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24/10/2024

Pépiements (286)

On revisite les classiques.

Conann de Bertrand Mandico

Une présentation de Wikipédia au cas où la bande-annonce ne vous aurait pas suffi :

"Conann est un drame rétrofuturiste et psychologique franco-belgo-luxembourgeois écrit et réalisé par Bertrand Mandico, sorti en 2023.

Le film est une relecture libre et féministe du personnage Conan créé par Robert E. Howard en 1932."

Rainbow de Paco León

Ici ce sont Netflix et les Espagnols qui se chargent de la besogne, la victime est Le Magicien d'Oz et l'affiche est déjà un avant-goût du joyau.

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Commentaires

@Pharamond : Chercherais-tu, en diffusant ces horreurs insoutenables, une situation chez Télérama, L'Immonde ou L'Aberration ? ;-)
"Sépapossib', sépapossib'", comme disait [ex-]saint[1] Henri Grouès.

[1] La fiche de police, qui ne mentionne pas le livre que Monteilhet a consacré à l'individu, m'a appris un joli mot : "dé-commémoration". C'est comme la Légion d'honneur qu'on vous donne, qu'on vous reprend, qu'on vous rend, ou comme le prix Nobel bientôt à points comme le permis -- temporaire et révocable -- de conduire...

Écrit par : BR | 24/10/2024

BR > Monteilhet avait écrit un livre sur le satyre chiffonnier ?

C'est possible, depuis 46 des individus ont bien été sortie de l'Humanité : la porte a été ouverte.

Écrit par : Pharamond | 24/10/2024

Ces BA (^^) me font penser aux pub TV pour les parfums : ça pue la prétention, la vanité, la laideur, la putasserie, le mépris, la putréfaction morale. Il n'y a rien de plus cons et prévisibles que les zombies dollarophages qui sont aux manettes de ces saloperies visuelles. Mais bon, si on aime ça...

Écrit par : GJG | 24/10/2024

@Pharamond : L'OEil de Sauron dénonce le billet Musique 627, à partir de "Dans les années 90". ;-)
Toujours pas lu l'ouvrage, dont la quatrième de couv' est prometteuse.

Pour compenser ce billet cinématographique, je ne vois qu'une pineupe populiste. ;-)

Écrit par : BR | 24/10/2024

GJG > En bref, ça pue notre époque.
"Mais bon, si on aime ça..." sauf que ces œuvres n'existent qu'avec des subventions c'est à dire l'argent du contribuable.

BR > J'avais oublié.
Je vais voir pour la pin-up...

NICOLAS BONNAL > Pas lu.

Écrit par : Pharamond | 24/10/2024

Je m'interroge moi aussi sur vos motivations à publier de telles horreurs.

Bien aimé cependant le "top" commentaire sur Conann:

"Oufti, j'me suis endormi rien qu'avec la Bande annonce"

Écrit par : realist | 24/10/2024

realist > Ces temps-ci les horreurs comme les feuilles mortes se ramassent à la pelle et je les ignore généralement, cependant il m'arrive d'en relever certaines pour des raisons évidemment subjectives. Ici c'est l'idée que non seulement l'époque fait du laid et du sale, mais aussi il y a une volonté - pas toujours consciente - d'enlaidir et de salir ce qui existe. On se souvient tous dans le paléo-dégueulasse de la pyramide du Louvre. Les tarés ont toujours existé, mais aujourd'hui on les subventionne.

Écrit par : Pharamond | 24/10/2024

@Pharamond : "pas toujours conscience" ? Ta bienveillance te perdra : toutes les saloperies sont intentionnelles.
Ainsi, l'assassinat du Louvre faisait partie de l'assassinat, plus général, de Paris : voir le livre de Chevalier, que je citais récemment une fois de plus.

Écrit par : BR | 24/10/2024

BR > Ce n'est pas de la bienveillance : je suis persuadé qu'une part à déterminer de cette engeance s'intoxique elle-même et pense œuvrer pour le Bien de l'humanité.

Écrit par : Pharamond | 24/10/2024

@Pharamond : Et comme par hasard, le prétendu bien de l'humanité serait à l'entier bénéfice des salauds se faisant passer pour des candides. Ouais.
Schwab est un philanthrope, à ce compte.
La sincérité n'est pas une excuse, surtout quand elle est feinte.

Écrit par : BR | 24/10/2024

Je ne sais pas pour le Netflix mais je crois que le réalisateur du Conann voit ses films distribués en salle arts et essais.

A la limite, en oubliant le truc imbitable proposé par la BA, qu'on joue avec les mythes, quelque soit son interprétation, est une reconnaissance du mythe.
L'original démontre alors forcément sa supériorité.
Mais c'était le genre de truc qui était limité il y a 20 ans aux US pour le marché de niches LGB (je veux bien accordé mon attention à des activistes, même si plutôt à l'ensemble de ceux qu'ils prétendent représenter, pas tous décadents, poliment seulement, mais les autres lettres là... C'est non, et il semble déjà y avoir eu scission d'ailleurs).
Là, ça bénéficie de l'argent public. Et j'imagine qu'il y a aujourd'hui un critère règlementaire (avant, ça restait dans la tête des décideurs du petit milieu, finalement assez conservateur jusqu'aux émeutes de 2005l.

Sur Netflix, je crois qu'il y a maintenant le sous-sous-sous genre de films d'action ethniques (en français) comme, à la même époque, sur les mêmes latitudes du même continent) il y avait des films avec toute les stars du hip-hop (les DVDs arrivaient tout de même, mais une niche).

Il ne faut en effet pas accordé plus d'importance que ça à ces produits mais c'est aussi intéressant de voir leur évolution dans l'imposition sur les écrans.
Plus grave est une institution comme la BBC qui est active sur les réécritures. Et des réécritures qui se veulent tout public et scientifique. Oh morale.
Alors que ces machins semblent plus motivé par une démarche artistique contemporaine, se faisant, jamais vu en dehors des convaincus.

Écrit par : An | 25/10/2024

BR > Je ne parlais pas du haut de la pyramide mondialiste peuplés de timbrés, mais des sous-fifres souvent intéressés parfois naïfs.

An > Ces films sont sans doute assez peu regardés, mais des productions à peine moins ineptes et malsains remportent des prix et bénéficient d'une publicité disproportionnée banalisant l'anormalité et la laideur avec l'argent du contribuable.

Écrit par : Pharamond | 27/10/2024

@An
" il y avait des films avec toute les stars du hip-hop"
C'est donc vous qui avez les sex-tapes de P. Diddy? La série les hommes et les enfants d'abord?
Tucker Carlson ou Candace Owens peuvent vous en donner un bon prix!

Écrit par : Sven | 27/10/2024

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