13/01/2024
Pépiements (169)
Selon les milieux professionnels la délimitation est évidemment très variable, mais une fois arrivé à un certain niveau dans la hiérarchie la compétence devient secondaire pour laisser place au relationnel qui souvent se résume au léchage de bottes ou plus si affinités.
06:45 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Il y a un concept pour cela:
“se construire des réseaux”.
Écrit par : Brindamour | 13/01/2024
typo : "une fois arrivé"
Juste remarque qui relève en fait de la sociologie du travail. Nulle part – évidemment – l'évolution délétere du capitalisme n'est plus visiblement ressentie que là, au coeur du truc, là où ça commence, dans l'entreprise.
Le travail tertiaire est abstrait, chaque tâche est séparée, simplifiée, coupé de son but social. Chaque employé sait au fond ce qu'il a à faire. L'encadrement (la surveillance) ne requiert donc aucune compétence ou plutôt même requiert justement de n'en avoir aucune.
Même chose en "politique" lorsque le pouvoir est absent. Même chose avec la science quand l'ignorance partout y règne. Prenez les vaccin ou la météo : un vétérinaire, un clown ou une pute feront bien mieux la "job".
Écrit par : Dia | 14/01/2024
Brindamour > Ce doit être ça.
Dia > Merci, je corrige.
Pour le tertiaire il reste une fonction de management qui n'est pas négligeable, mais pas toujours laissé aux plus doués.
Pour la science, au-delà de la fumisterie générale de notre société qui l'a aussi gangrenée, il y a encore des chercheurs, mais soit ils se soumettent soit on les écarte.
Pour la politique, de nos jours ils sont effectivement tous interchangeables puisque le pouvoir réel n'est plus entre leur main.
Écrit par : Pharamond | 14/01/2024
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