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01/06/2007

Ocre brun

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Alicia St Rose

Terracotta jungle

« Ma guerre de 14 »

"[...]

À peine arrivé au front, on m'avait chargé d'une liaison sur la Voie sacrée, pour transmettre des instructions à une batterie qui attendait la relève. Heureusement tout était calme. Mais que faisais-je là ? Je ne connaissais pas les lieux. Je chevauchais sous la lune vers des gens dont j'ignorais tout. Il y avait sur les bords des carcasses de chevaux et de voitures, Et puis un silence, un silence total.

J'ai été rejoint par un autre cavalier solitaire, d'un groupe de mon régiment. Il avait une mission similaire, mais c'était déjà familiarisé avec le paysage. Il m'a aiguillé. Nous avons parlé doucement sous la lune, tous les deux, tant que nous étions ensemble. J'ai retenu son nom jusqu'à aujourd'hui : l'adjudant Maqueron. Je ne l'ai plus jamais rencontré. Mais, voyez-vous, j'ai découvert l'homme.

[...]

Au risque de choquer, je dirais que cette guerre reste un bon souvenir. Est-ce l'oeuvre du temps, qui pousse à tout idéaliser ? Mais la violence et l'horreur tenaient plus du hasard, ou du destin que de l'homme. L'ennemi restait une entité. Je ne peux pas dire que nous haïssions les allemands. Ils étaient ceux d'en face.

[...]

Cela c'est passé en juin 1918, un jour où je me suis véritablement trouvé dans une bataille. J'ai eu une peur intense : beaucoup de monde tombait. Et l'on m'avait dit : « Marchez, mais ne courez pas, quand ça canonne de partout, courir ne sert à rien » Alors j'ai dominé ma peur. Ce fut un grand nettoyage ! J'en suis sorti différent, en sursis. Jusqu'à maintenant, près de soixante-dix ans plus tard, je conserve la conviction : je me trouve ici par chance, je vis des jours improbables, indus. Je revois la silhouette de mon capitaine. Il lève ses mains. Il les porte à sa tête. Il s'effondre. Ce fut donc lui, l'instituteur breton, et pas moi.

Une heure avant encore, dans la nuit, alors que c'était mon tour de veille, il m'avait surpris dormant dans le fossé au bord de la route ; il m'avait laissé dormir et avait continué la garde à ma place.

[...]"

 

Gorges Dumézil

in Les collections de l'Histoire n°21

"J'veux mon blog !"

Bon, c’est décidé je vais créer mon blog pour y mettre mes tofs. Dedans j’y mettrai celles de ma famille, sauf de mon vieux qui est trop nul, de mes cop' qui sont trop cool, de mon copain qui est trop, de mes teufs, de mes animaux surtout mon chat qui est trognon, de moi-même, chui pas belle, mais y aura toujours quelqu’un pour me dire le contraire, des images de manga, de fées, d’anges parce que j’adore les anges, de mes dessins pourris, de chanteurs rebelles, d’actrices super canon, des images gothiques bizarres, des souvenirs de vacances avec…Quoi ? Ça a été fait des dizaines de fois et tout le monde s’en fout…T’es sûr ?…C’EST TROP CRUEL !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Attends !…J’ai une super idée : et si je mettais tout ça sur fond noir, comme ça… Quoi ?… Déjà fait….C'EST PAS VRAI !!!

Je m'interroge (29)

À partir de quel moment nos dirigeants se sont mis en tête qu'ils n'étaient plus élus pour servir le peuple français mais pour s'occuper du bonheur de l'humanité ?

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L'abbatiale