L'or du Reich (2)

En parcourant la page consacrée aux dates de divergence de La Porte des Mondes, je me suis aperçu que les oeuvres relatant une victoire nazie ou s'intéressant à la personne d'Adolf Hitler sont beaucoup plus nombreuses que les exemples cités dans ma précédente note sur le sujet. Avec la bravoure et la liberté de ton qui les caractérisent, les auteurs ont ainsi des méchants que personne ne viendra défendre, des cruautés bien racoleuses à raconter et l'illusion d'avoir du courage en s'attaquant au fascisme qui, comme nous le savons tous, menacent à chaque instant la marche de notre vaillante démocratie vers le progrès et l'épanouissement de l'être humain. Mais j'ai beau chercher, d'une Europe musulmane soumise aux délices de la Charia ou bien occupée par l'Armée Rouge et profitant des bienfaits de l'économie socialiste : aucune trace. Il ne faudrait pas courir le risque d'avoir un procès ou, horreur suprême, de se faire traiter de raciste. Les artistes sont des esprits libres et anticonformistes et nous vivons dans le pays des Droits de l'Homme, mais il y a des limites à ne pas dépasser. J'ai bien trouvé La République Populaire de France de Maurice Goldring qui relate les mésaventures de notre pays devenu communiste, mais l'auteur étant lui-même procommuniste, j'émets des réserves, et le cycle des Chroniques sarrasines de Jacques Boireau qui permettent de découvrir une France coupée en deux, avec une partie sud occupée par les Arabes depuis 732, évidemment riche et prospère et celle du nord pauvre et rétrograde, bien entendue. Après la politiquement correct, l'historiquement correct, je découvre l'uchroniquement correct.