10/11/2023
Musique (663)
Wildest Dreams
Death In Rome feat. Taylor Swift
Deutschland Im Herbst
Death In Rome
20:06 | Lien permanent | Commentaires (42)
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Wildest Dreams
Death In Rome feat. Taylor Swift
Deutschland Im Herbst
Death In Rome
20:06 | Lien permanent | Commentaires (42)
Commentaires
(première vidéo) : Des images à la DRALN ; ça fait mal, même quand on n'a jamais éprouvé d'intérêt pour les compétitions sportives. Surprenante piste audio avec une Taylor Swift appréciée, à l'occasion, de manière étonnante, par le Dean Winchester de *Supernatural* (un cas de possession bruitiste démoniaque ?) :
https://www.youtube.com/watch?v=fBRLZT1qzMI
Écrit par : Blumroch | 11/11/2023
Blumroch > Leni Riefenstahl avait un indéniable sens de l'image.
Death In Rome s'amuse a jouer sur l'ambiguïté et "adapte" nombre de morceaux de chanteurs connus. Sans avoir de procès semble-t-il.
Écrit par : Pharamond | 11/11/2023
43000 dollars la place de concert pour T. Swift :
https://www.unz.com/article/no-collapse-is-the-real-dystopia/
PS : le dollar "qui va disparaître" vaut un euro et écrase le rouble.
Écrit par : NICOLAS BONNAL | 11/11/2023
Rien à dire, à la manière de Wittgenstein et de Kraus :
https://www.youtube.com/watch?v=L97WwE87j_o
Écrit par : Blumroch | 11/11/2023
Si j'apprécie l'humour noir (Swift, Bierce et leurs héritiers), j'ai voulu croire ici à un canular d'assez mauvais goût -- c'est le cas de le dire :
https://echelledejacob.blogspot.com/2023/11/blog-post_61.html
Eh bien non, apparemment, c'est une vérité brutale et vraie qui date de 2022 :
https://lareclame.fr/lolamullenlowemadrid-oumph-burger-viande-humaine-266793
Le ton guilleret du marketeux journalope fait peur, qui dans un monde normal... [la suite n'est pas racontable].
Salut à vous, Schwab, Ursula Breton et autres écolotarés, qu'aucune foule ne songe à [autocensuré] !
On est en plein *Snowpiercer*. Et ça passe, et ça passera...
Pendant ce temps, au RuN/FuN et assimilés, on se bat pour sa gamelle individuelle.
Écrit par : Blumroch | 12/11/2023
NICOLAS BONNAL > Pour l'instant les USA sont encore les maîtres d'une (partie) à du monde, qu'ils en profitent. Et je ne crois pas que le rouble soit écrasé.
Blumroch > La prochaine étape est le burger à la chair humaine au goût d'insecte.
Écrit par : Pharamond | 12/11/2023
La Mite de la semaine, bientôt du siècle, quand Ursula Breton aura pris plus d'assurance après avoir constaté la passivité bovine d'un troupeau trop heureux de mugir sur une seule note -- l'euroschwabogouvernementale :
https://www.youtube.com/watch?v=yUjGmuspRzs
Écrit par : Blumroch | 13/11/2023
Blumroch > Avec tout ça j'ai oublié de défiler hier.
Écrit par : Pharamond | 13/11/2023
@Pharamond : Tu t'es donc défilé au moment de défiler. C'est du joli !
Et toujours pas de bouton "Je repère, je m'indigne, je dénonce"... ;-)
Écrit par : Blumroch | 13/11/2023
Blumroch > Mais puisque j'ai oublié !
Écrit par : Pharamond | 13/11/2023
@Pharamond : Ce n'est plus un oubli, c'est un aveu !
Écrit par : Blumroch | 13/11/2023
Court article signalé chez Bonnal :
https://www.medias-presse.info/la-priorite-de-marine-le-pen/182120/
Et cette [autocensuré] à la Meloni croit sans doute à sa chance ("Chacun son tour !"), alors que, probablement présente au second tour de cirque, elle aura, grâce à la magie du trucage électoral, 49,1% pour faire vraisemblable.
Occasion pour saint François de Sales de mettre à jour son célèbre ouvrage avec un autre sujet -- l'élection et les zélecteurs -- et un autre titre : *Introduction à la vie des votes, introduction à la vie des veaux*.
Écrit par : Blumroch | 14/11/2023
Blumroch > Non, je maintiens, j'ai mauvaise Mémoire.
Je sais qu'il ne faut regretter ce qu'on a fait, si on l'a fait c'est qu'on avait des raisons qui nous paraissaient bonnes sur le moment, mais tout de même je regrette d'avoir voté pour cette chose qui préside le RN.
Écrit par : Pharamond | 14/11/2023
@Pharamond : Tu veux être condamné à la damnatio pour cause de mala memoria, correction : Memoria ! ;-)
C'est elle qui trahit, avec sa clique de gamellards. Aux ceusses qui croient encore à la comédie électorale de s'en aviser et d'en tirer les conséquences.
Aucun rapport : très joli article chez L'échelle de Jacob :
https://echelledejacob.blogspot.com/2023/11/chats-heros-de-guerre.html
Écrit par : Blumroch | 14/11/2023
Blumroch > Merci pour l'article, cela fait plaisir à lire.
Écrit par : Pharamond | 14/11/2023
@Pharamond : J'ai pensé qu'en des temps eschatologiques, une pensée chatologique s'imposait. ;-)
Savoir comment l'Echelle de Jacob l'a repéré...
Écrit par : Blumroch | 14/11/2023
Blumroch > :-)
Écrit par : Pharamond | 14/11/2023
//
Avec des rabiques désireux de hâter, par tous les moyens même génocidaires et nucléaires, le glorieux retour du *maschiah* afin de réduire en esclavage tous les peuples de la terre -- en tout cas les ceusses qui auront l'infortune de survivre à la Grande Tribulation -- au... profit d'un seul, et choisi, nos temps eschatologiques sont favorables aux relectures d'ouvrages consacrés au diable, à commencer par celui, excellent, de Frossard qui donne 36 preuves de l'existence du Malin.
// p. 9 : Lucifer (Lulu pour ceux qui ont vu quelques épisodes du mauvais feuilleton policier) s'adresse au journaliste archétypal qui commente tous les événements (ceux sélectionnés par et pour les maîtres ; les autres, "pas vus à la tivi", n'existent pas) dans les mêmes termes que ses confrères, souvent au mot près puisque tous puisent à la même source d'eau trouble et surtout qu'ils ont tous une identique tournure d'absence d'esprit.
Ne me dites pas que cette belle uniformité est la preuve qu'il existe une vérité des événements dont l'évidence s'impose à tous. Si c'était le cas, vous ne la ressentiriez pas tous de la même façon pour en rendre compte dans les mêmes termes.
// p. 64 : Le diable est bon théologien. Comme le notait un personnage d'Abellio au scandale des croyants imbéciles, quelle occupation plus diabolique que de *parler* du Tétragramme ?
Je les [les pasteurs et curés modernistes] félicite aussi de vous faire chanter en chœur tous les dimanches : "Nous proclamons ta mort, seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection" etc. Sous le coup de la révélation, les chrétiens des premiers temps eussent probablement inversé l'ordre des verbes, et célébré la mort pour mieux proclamer la résurrection, tant il leur semblait que celle-ci fût l'annonce la plus intéressante qu'ils eussent à faire. Il faut dire qu'ils y croyaient encore.
// pp. 92 et 93 : Si le diable n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Vous pouvez mesurer aujourd'hui les effets de cette dédiabolisation du monde [le scepticisme sur l'existence de Lulu]. Vous portez désormais la responsabilité intégrale de tous vos actes, et comme je ne suis plus là pour vous tenir lieu de circonstance atténuante, vous ne vous pardonnez plus rien les uns aux autres. La fureur répressive de vos idéologues, dont je ne distrais plus le regard, vous examine d'un œil impitoyable et ne voit pas ce qui pourrait la retenir de vous exterminer. Et qui plus est, de vous exterminer avec votre consentement ; car votre propre morale vous condamne, et vous aurez beau en renier toutes les lois, comme vous manquez rarement de le faire, elle n'en continuera pas moins à vous inspirer secrètement une juste répulsion pour vous-mêmes.
Reconnaissez-vous maintenant l'étendue de mes services passés ? Admettrez-vous que ma présence vous a protégés pendant quinze cents ans et plus du mal totalitaire en attirant sur elle les malédictions qui vous revenaient de plein droit, et en détournant les esprits systématiques de chercher dans la seule société la cause des malheurs qui l'accablent ? Avez-vous conscience de ce que vous coûte mon effacement ?
// p. 124 : On a substitué "collectivisme" à "marxisme", de manière à désigner aussi l'hypocrite doctrine des eurotarécolos schwabiens et assimilés. La formule finale est digne de cet [autocensuré] de Castex (j'entends encore l'accent surjoué de ce solennel pitre criminel).
Ainsi le collectivisme vient-il apporter ses conclusions implacables aux hésitations métaphysiques du libéralisme déchristianisé. Mais tout n'est pas perdu. Pour bénéficier d'une sorte de survie dans l'infini de la collectivité, il vous suffira de vous défaire de votre personne et de l'offrir intégralement à l'Etat. Au début, cela vous sera peut-être désagréable, mais quoi ! On se fait à tout et d'ailleurs il est clair que le seul moyen de ne pas mourir est encore de ne pas exister.
// pp. 144 et 145 : La haine de la nature et de la campagne, et l'amour du camp de concentration urbain, c'est très tarécolo.
C'est vous dire si je me méfie de tout ce qui ressemble à un arbre. Je préfère la ville. Les tours, j'adore. Par la masse et la compression elles obtiennent cette réduction de la personne à l'individu et de l'individu à la molécule qui est la bonne direction du néant. Au pied des tours de la Défense vous n'êtes plus que des grains de poussière, incapables de résister à l'aspiration du périphérique et de l'échangeur, qui agissent sur vous comme des accélérateurs de particules. Tantôt coagulés par les encombrements, qui sont la dernière forme de vie intérieure que vous connaissiez encore dans les conduites du même nom, tantôt soufflés par un tunnel comme par une sarbacane sur une trajectoire impérative, vous usez vos forces à lutter contre la désintégration et l'aplatissement, avant d'être recueillis le soir par le godet de l'ascenseur qui vous déverse, liquéfiés, dans vos alvéoles de ciment. La ville est mon terrain d'élection. Le sol n'y est pas la terre, les tiroirs à locataires autour de vous ne sont pas des maisons, votre voisin n'est pas votre prochain, et vos rares bouquets de végétaux chlorotiques ressemblent si peu à des jardins que vous les appelez vous-mêmes des "espaces verts", afin que l'idée ne vienne à personne d'y chercher autre chose qu'une vague sensation colorée. Rien ne me ragaillardit autant qu'un petit tour dans ces Babels sonores, assises sur leurs cloaques, polluées jusqu'aux gouttières, digérant leurs populations concassées dans un grondement ininterrompu de tubulures souterraines.
// pp. 164 et 165 : L'immortalité promise par l'héritage des ancêtres, à recueillir, méditer, enrichir et transmettre, c'est un autre idéal de vie que l'existence d'esclave nomade solitaire consommateur, rouage anonyme et interchangeable de la machine sociale.
Plus d'attaches, de rites, de mémoire, de langage commun. Apprêtez-vous à tournoyer lentement dans le vide de toute pensée, enfin dégagé des obligations du discours et des odieuses contraintes de la morale. Vous autres créatures matérielles, vous parlez tout le temps de vos problèmes de communication et vous n'avez pas tort ; mais ils vont être résolus de la manière la plus radicale qui soit, en ce sens que vous n'aurez bientôt plus rien à communiquer. Déjà l'échange est rompu entre les générations qui viennent et celles qui partent. A de négligeables variantes près, l'image du monde sur laquelle travaillaient vos médiocres intelligences a été la même pendant des siècles ; aujourd'hui, cette image éclatée ne vous envoie plus que les signaux fugitifs d'une espèce de kaléidoscope dont les figures aussitôt abolies que formées ne laissent au fond de votre esprit qu'un inexploitable résidu coloré. Résultat, pour la première fois au monde, une civilisation a perdu la mémoire. Elle n'enregistre pas, elle subit le discontinu sonore et bariolé de l'information audio-visuelle, et ses intelligences amnésiques, faute de souvenirs, ne se transmettent plus rien. Vous allez de pulsions d'origine inconnue en sensations que vous n'avez même plus le temps de relier entre elles pour en tirer une pensée.
// p. 171 : Misérable autant qu'évident, le procédé n'a d'efficace qu'avec le bétail électoral.
Sur cent électeurs consultés par sondage d'opinion, soixante-quinze ont déclaré que les partis ne leur disaient jamais la vérité. Erreur. Ils la disent quelquefois, à seule fin qu'on les croie quand ils ne la disent pas.
// p. 181 : Nom de blog : Kali Yuga et humour luciférien.
A morale pervertie, moeurs inverties.
[...]
Vous aurez noté à ce propos l'ironie du vocable "hétérosexuel", qui désigne les gens de moeurs normales et semble les reléguer parmi les hétérodoxes et les hérétiques. Drôle, non ?
// p. 198 : Personne n'est ami de la sagesse : ni le bétail, ni les bergers.
Je vous ai délivrés de la contemplation, activité luxueuse et vaine, en vous démontrant que l'objectivité était impossible.
Première conséquence : il n'y a plus de vérité pour vous.
Deuxième conséquence plus rentable encore : il n'y a pas d'erreur non plus.
// pp. 202 et 203 : Seule erreur -- d'ailleurs bien excusable -- du diable : croire que seule une religion est capable de s'opposer à la tyrannie, quand le mauvais esprit suffit.
Votre Thomas d'Aquin soutenait que la fin des sociétés était de "permettre aux hommes de s'adonner à la contemplation de Dieu".
Idée folle. Il est dans la logique du "politique d'abord" évoqué plus haut que la cité des hommes n'ait pas d'autre objet qu'elle-même, et une société qui est à elle-même sa propre fin est une société virtuellement totalitaire. Et vous savez que la réduction de périmètre intellectuel qui caractérise les sociétés de ce genre présente un avantage fort intéressant à mes yeux : elle produit des générations entières de technocrates qui n'ont jamais, avec eux-mêmes, de ces conflits intimes qui défiguraient le chrétien, avant de le transfigurer.
Vous cherchez en vain la raison des régimes de force qui se sont abattus sur le monde depuis le début du siècle, et l'enchaînement secret des causes qui mènent de la démocratie libérale au collectivisme policier : relisez le paragraphe ci-dessus.
Une société humaine qui se ferme à l'infini devient nécessairement une société carcérale. Excellent. Tout ce qui peut vous faire échapper au divin a mon approbation.
// p. 207 : Tout ingénieux qu'il est, ce développement est digne d'un sophiste, voire d'un jésuite. Ne serait acceptable que la méritocratie, seul régime juste qui n'a existé, n'existe et n'existera jamais et nulle part.
C'était une erreur [croire que la démocrassouille a pour principe la vertu, comme le croyait Montesquieu]. La démocratie -- c'est une révélation que j'ai longtemps hésité à vous faire -- repose sur la sainteté, ce qui explique qu'on ne la rencontre nulle part. Elle suppose l'humilité chez les plus élevés en dignité, et la condescendance chez leurs inférieurs. Illogique. Je vous ai donné une conception plus saine de l'ordre social, et il ne vous viendrait même plus à l'esprit d'attendre des étages supérieurs de la société autre chose que des ordres, assortis d'un juste dédain.
// p. 210 : Dans une planche du *Baron noir*, les deux intellectuels imaginés par Got et Pétillon tiennent un discours comparable. Quand aucune hypothèse rationnelle ne rend compte de la situation, toujours en revenir à cette explication asile de l'ignorance : la malédiction divine.
"Et si Satan était effectivement le prince de ce monde, comme le dit l'Ecriture, que se passerait-il ?"
Vous avez déjà répondu : il se passerait ce qui
se passe.
Écrit par : Blumroch | 14/11/2023
@Pharamond : Très réussi, chez DRALN, le rendu, par Lorenz-Murowana, d'une nuit berlinoise nuageuse éclairée par la lune.
Écrit par : Blumroch | 14/11/2023
Blumroch > http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2007/11/06/la-nouvelle.html
La façon dont certains peintres arrivent à capturer les nuances de la lumière est tout simplement magique.
Écrit par : Pharamond | 15/11/2023
@Pharamond : Tu avais déjà eu, sauf erreur, l'occasion de rappeler cette fort jolie nouvelle consacrée à la Grande et Terrible Nouvelle : Satan est mort et l'extinction du flambeau de Lucifer rend les ténèbres plus noires. ;-)
Écrit par : Blumroch | 15/11/2023
Blumroch > Je radote, désolé, mais merci pour le compliment.
Écrit par : Pharamond | 15/11/2023
@Pharamond : La marque des bons textes, c'est qu'ils se relisent. ;-)
Écrit par : Blumroch | 15/11/2023
Blumroch > C'est d'ailleurs curieux que je ne parvienne plus à écrire d'historiettes comme je le faisais. Peut-être l'imagination débordante de Kobus et son style inimitable me complexent-ils ? ;-)
Écrit par : Pharamond | 16/11/2023
@Pharamond : L'ambiance crépusculaire et barbare n'encourage pas la création.
Écrit par : Blumroch | 16/11/2023
Trop fine, elle ne dépassera probablement jamais les quelques centaines de vues par vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=UV8eKNECyiA
Écrit par : Blumroch | 16/11/2023
Blumroch > Et surtout je dois vieillir.
Pas la meilleur vidéo de la demoiselle, aujourd'hui la mode est au sarcasme et on aura vite fait de penser que l'autre est confus et on n'hésitera pas à le lui dire.
Écrit par : Pharamond | 16/11/2023
@Pharamond : Nous en sommes tous là ; et dans un monde [développement prévisible et vrai autocensuré par prudence].
Seuls les médiocres sont toujours au meilleur de leur forme. ;-)
J'ai bien aimé la transcription du discours confus à voix incompréhensible : "...".
Écrit par : Blumroch | 16/11/2023
Blumroch > Naitre à une époque charnière c'est intéressant, mais épuisant et triste.
Écrit par : Pharamond | 16/11/2023
@Pharamond : Toute époque est une transition vers le pire. Comme disait le grand Gustave : "Epoque (la nôtre). Tonner contre elle. -- Se plaindre de ce qu'elle n’est pas poétique. -- L'appeler époque de transition, de décadence."
Écrit par : Blumroch | 17/11/2023
Blumroch > Il y a parfois eu du mieux, mais actuellement ce n'est pas le cas.
Écrit par : Pharamond | 17/11/2023
Chez FDS du 19 novembre (url gigantesque), signalement d'un article de *L'Immonde* citant une "étude" en forme d'uppercut mettant K.O. les méchants wacistes : "Dans les zones qui comptent beaucoup d’immigrés, la xénophobie est plus faible que dans celles qui en comptent peu."
Autrement dit, plus ils sont nombreux, moins les autres osent se plaindre ; quand ils sont majoritaires, les autres partent -- s'ils en ont les moyens -- ; quand tous les autres sont partis, tout va bien. L'horrible wacisme s'évanouit quand les locaux ont été chassés ou exterminés. Suffisait d'y penser. Sauf que les nouveaux locaux ne s'aiment pas nécessairement tous les uns les autres...
A noter que les "politistes" (ouadzat ?) osent sans rire évoquer le fameux "vivre-ensemble" sans comprendre que c'est soit l'un, soit l'autre, mais pas les deux.
Écrit par : Blumroch | 19/11/2023
Une Mite en grande forme célèbre le ^Z, synonyme de retour à un état antérieur -- mais quel candidat aurait l'audace d'avoir pour seul programme l'annulation immédiate et totale de toutes les lois kronnes, scélérates ou les deux, passées depuis 68 (ou 81 pour les moins réactionnaires) ?
https://www.youtube.com/watch?v=NVHyAamxSiQ
Le "Back to the trees" de l'oncle Vania -- encore plus radical que le regretté Ted K. -- ne serait peut-être pas une si mauvaise idée.
Écrit par : Blumroch | 20/11/2023
Ben non, ce ne sera pas "Back to the trees" mais à fond dans "Matrix à la Musk".
"Technological Approach to Mind Everywhere: An Experimentally-Grounded Framework for Understanding Diverse Bodies and Minds"
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnsys.2022.768201/full
Écrit par : realist | 20/11/2023
Blumroch > L'article du Monde c'est un peu ça :
http://dessins.de.konk.free.fr/enquatretemps/quatretemps.jpg
Le Monde qui nous attend est une forme d'enfer tiède, mais nous l'avons sans doute mérité.
Écrit par : Pharamond | 20/11/2023
@Pharamond : C'est déjà le plan exposé par Chesterton. :-(
Comment lutter contre le nombre et la kronnerie ?
Autre sujet : le dernier billet, assez déprimant, composé par l'excellent bedeau[1] m'a remis en mémoire quelques considérations de Chateaubriand sur l'exil, que l'on reste ou que l'on prenne le large. Chiasme savoureux au cours d'un entretien avec Malesherbes, favorable à l'exil, qui pourtant restera pour affronter son destin ; Chateaubriand assimile, lui, l'émigration à "une sottise et une folie", mais c'est lui qui gagnera Bruxelles puis Londres. Une fois de plus, la déesse Alea est intervenue : à Paris, Chateaubriand se laisse tenter -- pour la première fois, dit-il -- par le démon du jeu, et naturellement perd presque tout. Il oublie dans un fiacre les quelque 1500 francs qui lui restaient. Suit une enquête policière pour retrouver et le fiacre, et les clients qui ont pu trouver l'argent ; la piste se termine à un recollet qui, miracle !, s'apprêtait à se rendre à l'adresse trouvée dans le portefeuille afin de restituer la somme à son légitime propriétaire.
Chateaubriand nous donne une leçon sur l'imprévu dans l'histoire : "Ce fut ce moine chassé et dépouillé, occupé à compter consciencieusement pour ses proscripteurs les reliques de son cloître, qui me rendit les quinze cents francs avec lesquels j'allais m'acheminer vers l'exil. Faute de cette petite somme, je n'aurais pas émigré : que serais-je devenu ? toute ma vie était changée."
Bien plus tard, notre écrivain racontera, dans *La France m'épuise*, le triomphe des socialopes "en l'an de disgrâce 1981" :
// La situation.
Les esprits étaient agités. La guerre civile larvée qui depuis deux siècles divise sourdement la France semblait prête à jaillir de ses cendres toujours rougeoyantes. Les factions s'affrontaient avec une rancœur haineuse. Chacun s'occupait du parti qu'il aurait à prendre dans l'éventualité d'un changement espéré par les uns, redouté par les autres.
// Topos, mais bien formulé.
Les passions inlassables des hommes ne laissent pas plus de traces sur les rives de l'Histoire que les flots sur le sable des plages, qu'ils harcèlent depuis l'aube des temps avec une monotone fureur.
// Passage chez Pivot, plaque tournante du commerce des lettres.
Ce que dut ressentir le chrétien dans l'arène aveuglée de soleil, sous les regards des spectateurs hurlants, je l'éprouvai à plein lorsque je fus exposé aux feux des projecteurs. Je distinguai à peine les appareils qui approchaient de moi leurs énormes yeux mécaniques pour capter mon image et la transmettre à des millions d'inconnus. Le jeu de ce cirque consiste à mettre en conflit l'un avec l'autre des auteurs venant de bords opposés, afin de les faire s'entre-déchirer comme des gladiateurs dans l'amphithéâtre. L'un de ceux avec qui j'étais confronté se nommait Régis Debray. Issu d'un milieu bourgeois fort aisé, devenu révolutionnaire par inclination ou par caprice, il rejoignit les rangs des guérilleros en Amérique du Sud et, capturé, fut jeté dans les geôles de la Bolivie où il demeura plusieurs mois. Les plus hautes instances des nations européennes unirent leurs efforts pour obtenir du gouvernement bolivien qu'il fût relâché. Il revint en France nimbé de l'auréole du martyre. Il publia des essais politiques, et aussi un roman conforme au stéréotype élaboré autrefois par André Malraux, dans lequel le personnage principal est un partisan qui s'interroge sur les fins et les moyens de son action militante. Ces ouvrages sans mystère, mais non sans prétentions, ennuieraient mortellement les critiques les plus éveillés s'ils s'astreignaient à les lire ; mais comme on en peut rendre compte sans s'imposer le pensum, car il suffit pour cela d'enchaîner quelques formules puisées au décrochez-moi-ça intellectuel de l'époque, les chroniqueurs reconnaissants font toujours un sort à des productions qui facilitent si aimablement leur besogne hebdomadaire. On demanda à M. Debray s'il avait lu *Du libéralisme*. Avant même l'amorce d'une discussion qui aurait porté sur le fond de la doctrine, l'ancien guérillero rejeta, d'emblée, et la doctrine et l'ouvrage et l'auteur, la première comme dépassée, le second comme pompeux et ridicule, le troisième comme réactionnaire. Il usa de l'outrage et de l'insulte. S'échauffant, il alla jusqu'à me traiter de "débris d'un temps révolu". Tout d'abord, je restai coi, interdit par la grossièreté avec laquelle ce Lénine en réduction se permettait de traiter l'auteur du *Génie du christianisme*. À la fin, une légitime colère, le sentiment de ma dignité, le dédain dont j'enveloppais l'insecte me rendirent la voix. Je parlai. Un silence étonné tomba sur l'assistance. Les machinistes médusés cessèrent de manoeuvrer leurs appareils ; ils se contentèrent de les braquer sur moi. Pivot lui-même, charmé, s'interdit de m'interrompre. Tout fut suspendu à l'enchantement du verbe. Je ne m'adressai pas à mon insulteur. Préférant l'ignorer, je m'attachai à définir les linéaments moraux et sociaux d'un nouveau libéralisme adapté à notre siècle de progrès technique et d'idéal égalitaire. Les lumières de l'esprit inondèrent le studio. Tout fut transfiguré.
// Autre topos, toujours bien formulé.
Au milieu de ces hochets de gloriole dont on pensait tromper le délaissement de ma vieillesse, je m'exclamais en moi-même : "Las ! Que me font vos honneurs d'un soir, vos égards inspirés par l'intérêt de l'heure ? Je n'ai jamais été sensible au fumet de la considération ni à l'encens des louanges. Recru de malheur et de lassitude, je ne me plais qu'au milieu des ruines, images de celles de ma vie. Je ne me nourris que de regrets, et la mélancolie seule désaltère l'aridité de mon coeur."
// La gauche et le progressisme éternels.
En face de cette droite coupable, inquiète, peu sûre d'elle-même, la gauche se rengorgeait dans le sentiment de sa légitimité. On n'a jamais vu, au cours de l'Histoire, sauf peut-être chez les dévots du XVIIe siècle et les Jacobins de 1793, une satisfaction de soi, une complaisance aussi affichées et aussi imperturbables. Il suffisait de se dire "de gauche" pour être assuré de sa vertu et jouir de la considération universelle. Le bon droit se trouvait de votre côté, la grâce divine vous avait élu. Ceux qui n'épousaient pas votre cause étaient des damnés, tout juste bons à jeter à la géhenne. On ne daignait pas disputer avec eux, puisqu'ils étaient coupables. Le célèbre philosophe Jean-Paul Sartre les avait flétris, une fois pour toutes, d'un terme ignoble, emprunté au langage de la crapule, et que je ne reproduis ici qu'en priant le lecteur de m'excuser : les "salauds". Ainsi, pour ce fils des lumières et pour les troupeaux dociles qu'il avait endoctrinés, la moitié du peuple français était composée de "salauds". La bêtise d'un tel anathème ne semblait pas choquer la subtilité intellectuelle des rhéteurs et des sophistes.
// Schwab et ses complices, tarécollectivistes comme Lénine ; krons, contrairement à Lénine.
Lénine veut l'application parfaite du système et ne se soucie nullement du bonheur des individus : c'est là une question qui n'a même aucun sens pour lui. Tout est sacrifié à un ordre futur, qui sera celui d'une égalité forcée, c'està-dire du bagne. Le mépris de Lénine pour l'humanité se parachève dans l'instauration d'un goulag universel. S'il se réalise jamais, ce goulag sera peut-être sans tortures, sans mines de sel, sans férocité apparente. Les gardiens mêmes y seront invisibles ; leur présence impalpable ne sera ressentie que sous la forme d'une angoisse diffuse. Mais toutes les libertés auront été soigneusement étouffées, et l'espèce humaine, identifiée à un parti monolithique, sera devenue une fourmilière absurde et inutile à la surface d'une planète morte.
// Air connu au temps des illusions du combat culturel.
Si l'on avait fait ce que j'avais conseillé ; si l'on avait mis en pratique les directives contenues dans ma brochure Du libéralisme ; si le pouvoir avait mieux apprécié mes capacités ; si l'on m'eût porté à la fonction de premier ministre, nul doute que la majorité ne fût encore en place à l'heure présente. Mais à quoi bon se lamenter ? La vraie valeur n'est jamais reconnue. On laisse perdre les chances de redressement. Ce qui est passé est passé.
// Entre la pose et l'attitude.
Le présent m'était odieux et l'avenir ne m'intéressait pas. Il était temps pour moi de prendre congé d'un monde où je n'avais presque jamais cessé de m'ennuyer.
[...]
J'oubliai à mon tour ces vains combats où j'avais été mêlé contre mon gré, alors que je ne croyais ni en leur succès ni même en leurs fins. Les personnages dont je me suis occupé aujourd'hui seront demain les comparses falots d'un drame qui débordait infiniment leurs capacités et leur importance. Quelle place aura l'épisode des élections présidentielles françaises dans les manuels d'Histoire de l'an 2150 ? Celle d'une péripétie minuscule qui n'intéressera personne. Laissons à leurs illusions ces hommes d'État d'un jour, pauvres éphémères qui se figurent être l'objet de l'attention universelle. A l'éloquence des Sénats, j'aurai toujours préféré le silence des nuits ou le ramage du rossignol ; aux vains remous de la politique le calme des retraites champêtres ou les solitudes majestueuses du désert. J'ai parfois consenti à jouer avec les feux mouvants de l'actuel ; mais c'est à la lumière immobile de l'éternité que j'aurai cheminé sur la terre.
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Blagapar, les ceusses qui se privent des pastiches de Curtis mériteraient le nom d'*Heautontimoroumenos*, car ils savent maintenant ce qu'ils perdent. ;-)
[1] http://aumilieuduvillage.eklablog.com/etranger-dans-son-pays-a215013547
Écrit par : Blumroch | 20/11/2023
Chose vue ce jour : la scène se passe dans un bureau de poste. Les maudits automates sont en panne. Au seul guichet ouvert, une file de quatre personnes. La première, une jolie femme chic prend un emballage pour colis et demande aussi un carnet de timbres. L'employée, tarte et souriante, lui conseille d'en prendre plusieurs car ils vont augmenter au 1er janvier. La dame, qui n'a pourtant pas l'air d'en être à quelques dolleuros près, demande un second carnet.
-- Ah, j'ai besoin de vos nom et adresse, ainsi que de votre numéro de téléphone et de votre adresse e-mail.
-- Pardon ? Pour quelle raison ?
-- C'est une sécurité pour le suivi du colis. D'ailleurs, c'est obligatoire dans toutes les postes, maintenant, vous savez.
-- Je ne savais pas, mais si c'est obligatoire...
Et la cliente de s'exécuter avec grâce. Le client suivant, un vieux monsieur, demande lui aussi un carnet de timbres. L'employée formule les mêmes exigences, justifiées cette fois par la seule obligation. Le papy obtempère, lui aussi.
Je n'ai pas attendu que la personne devant moi soit servie, crainte de voir le même sinistre dialogue se reproduire. Je suis sorti après avoir lancé à voix haute, à la cantonade :
-- La prochaine étape, ce sera l'empreinte nasale et vous avancerez tous le nez vers le tampon encreur. Prêts pour le crédit social !
Sur le coup, presque sonné par ces abjectes manifestations d'heureuse servitude volontaire, je n'ai rien trouvé de plus incisif.
A l'évidence, les ordures de Bruxelles n'auront aucun souci avec les saloperies numériques de flicage total qu'ils imposent. Ils peuvent tout exiger du mouton, de l'obéissant mouton. Comme disait Ed Flippe l'ordure : "Et ça passe." L'évaluation sociale, c'est pour très bientôt, et le bétail applaudira.
Ce n'est pas de bon augure.
Écrit par : Blumroch | 21/11/2023
Blumroch > Il faut donner ses coordonnées pour un carnet de timbres ?
Écrit par : Pharamond | 22/11/2023
@Pharamond : Apparemment oui, à moins que l'employée ne se soit prise au jeu pour voir jusqu'où elle pouvait aller. C'était déjà exigence scandaleuse pour le colis -- le suivi a un numéro qui suffit à l'identifier.
Je prédis l'évaluation sociale pour 2024 avec l'appui des blondistes, sénateurs ou non.
La passivité du bétail m'a vraiment fait peur.
Écrit par : Blumroch | 22/11/2023
Blumroch > C'est curieux, parce que dans un bureau de tabac on ne m'a rien demandé quand je l'ai fait.
Quant à la passivité de la population, plus elle s'aperçoit que son confort et sa prospérité sont fragiles plus elle est grande.
Écrit par : Pharamond | 22/11/2023
@Pharamond : J'y étais, j'ai vu et j'ai entendu. Peut-être une expérience d'ingénierie postale ? En tout cas, aujourd'hui, mon épouse a posté un paquet au bureau de poste habituel : mêmes exigences. "Et si je refuse ?" : "Nous ne pourrons pas prendre votre colis."
Les salauds d'en face avancent l'application de toutes leurs mesures scélérates contre la population, et ce n'est pas la peur qui les guide, mais la certitude de ne rencontrer aucune résistance. Ils le savent, ils peuvent *tout* se permettre.
Écrit par : Blumroch | 22/11/2023
Blumroch > Cela fait plus d'un mois que j'ai acheté mes timbres, la législation a peut-être changé.
Écrit par : Pharamond | 22/11/2023
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