02/11/2010
Le jeu des deux images (74)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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Qui se souvient des Roms ?
Conscient d'avoir déçu une partie de la droite, Nicolas Sarkozy a décidé de lui donner quelques gages ou ce qu'il considère comme tels. Après un débat sur la nationalité qui n'a abouti à rien, quelques lois inapplicables censées protéger les symboles de la France et l'interdiction du port de la burqa dont les Français se contrefichent, notre président s'est attaqué à l'insécurité, ou plutôt à la seule minorité qui n'avait pas grand monde pour la défendre : les Roms. Bien sûr, Bruxelles a fait son petit numéro pour rappeler que les droits de l'homme constituent un pilier de l'UE et a même un peu menacé pour compléter l'illusion, mais une visite de monsieur Kärcher a suffit pour tout faire oublier. Le lobby des Roms, combien de divisions ? Aucune, et entre européistes on peut toujours trouver un terrain d'entente.
Dire que certains croient encore que l'Europe protège les faibles...
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01/11/2010
Histoire...(52)
"Voilà ce qu’a vu le soleil d’hier, citoyens ! Et que verrait le soleil d’aujourd’hui ? Il verrait un autre peuple, d’autant plus furieux qu’il a moins d’ennemis à combattre, se défier des mêmes hommes qu’il a élevés hier au-dessus de lui, les contraindre dans leur liberté, les avilir dans leur dignité, les méconnaître dans leur autorité, qui n’est que la votre ; substituer une révolution de vengeance et de supplices à une révolution d’unanimité et de fraternité, et commander à son gouvernement d’arborer, en signe de concorde, l’étendard de combat à mort entre les citoyens d’une même patrie !
Ce drapeau rouge, qu’on a pu élever quelquefois quand le sang coulait comme un épouvantail contre des ennemis, qu’on doit abattre aussitôt après le combat en signification de réconciliation et de paix. J’aimerais mieux le drapeau noir qu’on fait flotter quelquefois dans une ville assiégée, comme un linceul, pour désigner à la bombe les édifices neutres consacrés à l’humanité et dont le boulet et la bombe mêmes des ennemis doivent s’écarter. Voulez-vous donc que le drapeau de votre République soit plus menaçant et plus sinistre que celui d’une ville bombardée ?
Citoyens, vous pouvez faire violence au gouvernement vous pouvez lui commander de changer le drapeau de la nation et le nom de la France.. Si vous êtes assez mal inspirés pour imposer une république de partis et un pavillon de terreur, le gouvernement est aussi décidé que moi-même à mourir plutôt qu'à se déshonorer en vous obéissant. Quant à moi, jamais ma main ne signera ce décret. Je repousserai jusqu'à la mort ce drapeau de sang et vous devriez le répudier plus que moi : car le drapeau rouge, que vous-mêmes rapportez, n'a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 1791 et 1793, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie.
[...]
Si vous m'enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitié de la force extérieure de la France, car l'Europe ne connaît que le drapeau de ses défaites et de nos victoires dans le drapeau de la République et de l'Empire. En voyant le drapeau rouge, elle ne croira voir que le drapeau d'un parti ; c'est le drapeau de la France, c'est le drapeau de nos armées victorieuses, c'est le drapeau de nos triomphes qu'il faut relever devant l'Europe. La France et le drapeau tricolore, c'est une même pensée, un même prestige, une même terreur au besoin pour nos ennemis."
Alphonse de Lamartine
Extrait du discours prononcé à l’Hôtel de Ville de Paris le 25 février 1848
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Meute
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