09/10/2024
Musique (696)
Mountaineers (featuring John Grant)
Susanne Sundfør
18:10 | Lien permanent | Commentaires (28)
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Mountaineers (featuring John Grant)
Susanne Sundfør
18:10 | Lien permanent | Commentaires (28)
Commentaires
Très très bon : forêt cybernétique patagonique et valdivienne. Du Edgar Froese célébrant le Stalker Tarkovsi...
Écrit par : NICOLAS BONNAL | 09/10/2024
Les soraliens nous apprennent la mort de Leif Segerstam et donnent en exemple de son talent cette *Scheherazade* vue par près de dix millions de personnes :
https://youtu.be/zY4w4_W30aQ
Les applaudissements sont mérités.
Certains se souviendront de l'épisode de *Leverage* intitulé "The Scheherazade Job" (s3e04).
Écrit par : BR | 10/10/2024
NICOLAS BONNAL > Content que cela vous plaise, pour le reste je vous crois sur parole.
Écrit par : Pharamond | 10/10/2024
BR > Je ne connaissais pas cet homme alors sa mort me laisse froid.
Écrit par : Pharamond | 10/10/2024
@Pharamond : S'agit pas de le pleurer, évidemment -- pour ma part, j'ignorais son existence, en vertu du théorème de GKC -- mais de découvrir, à cette occasion, un honnête talent.
Écrit par : BR | 10/10/2024
La bonne[1] presse tente souvent d'émouvoir ses lecteurs en évoquant les suicides de paysans, de milichiens, de journalopes, de juges, de ministricules ou de politicards[2]. Elle ne s'interroge jamais sur cette énigme : des gens prêts à en finir avec l'existence devraient avoir à coeur de se venger de l'ordre social et de partir en beauté. Ce n'est, à ma connaissance, jamais le cas.
Doit y avoir matière à réflexion et à court métrage. Je crois d'ailleurs me souvenir d'un film ricain de casse et de série B : les braqueurs, tous condamnés par la médecine, prenaient tous les risques, sachant que les conséquences surviendraient post mortem.
Rappel de Desmond Redbeard : "If there is anything in you, make a stir while you live. Now you have a chance. It won't be long. Your days are numbered. Your end is nearer than you think. Soon the worms will eat you. Do you understand ?"
[1] Au choix : celle du camp d'en face, ou celle du camp en face du camp d'en face.
[2] Les quatre dernières catégories sont là pour la note d'humour : on ne sache pas que ces [autocensuré] songent jamais à se tuer pour racheter, symboliquement, leurs mauvaises actions contre les peuples.
Écrit par : BR | 10/10/2024
BR > En toute franchise je n'arrive pas réellement à différencier une direction d'une autre.
Les anarchistes d'antan n'étaient pas très constructifs, mais avaient le courage de quelques actions d'éclat.
Écrit par : Pharamond | 11/10/2024
@Pharamond : A l'occasion, écoute plusieurs versions de la marche funèbre de Siegfried. ;-)
Amusante saynète découverte chez l'excellent Pangloss :
https://www.youtube.com/watch?v=vGJ8AoTple0
Ni gauchisme ni vulgarité : à l'accent près, on se croirait en France à une autre époque.
Écrit par : BR | 11/10/2024
Cherchant, sans trop insister, à découvrir ce qu'il en est des accusations formulées par Apostolidès contre Debord -- qui aurait été, apparemment, une sorte d'abbé Pierre --, j'arrive à ces pages sans rapport aucun avec le sujet :
ht tps:/ /fr.anarchistlibraries.net/library/abu-l-ala-al-maari-toutes-les-religions-se-valent-dans-l-egarement
ht tp:// lherbentrelespaves.fr/index.php?post/2015/01/17/Abul-Ala-Al-Maari-%3A-un-po%C3%A8te-pour-ce-temps-de-d%C3%A9tresse
Comme un accent d'Omar Khayyam.
//
Raison - demeures laissées à l’abandon
Ignorance - solides demeures habitées.
//
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elles est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres,
Un imbécile ?
//
Des gens prétendent diriger leurs semblables,
Cette direction, pour moi, est tyrannie.
//
Écrit par : BR | 11/10/2024
BR > J'écoute parfois en voiture "La Tribune des critiques de disques" qui passe sur France Musiques le dimanche après-midi quand l'heure du trajet retour de weekend correspond avec l'émission. Et il est vrai que les interprétations d'une même œuvre sont parfois très différentes même pour une oreille profane comme la mienne, mais c'est surtout sensible parce que les morceaux se succèdent dans un laps de temps assez court.
Amusant et féroce le sketch suisse.
Écrit par : Pharamond | 11/10/2024
Un historien très méchant[0] observe qu'en appliquant "la tactique légale", le parti des travailleurs Bochiens indigènes et solidaires[1] "a respecté la loi d'un régime qu'il méprise", non par timidité ou veulerie, "mais pour qu'il soit prouvé que l'application de la loi du nombre ne pouvait rien contre une volonté politique tenace et lucide."
Les récents succès inutiles de plusieurs partis drouatistes, interdits d'exercer quelque pouvoir que ce soit, montre que les situations ne sont plus comparables. De là à en déduire que la voie des urnes est une impasse... Quand on parle de représentation, s'agit bien d'une mauvaise pièce de théâtre jouée par les Compagnons de la Gamelle.
[0] On ne donnera pas son nom.
[1] Le nom a été changé.
Écrit par : BR | 11/10/2024
BR > Règle non écrite numéro 1 : si le peuple vote bien c'est le triomphe de la Démocratie, s'il vote mal c'est celui de la tyrannie du plus grand nombre.
Écrit par : Pharamond | 12/10/2024
@Pharamond : Tu devrais être sociologue, chroniqueur et observateur de la vie [géo]politique. Vrai que tu l'es déjà, comme le démontre ton journal de guerre appelé "blog". ;-)
Écrit par : BR | 12/10/2024
BR > Très maladroitement, mais merci tout de même ;-)
Écrit par : Pharamond | 14/10/2024
Histoire des intentions trahies : on croit, en homme de lettres, adresser quelques reproches à un Mauriac compromis dans la politique, et on finit par rédiger le plus argumenté des pamphlets contre mongénéral. On croit, en sociologue, faire le récit de la destruction de Paris par la maudite alliance des promoteurs et des technocrates, et on dénonce presque malgré soi le principal coupable qui a sinon encouragé, du moins laissé faire, favorisant le crime par intérêt, par modernisme comme par indifférence -- un banquier djètsetteur élyséen au patronyme marilynesque, compilateur d'une anthologie de valeurs poétiques *sûres*, d'une anthologie de *banquier*.
Dans le premier cas, c'est le *Mauriac sous de Gaulle* de Jacques Laurent ; dans le second, c'est *L'assassinat de Paris* de Louis Chevalier, qu'avait apprécié un Debord plus ami des classes dangereuses que des classes laborieuses (les discours comptent pour rien, contrairement aux fréquentations).
Quelques courts extraits pour donner, peut-être, l'idée de découvrir l'illustration de ce triste constat : "Les villes aussi peuvent mourir", "Cernimus exemplis oppida posse mori" -- observation de Rutilus Namatianus, "poète du Bas-Empire pleurant sur les capitales du monde antique dévastées par les Barbares" (p. 7).
Entre autres bénéfices, ce sera l'occasion d'apprendre, page 130, chez Jacqueline de Romilly, le vrai sens, platonicien, du mot *techné*, souillé par les technocrates qui osent s'en réclamer.
// Voir les commentaires des billets "Misère de la dissidence" et "Pépiements 221" -- lucide, on ne donne pas les liens. ;-)
Comme l'a souligné quelque part René Huyghe, le mot "Merx" qui semble venir de Kommerz est une étonnante anticipation de notre société de consommation. Comment s'étonner après cela si malgré sa prétendue jeunesse, elle sent si fort la pourriture ? (p. 82)
// Voir le Descartes des *Olympica*, déjà évoqué en ces lieux ; on [ne] cherchera [pas]. ;-)
Ayant éprouvé par l'histoire que la littérature, la plus grossière et à plus forte raison la plus sensible, enregistre souvent les faits, les changements sociaux, sans le vouloir, sans le savoir et bien avant que les meilleurs observateurs aient eu conscience de ce qui se passait [...], je crois davantage au témoignage littéraire, involontaire et spontané, qu'à la science infuse des livres spécialisés.
Avec la littérature, bien entendu, je mets le cinéma. (p. 90)
// Question de pouvoir et de contrôle.
Dans ces univers d'utopie, il s'agit de faire le bonheur des gens malgré eux et sans leur demander leur avis. Lever, douche, petit déjeuner, télé et ainsi de suite jusqu'au coucher. Coucher, amour, bidet, sommeil. Faites de beaux rêves. L'enfer. (p. 95)
// Bonheur de nuire même sans y avoir d'intérêt particulier, caractéristique des médiocres protégés par leurs milichiens.
Je vois encore, le soir du 6 février, un de ces jeunes ambitieux s'écrier, au débotté de la Concorde : "J'aimerais être dictateur, pour avoir le plaisir d'être injuste." Mot néronien. (p. 127)
// A ministricules krétins, korrompus et kriminels, chef de gang incarnant ces intéressants traits de personnalité.
Chacun sait à l'Hôtel de ville qu'on juge un préfet à ses collaborateurs, à leur sérieux et surtout à leur gentillesse : à collaborateurs désordonnés ou arrogants, préfet brouillon et détestable ; si le cabinet est aimable, c'est que le préfet est bon patron. (p. 172)
// Du Gauleiter et de son gang comme administrateur colonial et armée d'occupation.
On décolonise les tribus barbares, mais on colonise Paris et jusqu'à nommer à la tête des commissions chargées de décider des affaires de la capitale, des fonctionnaires coloniaux ayant fait carrière en Afrique noire ou en Asie. (p. 260)
// Revoyant *Le dernier rivage* de Stanley Kramer.
[A quinze ans de distance, ce qui m'a frappé, c'est] une phrase que je n'avais même pas entendue la première fois, une phrase que cette fois-ci j'ai probablement été seul, dans tout le public, à entendre, et qui m'a ému jusqu'aux larmes. La belle Ava Gardner explique ce qu'elle aurait aimé faire avant de mourir. Elle aurait aimé aller, en se promenant, acheter des gants rue de Rivoli : "Parce qu'il n'y a qu'à Paris, rue de Rivoli, qu'on puisse trouver des gants", ce qui était évident en 1959 encore et qui semble aujourd'hui inimaginable. Le Paradis perdu. (p. 285)
//
Écrit par : BR | 15/10/2024
@Pharamond : Très plaisante, chez DRALN, la demeure aux lierres prise à "prunel". Derrière une fenêtre protégée des rayons du soleil, the outsider de Lovecraft. ;-)
Écrit par : BR | 15/10/2024
BR > Belle ruine, en effet, à la fois inquiétante et fascinante.
Écrit par : Pharamond | 15/10/2024
Mentionné dans un commentaire chez le sieur h16 -- qui a, par on ne sait quel miracle, des commentateurs en nombre --, ce film de 1981 au scénario en forme de presque déjà vu :
ht tps://fr.wikipedia.org/wiki/Course_%C3%A0_mort
L'OFBI se trouve chez ioutube.
Écrit par : BR | 17/10/2024
Cherchant à vérifier le texte exact et l'attribution de certaine citation célèbre à propos de culture à révolvériser, et ne la trouvant ni dans les fiches de police de l'auteur présumé (en angliche comme en néoFrench), ni dans ses pages Wikiquote, ni même -- étonnament -- chez "Quote Investigator", j'ai mieux torturé Shalmanezer pour découvrir enfin et l'auteur, et la pièce, et le passage ici :
htt ps://en.wikipedia.org/wiki/Hanns_Johst
Le flingue est ricain.
Écrit par : BR | 17/10/2024
edit/fix : étonnamment, Shalmaneser.
OFBI : Objet Filmique Bien Identifié.
Écrit par : BR | 17/10/2024
Découvert à l'instant chez L'échelle de Jacob, ce réjouissant touite : "Afin de rendre les études d'ingénieurs accessibles à tous, le concours Puissance Alpha, regroupant 19 écoles, supprime l'épreuve écrite de français perçue comme «anxiogène». À noter qu'il s'agissait d'un QCM."
Heureuse initiative qui va dans le bon sens mais qui, malheureusement, ne va pas assez loin, crainte sans doute de susciter l'ire des derniers conservateurs réactionnaires d'esstrème drouate -- la drouate drouate, équivalent de la femme femme des années 80.
Suppression immédiate et définitive, dans toutes les écoles, dans tous les concours et dans toutes les disciplines, de tout examen, même à base de QCM. Pour obtenir un diplôme ouvrant des *droits* -- nombreux et rémunérateurs --, suffira au candidat de se présenter et de l'exiger, sur un ton courtois voire énergique. L'usage d'arguments tranchants ne sera même pas utile, sinon pour le folklore et l'attitude.
100% de réussite universelle. La France -- c'est-à-dire la Grandeurope --, pouvant enfin se prévaloir d'un nombre d'ingénieurs, de chirurgiens et de savants largement supérieur à celui des Russie et Chine réunies.
Triomphe du théâtre de la compétence, à l'image du théâtre de la sécurité (security theater) évoqué par Schneier et autres experts qui savent l'immense majorité des mesures inutiles sinon pour mieux asservir et humilier le bétail.
Préférons, comme médicastres et comme ingénieurs, selzésseu qui connaissent les formules magiques d'Harry Potter et qui aiment, pour contrôler un submersible, une manette de jeu.
La loi qui imposera cette mesure de salut public pourra s'appeler : loi Jospin-Sandrine-Boeing-Oceangate.
Écrit par : BR | 19/10/2024
edit/fix : Jospin-Oceangate-Boeing-Sandrine, i.e. J.O.B.S., en subtile référence à un escroc notoire, commercial malhonnête ayant même volé son associé candide -- celui qui était un véritable ingénieur et sans doute, parmi les figures connues, l'un des rares types bien de l'industrie informatique.
Écrit par : BR | 19/10/2024
Y'avait très longtemps que Firode, avec cette saynète prévisible, n'avait pas suscité un léger sourire :
https:/ /www.youtube.com/watch?v=chnrTmaqTeM
Comme si les tarécolos, allergiques au réel et à la logique, pouvaient être cohérents...
Écrit par : BR | 22/10/2024
Si la mafia étatique des Compagnons de la Gamelle a su créer une dette monstrueuse à partir d'argent *magique* et même divin puisque tiré du néant comme la Création par le Tétragramme, elle en exige maintenant le remboursement en or, bientôt en sang, et pour ce faire, invente de nouvelles contributions forcées masquées en impôts, taxes, contributions et taxes sur les taxes, au nom de ce prétendu "consentement à l'impôt" mis en avant par les tyrans qui en profitent.
Voici une idée qui ne devrait susciter aucune grogne, en plus de contribuer à la disparition totale du monde ancien : une taxe sur les livres, quelle qu'en soit la forme -- vrai livre imprimé ou fichier avec ou sans DRM --, y compris les "romans graphiques" et les ptimiquets.
Savoir maintenant le nombre de foyers fiscaux concernés...
Et c'est ainsi que La Mite est grand.
Écrit par : BR | 22/10/2024
@Pharamond : Le nihilisme sauropodien serait plus évident si l'étoile filante était un joli missile équipé de têtes nucléaires, à l'avant-garde d'une véritable pluie de vecteurs.
Écrit par : BR | 22/10/2024
BR > Malgré son savoir-faire Firode a du mal à être drôle tant on a du mal à distinguer la parodie de la réalité.
On ne touche pas à la Culture avec un grand C, ce serait impopulaire et ne remplirait pas les caisses.
Les sauropodes sont dans la rubriques "Un peu d'humour", non ? Ceci dit une bonne vieille météorite fait aussi très bien le job.
Écrit par : Pharamond | 22/10/2024
Ce n'est plus un fil "musique", il faut réagir!
https://www.youtube.com/watch?v=Lba2g_u1Ckg
Écrit par : realist | 22/10/2024
realist > Vous avez raison, il faut que je poste un billet musique.
Écrit par : Pharamond | 22/10/2024
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