éperdue, dans le chaos du camp de Bergen Belsen, surchargé de repliés, et ravagé par le typhus qui venait de lui arracher sa sœur, après que sa mère fut morte à Auschwitz, et avant de s’éteindre à son tour sous l'épidémie. Au fond, de cette authentique malheureuse, victime dérisoire et symbolique de cette Europe de la Vingt-cinquième Heure, tout le monde se fiche, pour vénérer une idole de propagande, mythe, spéculation et avatar d’une propagande de guerre insolemment prorogée.
Écrit par : Nathanaël | 31/03/2012
Nathanaël, c'est un prénom hébreu, non ? Tenez, quelques arguments qui plaident en faveur de l'authenticité du journal :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Frank#D.C3.A9mentis_et_action_judiciaire
Écrit par : Sébastien | 31/03/2012
J'avoue comprendre assez mal cette polémique sur le journal d'Anne Frank qui décrit une réalité que peu de personnes contestent à savoir que les Juifs sous l'occupation allemande n'avaient pas la vie facile tous les jours, ni qu'ils aient été dans plusieurs endroits d'Europe traqués et déportés.
Ce qui peut éventuellement être contesté, du moins en théorie dans un monde où les lois mémorielles n'existeraient pas, commence justement quand le journal s'arrête et quand bien même ce serait une œuvre de pure fiction, ce qui y est décrit est tout à fait vraisemblable.
Écrit par : Paul-Emic | 31/03/2012
Nathanaël : Si la constatation de la véracité du Journal n'est pas condamné, on s'expose à des poursuites civiles où l'on a peu de chance de l'emporter. Sinon, je suis globalement d’accord avec vous.
Sébastien : ça ne prouve pas grand chose sinon qu'il y a des questions que l'on ne doit pas se poser.
Paul-Emic : Evidemment que cette histoire est vraisemblable mais vraisemblable n'est pas obligatoirement vraie, la question est pourquoi la loi doit-elle protéger cette oeuvre.
Écrit par : Pharamond | 01/04/2012
ce que je veux dire que vraie ou vraisemblable, le problème ne se situe pas vraiment là, mais en discuter plus avant enfreindrait la règle d'or.
Écrit par : Paul-Emic | 01/04/2012
Oui, c'est difficile de discuter dans notre démocratie ;-)
Écrit par : Pharamond | 01/04/2012
Voilà typiquement le genre de sujets où je me sens souvent bien seul : je n'aime ni le lobby talmudique ni le lobby nazi, car les deux se méritent bien, l'un l'autre, dans l'infection.
En outre, je conspue profondément les dogmes réciproques des deux camps concernés. Ce qui est doublement inconfortable : en effet, pas très jouâsse de ne pas adhérer entièrement à une certaine vulgate, tout en déplorant profondément et définitivement ce qui a été effectivement fait.
Écrit par : UnOurs | 02/04/2012
Un exemple de ce qui m'empêcherait définitivement de virer "nadzi", à force d'incitation talmudo-planétariste à la repentance et à la haine de soi :
http://i40.tinypic.com/vhgwns.jpg
Oui, je ne vois pas bien en quoi consacrer de précieuses ressources militaires en hommes et en carburant, en pleine guerre sur deux fronts à traquer la jeune et mignonne européenne blanche et catholique Czeslawa Kwoka, à la déporter et à l'emprisonner, puis à la faire mourir, oui je ne vois pas bien en quoi cette action a pu contribuer à favoriser, de quelque manière que ce soit, la cause nationale européenne et l'avenir de l'homme blanc dans le monde ?
Écrit par : UnOurs | 02/04/2012
Mais le drame, c'est que je comprends aussi parfaitement ce que disent là Jules Romain ...
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Tenez, encore un qui, tout sincèrement démocrate qu'il est, a été remué par certains accents du fascisme, ceux qui correspondent d'ailleurs à une vérité humaine : fatigue du bavardage, de la discorde professionnelle, besoin de créer, de construire, désir d'être un chef, petit ou grand, mais qui a une tâche devant lui, et derrière lui une équipe solide. Vous savez, Jerphanion, le vieux syndicaliste que je suis, tout en condamnant le fascisme comme un énorme péril international, n'a jamais pu s'empêcher de reconnaître que certaines réactions fascistes sont normales et salubres. Le fascisme isolé est sûrement un poison. Mais une certaine dose de fascisme circule dans toute société qui se porte bien... Oui, mais essayez de dire cela à la tribune, ou même dans un journal de gauche ! On croira que vous êtes passé à l'ennemi, ce qui est exactement le contraire de la vérité. Ce n'est pas passer à l'ennemi que de lui chiper ce qu'il peut avoir de bien pour en faire profiter la bonne cause... Mais je m'égare. (Les Hommes de bonne volonté, T25)
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... ou encore Jacques Chardonne :
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Ils (les Allemands) n'ont rien du traditionnel guerrier. Leur jeunesse est un reflet de l'âme : ils ont une foi. Le courage n'est pas chez eux un accident; il ressemble à une hygiène constamment pratiquée qui leur donne un air sain d'une étrange pureté. Type d'homme accompli, mais simplifié, que l'on a connu jadis, et qui tout de suite atteint la perfection : cet absolu que l'on nomme héroïsme. Ils vivent avec ingénuité dans l'abnégation totale, ils n'ont rien de personnel, ils ne semblent éprouver ni la tristesse, ni la peur, ni la faim, ni le désir; ce sont des anges de la guerre venus du Ciel de Nieflheim pour aider un moment les hommes dans une tâche trop lourde pour eux : sauver ce que l'on pourra sauver. (Le ciel de Nieflheim)
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... Chardonne pris également dans ce terrible paradigme :
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La cruauté des Allemands à l'égard de mon fils dans le camp satanique de Oranienbourg et ailleurs ne m'a pas empêché de leur rendre justice sur d'autres points et je ne les confonds pas tous avec les bourreaux.
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Écrit par : UnOurs | 02/04/2012
"...d’une propagande de guerre insolemment prorogée."
Ma grand-mère disait toujours : "ce n'est pas beau de faire de l'argent sur les souliers d'un mort."
Écrit par : UnOurs | 02/04/2012
UnOurs, je ne vois pas ici d'admirateurs inconditionnels des nazis pas plus que du talmudisme. Vous n'avez pas à vous sentir seul contre je ne sais quelle coalition d'acéphales endoctrinés.
Écrit par : Paul-Emic | 03/04/2012
Je ne disais pas "ici", mais en général.
Essayez d'expliquer à un "Stormfrontien" que Dodolf et ses potes ont d'abord été de très néfastes jacobins pangermanistes au lieu que d'agir en véritables nationalistes européens et vous aurez à peu près la même réaction qu'en tentant d'expliquer à un Juif ou à un bien-pensant que l'Allemagne pouvait nourrir quelques ressentiments légitimes vis-à-vis du "lobby" et que ce pays exprimait aussi certaines caractéristiques objectivement supérieures. Débat impossible !
Écrit par : UnOurs | 03/04/2012
d'ailleurs je ne sais pas si le terme "nationalistes européens " convient vraiment .
Écrit par : Paul-Emic | 04/04/2012
Je n'ai pas réussi à savoir pourquoi la Czeslawa Kwoka avait été déportée.
D'autre part je suis aussi interrogatif que Paul-Emic sur le le terme "nationalistes européens ".
Écrit par : Pharamond | 04/04/2012
A la toute fin de la guerre, le régime commença à axer sa propagande sur la nécessité de "sauver l'Europe", alors qu'au début et quasiment jusque à la fin 43, c'était juste du pangermanisme étroit, sans aucune conscience ethnique dépassant la sphère allemande.
J'aime assez la position de Drieu sur le sujet :
http://membres.multimania.fr/stephanemillion/drieueurohtml.html
Écrit par : UnOurs | 04/04/2012
Adaptation aux évènements, on ne peut reprocher aux Allemands de penser à eux. L'anticommunisme du IIIme Reich n'est pas à prouver mais quand les choses commencèrent à mal tourner ils l'ont instrumentalisés.
Je m'interrogeais sur le sens que vous donniez à "nationalistes européens".
Écrit par : Pharamond | 04/04/2012
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