statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/02/2006

Absentéisme

Lu dans le 20minutes du 01/02/06 :

"L’absentéisme fait débat

Le management, remède à l’absentéisme ? Lors du vote d’une formation pour les cadres de la mairie de Bordeaux, lundi en conseil municipal, l’opposition a réagi. « L’absentéisme est lié à la stagnation du pouvoir d’achat », a observé Claude Mellier (PCF). « C’est l’expression d’un certain malaise », a ajouté Michèle Delaunay (PS). Pour la majorité, c’est la conséquence des 35 heures et la « valorisation excessive des loisirs »"

Personnellement, je crois que c'est lié au je-m'en-foutisme général dans notre société et chez les fonctionnaires en particulier, même si je reconnais que le problème mérite une étude détaillée. Par contre, les communistes sont toujours aussi surréalistes.

 

Commentaires

éclat de rire à tes derniers mots ! et au delà , qu'est ce qui a ammené notre société à ce "jem'enfoutisme". Quand je regarde d'un peu prés, j'ai peur.

Écrit par : cile | 01/02/2006

Mais les surréalistes ne sont plus communistes depuis bien longtemps... Au fait ça existe encore les surréalistes ?

Écrit par : Profdisaster | 01/02/2006

L'absentéisme, c'est aussi parfois une fuite face à l'ambiance de travail insupportable.

Écrit par : schleuder | 02/02/2006

schleuder : oh, oui ...
*
Pharamond : Il suffit d'être indépendant et on n'a plus d'état d'âme, on n'est plus malade !
Oui, l'indépendance est l'avenir de l'homme !

Écrit par : Cendrinox | 02/02/2006

cile: vaste et complexe sujet dont j'essaie de parler dans ce modeste blog.
Profdisaster: Oui, mais des surréalistes involontaires. Il y en a même partout.
schleuder: bien-sûr, je caricaturais et l'ambiance désastreuse de certaines entreprises y est pour beaucoup. Mais le je-m'en-foutisme y est aussi pour quelque chose. Le record d'absentéisme est obtenu dans les administrations ou je ne pense pas que l'ambiance soit si pénible. D'ailleurs, on a qu'à voir le nombre de candidats à la fonction publique.
cendrinox: "Vers un Homme nouveau et un avenir radieux !"

Écrit par : Pharamond | 03/02/2006

Information chopée recement je ne sais plus où. Au Japon, ils en sont à obliger les salariés à prendre leurs congés en entier. Il est très mal vu làbas de prendre des vacances et de laisser ses collégues avec le surplus de travail. Ils sont loin de l'absentéisme !
Et j'aime bien venir régulièrement lire ton modeste blog.

Écrit par : cile | 03/02/2006

Le monde est ainsi fait, c'est "marche ou crève !". Nous nous sommes en train de crever. Et nos descendants immédiats avec, puis les suivants seront obligés de marcher, espérons sans fers aux pieds.

Écrit par : Pharamond | 03/02/2006

Et merci pour tes visites.

Écrit par : Pharamond | 03/02/2006

Je n'ai que très peu d'espérance en l'humain.

Écrit par : cile | 03/02/2006

Moi de même et pourtant...

Écrit par : Pharamond | 03/02/2006

Le je-m'en-foutisme existe probablement. Je ne le mettrais cependant pas comme cause première de l'absentéisme. Comme je suis encore optimiste, je dirais surtout que l'injustice dans le milieu du travail est tellement grande que ça finnit par user. Et je crois que c'est autant valable dans le public que dans le privé, même si le contexte n'est pas le même.
La volonté de bien fire est souvent cassée, découragée implicitement. Faire du zèle, dans le public ou dans le privé n'est pas bien vu.
En 2002, après deux ans et demi dans la boîte dont j'ai été licencié, j'avais encore 70 jours de congés ou récupérations à prendre. J'avais en tout et pour tout pris 1 semaine de congés.
Un jour mon chef me disait "Faut prendre vos congés", et le lendemain "Les projets X et Y il me les faut pour telle date".
J'ai donné beaucoup de temps, beaucoup de bonne volonté afin de jongler entre une mission à accomplir et des instructions fluctuantes et contradictoires, tout ça pour être licencié (avec d'autres) parce qu'un petit incapable (je pèse mes mots) ne supportait plus de voir que cette incapacité devenait impossible à cacher. Mais comme il avait l'oreille du grand ponte...
Et je ne me considère pas comme un héros. Je pense que ce genre de situation arrive fréquemment...
Alors après, si on pense que je suis je m'en foutiste, pourquoi pas. Personnelement, moins m'impliquer est plutôt un acte de sauvegarde...

Écrit par : schleuder | 03/02/2006

Je ne me sentais pas visé rassure-toi. J'essayais juste d'expliquer que le je-m'en-foutisme (JMF pour les intimes) ne va pas forcément toujours de soi. On ne peut pas impunément à la fois stresser les gens, soit par la peur du chômage, soit par la menace de sanction, et appliquer la "sentence" alors qu'ils ont fait globalement ce qu'on leur demandait. Et ce n'est peut-être pas une généralité, mais c'est loin d'être exceptionnel, ce qui au final à des conséquences désastreuses, tant sur le comportement professionnel que sur sa situation personnelle. Car être récompensé (d'une manière ou d'une autre, symbolique ou pas) quand on a fait des efforts, c'est toujours plus satisfaisant...

Écrit par : schleuder | 03/02/2006

Il est indéniable que les temps ne sont pas faciles, alors que l'on se doit d'être "cool", c'est devenu une obligation, on n'est de plus en plus stressé par les changements actuels, au niveau de l'emploi comme de la société en général. Et plus grand monde ne pense aux autres, on s'occupe de ses problèmes, de ses droits et tant pis pour les autres. Une sortes de monde autiste et stressé contraint de donner l'impression de s'amuser, il y a de quoi finir schizophrène ou alors de lâcher prise en devenant... je-m'en-foutiste.

Écrit par : Pharamond | 03/02/2006

Les commentaires sont fermés.