Pépiements (111)

Il y presque une décennie j'écrivais ce billet :

Bête et méchant

Même si je suis absolument convaincu que le système que nous connaissons arrivera prochainement à son terme, je souhaite en toute logique que l'inéluctable catastrophe ne survienne qu'après ma mort, n'aspirant qu'à finir mes jours le plus paisiblement possible dans une société qui tienne encore à peu près la route. Pourtant, non seulement je ne crois pas être assez âgé pour avoir cette chance, mais surtout, quand je vois la bêtise, la cupidité, la veulerie, la vulgarité, la constance dans l'erreur et toutes ces choses devenues les attributs ordinaires de ceux qui composent ou plutôt décomposent ce qui était autrefois une nation, j'en viens parfois stupidement à espérer connaître le grand effondrement, d'être encore de ce monde quand il se produira afin d'avoir le plaisir de contempler, quel qu'en puisse être le prix à payer, la gueule effarée de la multitude cocufiée.

16/12/2014

Vu l'actualité je crois que l'échéance approche, je suis cependant dubitatif sur un point : la multitude se rendra-t-elle compte du cocufiage premium dont elle a été victime ou cherchera-t-elle stupidement encore une fois des boucs émissaires en son sein ?

Musique (657)

Rich men north of Richmond

Oliver Anthony

Pépiements (110)

Même si adolescent j'ai été moi aussi séduit quelque temps par l'énigmatique aventurier aux tribulations souvent abscons, je n'ai jamais compris pourquoi le personnage de Corto Maltese était devenue une icône chez nombre de personnes de "notre bord", le longiligne marin se révélant en fait qu'un apatride sans attaches et ni idéaux qui vit sa vie selon ses propres intérêts, une sorte de champion de l'individualisme cosmopolite. Qu'on puisse lui concéder un certain sens de l'honneur et de l'amitié ne fait pas de lui pour autant un exemple.

Un peu d'humour (42)

Dieselpunk (31)

Bergholt Streamline (1932)

JAWA 750 (1935)

Hupmobile Aerodynamic Coupe (1935)

Buick Century Convertible (1938)

Cadillac Series 61 (1939)

 

Pépiements (109)

Je reviens d'une petite promenade dans le sud de la France. En évitant soigneusement autoroutes et grandes agglomérations et en gardant l'autoradio éteint j'ai réussi à avoir l'agréable impression d'avoir fait un bon de quelques décennies en arrière. La sinistre actualité s'était momentanément évaporée à l'ombre fraîche des arbres des forêts, des ruelles des villages et des vieilles pierres des châteaux et des abbayes.

Photo prise dans le donjon du château d'Arques dans l'Aude

 

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