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12/01/2012

Interrogation sommaire d'un rustre hétérosexuel

 

Qu'aime-t-on en général chez une femme ? Qu'elle soit féminine, comme les femmes apprécient majoritairement les hommes virils. On aime chez l'autre sexe ce qui nous fait défaut. C'est mon semblable mais pas tout à fait, et ce sont précisément ces différences qui nous attirent, qui nous aimantent.

À la puberté, c'est comme si, tout à coup, on s'apercevait que l'on était incomplet, comme si l'on avait subit une mutilation dont on ne gardait plus le souvenir mais qu'il fallait à tout prix retrouver son intégrité en fusionnant avec l'autre, comme si l'on cherchait à absolument recréer l'oeuf originel.

Au delà du conformisme sociale, il y a cette irrésistible attraction qui fait que l'on cherche à former un couple depuis que le monde est monde. Au delà des pulsions à assouvir, il y a dans la quête des adolescents la curiosité de la découverte de l'autre sexe, tant physique que psychologique, moment intense, magique et redoutable comme toutes les excursions en territoire inconnue.

C'est pour cela que les homosexuels sont pour moi un mystère, ils sont attirés par l'identique, un autre moi en tout point pareil. Pourquoi les attributs de l'autre sexe ne les intéressent pas ? Qui y a-t-il d'attirant dans ce que l'on possède déjà ? Et ça se complique encore avec, par exemple, les hommes qui cherchent un partenaire efféminé, c'est donc que la différence ne les laisse pas indifférent, justement ; alors pourquoi cherche-t-il la féminité chez un homme et pas chez une vraie femme, pourquoi l'ersatz et pas l'original ?

Commentaires

Mystère. Dans les "Bienveillantes" des Littel on passe quand même 1300 pages dans la tête d'un pédé, ce qui fait que "sodomie" est un mot qui revient assez facilement à la fermeture du bouquin malgré tout ce qui a été raconté par la critique à l'époque. On peut y lire "Dieu a donné la prostate à l'Homme pour compenser le fait qu'il n'est pas une Femme". Le narrateur semble y être homo car amoureux de sa jumelle qui est partie avec un autre type, il voulait ressentir ce qu'elle ressentirait s'il elle se faisait sauter...bizarre, mais faut dire que le roman est bizarre sur ce point, virant souvent au crash. Et on est pas plus avancés.

Sinon, un camarade de ma dernière cuite disait : "C'était chiant à un repas avec cette fille dont le frère est pépé, on pouvait rien dire. Donc, avec les copain, on a remplacé 'pédé' par 'Pokemon'! C'était marrant! Genre : 'Putain, fait pas ton Pikachu!'".

Écrit par : Ootkonos | 04/02/2012

Merci pour ce commentaire, le seul de cette note, bien que le mystère reste toujours entier. Quand à Littel il m'apparaît comme les nombreux intellectuels tordus qui se servent des nazis pour raconter des horreurs sorties de leurs esprits.

Écrit par : Pharamond | 05/02/2012

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