04/09/2023
Musique (658)
Oiseau
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce feat. Bertrand Belin
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Commentaires
Je vieillis. C'est bien écrit, c'est bien joué, c'est drôle, mais ça me fait à peine sourire :
https://www.youtube.com/watch?v=KGvlCr_xBpw
*Apocalypse*, 9: 6 dans la rocailleuse et sémitique traduction de Tresmontant :
et en ces jours-là
ils chercheront les hommes la mort
et ils ne la trouveront pas
et ils désireront de mourir
et elle s'enfuira la mort loin d'eux
Écrit par : Blumroch | 06/09/2023
Blumroch > C'est effectivement très bien fait, mais le décalage avec la réalité est insuffisant pour être réellement de l'humour. C'est toujours plaisant de voir que des acteurs talentueux pensent un peu comme nous, mais à quoi bon.
Écrit par : Pharamond | 06/09/2023
@Pharamond : Très juste. Quand on ne peut plus forcer le trait, on est à la limite du documentaire -- qui ne saurait faire rire.
Écrit par : Blumroch | 06/09/2023
Dans "Un numéro d'escamotage" (a.k.a. "Disappearing Act"), Bester[1] fait le satirique portrait d'une Amérique militarisée peuplée de spécialistes tous voués à la défense du fameux Rêve Américain(C)(R)TM attaqué par un mystérieux et barbare ennemi. Arrive un jour dans cette guerre perpétuelle où, pour rendre compte d'un phénomène étrange et incompréhensible, s'imposeraient les talents d'un poète, illustration même du Rêve Ricain : las ! l'espèce, jugée inutile, a disparu.
*Mutatis mutandis*, la situation sera bientôt la même : pendant que les marchands et les naïfs prétendent défendre la France, les Français -- ceux à peu près dignes de leurs ancêtres, en tout cas -- disparaissent, et rapidement.
2 L8 !
[1] Yep, remarque déjà formulée.
Écrit par : Blumroch | 07/09/2023
Cherchant un titre de Jean-Louis Curtis dans le catalogue de Penthésilée, je découvre que l'auteur avait donné une préface à un récit au titre énigmatique, *La vie d'un simple* -- autant dire d'un gueux et même d'un rien, aux yeux des ordures qui décident de nos vies en toute impunité depuis trop longtemps, sans irriter grand-monde.
Emile Guillaumin n'a pas la rage philosophique de Jean-Marie Déguignet, mais son livre rappelle, comme celui du grand Breton, que la vie, même avant, n'était ni drôle ni facile pour tout le monde.
On trouvera l'ouvrage ici :
https://www.gutenberg.org/files/63646/63646-h/63646-h.htm
//
Je ne demande qu'une chose, c'est de rester jusqu'au bout à peu près valide. Tant que je rendrai des services à mes enfants, ils me supporteront aisément. Ils me seront encore humains, je n'en doute pas, si j'en arrive à n'être bon à rien. Mais j'appréhende de devenir paralytique ou aveugle, ou de tomber dans l'inconscience, ou encore de souffrir longtemps de quelque maladie de langueur. Cette idée me causerait trop de peine de savoir que je suis un vieil objet encombrant qu'on voudrait bien voir disparaître… Que la mort survienne, elle ne m'effraie pas! Je songe à elle sans amertume et sans crainte. La mort! la mort! mais non l'horrible déchéance venant troubler le labeur des jeunes, des bien portants, la vie ordinaire d'une maisonnée. Qu'elle me frappe à l'œuvre encore, afin qu'on puisse dire:
-- Le père Tiennon a cassé sa pipe; il était bien vieux, bien usé, mais point à charge. Jusqu'au bout il a travaillé.
Mais je redoute comme oraison funèbre ceci:
-- Le père Bertin est mort. Pauvre vieux! C'est un grand débarras pour lui et un grand bonheur pour sa famille.
De la vie, je n'ai plus rien à espérer, mais j'ai encore à craindre. Que cette calamité dernière me soit évitée: c'est là mon unique souhait!
//
Belle leçon de dignité, incompréhensible pour tous les parasites locaux ou importés.
Écrit par : Blumroch | 08/09/2023
On ne dira jamais assez les ravages de l'instruction sur les esprits faibles. Le système les a convaincus qu'ils étaient uniques, exceptionnels, brillants même, au point de tous mériter, à l'université Jacques Martin, les plus hautes notes sans le moindre effort, dans les disciplines les moins exigeantes ; et la réalité les ramène à leur tout petit niveau, suscitant chez eux un sourd mécontentement (sauf evidemment chez ceux qui ont des relations).
On prête au Guidon[1] ce mot génial : "J'offrirai à mon peuple le bienfait de l'ignorance." C'était bien pensé.
C'est un peu le sujet de cette chronique de Dalrymple :
https://www.takimag.com/article/service-without-a-smile/
[1] Solution de l'énigme chez Marcel Aymé, sauf erreur dans *Le confort intellectuel*.
Écrit par : Blumroch | 08/09/2023
Dépourvus de facultés intellectuelles notables -- comme le démontrent leurs textes et leurs interventions --, ils contrôlent des milliards obtenus par de mystérieux miracles en leur faveur ; et c'est leur seule légitimité à imposer leurs criminelles lubies à des populations incapables, aujourd'hui encore, de comprendre la menace pourtant imminente. Les Fink, Gates, Soros, Schwab et autres déments ne cachent plus leur projet, celui de la Société de la Grande Vie Inimitable réservée à une oligarchie ploutocratique de wannabegods : asservir de manière totale et surtout définitive le bétail qui aura eu l'heur -- ? -- de survivre aux atrocités programmées par ces philanthropes.
Aidé par d'inédites techniques automatisées de contrôle, l'esclavage 2.0 sera ne verra aucun Spartacus se lever contre lui.
J'aime à penser que Joseph de Maistre aurait apprécié l'ironie de la situation, qui écrivait dans *Du pape*, III, 2 :
//
Dans tous les temps et dans tous les lieux, jusqu'à l'établissement du christianisme, et même jusqu'à ce que cette Religion eût pénétré suffisamment dans les coeurs, l'esclavage a toujours été considéré comme une pièce nécessaire du gouvernement et de l'état politique des nations, dans les républiques comme dans les monarchies, sans que jamais il soit tombé dans la tête d'aucun philosophe de condamner l'esclavage, ni dans celle d'aucun législateur de l'attaquer par des lois fondamentales ou de circonstances.
L'un des plus profonds philosophes de l'antiquité, Aristote, est même allé, comme tout le monde sait, jusqu'à dire *qu'il y avait des hommes qui naissaient esclaves*, et rien n'est plus vrai. Je sais que dans notre siècle il a été blâmé pour cette assertion ; mais il eût mieux valu le comprendre que de le critiquer. Sa proposition est fondée sur l'histoire entière qui la politique expérimentale, et sur la nature même de l'homme qui a produit l'histoire.
Celui qui a suffisamment étudié cette triste nature, sait que *l'homme en général*, s'il est réduit à lui-même, *est trop méchant pour être libre.*
[...]
Un grand poète latin a mis une maxime terrible dans la bouche de César : LE GENRE HUMAIN EST FAIT POUR QUELQUES HOMMES[1].
[...]
Partout où règne une autre religion que la nôtre, l'esclavage est de droit, et partout où cette religion s'affaiblit, la nation devient, en proportion précise, moins susceptible de la liberté générale.
//
Le christianisme ayant presque totalement disparu, le retour à la situation normale s'impose : la réification du bétail humain n'ayant aucun droit et devant obéissance absolue à toutes les fantaisies d'un petit groupe de grands malades mentaux se prenant pour des génies -- fantaisies dont la puce prévue dans un très vieux texte[2] n'est qu'une manifestation parmi tant d'autres imaginables allant jusqu'à une planète Shayol[3], voire pire encore.
S'il est vrai que l'humanité est, pour l'essentiel, composée de krons anonymes et interchangeables, ce n'est pas une raison pour qu'un petit nombre de riches crétins nuisibles dignes d'un mauvais James Bond puisse avoir la prétention d'imposer ses lubies à force de mensonges grotesques. Savoir maintenant si les paisibles krons moyens, qui pourraient si aisément éliminer les tarés et leurs milichiens au prix de pertes minimes, comprendront que c'est désormais affaire de vie ou de mort...
[1] *Humanum paucis vivit genus*. Lucain, *La Pharsale*
[2] *Apocalypse*, 13, xvi et xvii, dans la rocailleuse traduction de Tresmontant :
et il a fait en sorte que tous
les petits et les grands
et les riches et les pauvres
et les hommes libres et les esclaves
ils leur donnent une inscription
gravée sur leur main droite
ou bien sur leurs fronts
et que personne ne puisse acheter ou vendre
si ce n'est celui sur qui [se trouve]
l'inscription du nom de l'être vivant
ou bien le nombre de son nom
Incidemment, Tresmontant observe que cet être vivant n'est pas nécessairement un individu : il peut s'agir une collectivité ou d'un groupe.
[3] Comme personne n'ira lire la nouvelle, autant donner le résumé façon Que Sais-Je ? :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Plan%C3%A8te_Shayol
"Kikipedia. Des pages qui évitent d'en lire de meilleures ; des pages qui ne donnent pas envie d'en chercher de meilleures non plus."
Écrit par : Blumroch | 09/09/2023
"Le mieux est l'ennemi du bien" : un équivalent ricain de ce proverbe pourrait être le fameux conseil de bon sens, "If it ain't broke, don't fix it", dont voici deux équivalents envisageables en latin : "Si non est fracta res, non restituenda" ou "Non fracta res, non restituenda".
Écrit par : Blumroch | 09/09/2023
J'ai déjà eu l'occasion de citer l'excellent Bergen Evans, auteur d'une indispensable *Histoire naturelle des sottises* (qui en comporte deux ou trois, mais quel ouvrage est parfait ?). Dans *The Spoor of Spooks*, au chapitre "Superman" ("Portrait de l'hyperanthrope"), il nous donnait un juste portrait de l'arrogant politicard éternel, connu ou obscur.
// "Je suis fait pour gouverner", avait déclaré sans rire -- et surtout sans faire rire -- le psychopathe Valls aux capacités intellectuelles asymptomatiques, à la mesure du nabot hargneux.
There is no necessary connection between the desire to lead and the ability to lead, and even less between the ability to lead and the ability to lead somewhere that will be to the advantage of those led. [...] Leadership is more likely to be assumed by the aggressive than by the able [...] The urge to leadership, says Dr. C. S. Bluemel, in his study of nervous and mental diseases, "is a psychopathic trait that seldom associates itself with judgment or wisdom."
// Paradoxe toujours avancé mais faux : tout médiocre qu'il peut être, le chef sait s'entourer, par on ne sait quel miracle, d'une fine équipe aux capacités exceptionnelles. Ne pas rire mais penser à foutriquet 2.0 se plaignant des laquais qu'il a sélectionnés à ses niveaux de probité et d'intelligence.
Assuming that a mediocre man could recognize superiority in his assistants, which is highly doubtful, it is not likely that he would willingly endure the humiliation of the comparisons that their presence would bring.
//
Écrit par : Blumroch | 10/09/2023
Le hasard me met entre les mains une brochure consacrée aux formations proposées par le diocèse de Bordeaux (programme 2023-2024). On y trouve, page 35, cet étonnant intitulé : "Judaïsme et écologie".
Les organisateurs auront renoncé à "Judaïsme et perturbations climatiques {hyp|hyper}anthropiques", à "Judaïsme et terrorisme écologicopunitif", voire à "Judaïsme et schwabisme divergent".
Ce qui m'a rappelé cette histoire :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2017/08/22/long-est-le-chemin-5973098.html#c8638421
Écrit par : Blumroch | 10/09/2023
De cet intéressant article :
https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2007-2-page-141.htm
on peut notamment retenir ces passages :
//
Chez les peuples sémitiques, Assyriens, Cananéens, Hébreux, chez les Phéniciens et les Carthaginois, on sacrifiait les fils des plus nobles familles pour les grandes fêtes annuelles de purification, lors des grandes calamités
//
Dans la civilisation aztèque principalement, ou dans les civilisations précolombiennes influencées par elle, les sacrifiés sont, au contraire, en grande majorité, des êtres de qualité. Le mot aristocratie ne veut-il pas dire le gouvernement des meilleurs ? Les meilleurs, c’est sans doute ce que pensaient être ces aristocrates, nés, selon la tradition, dans le “peuple élu” du soleil et qui s’offraient volontairement aux dieux.
//
Plus efficace que les mesures délirantes qui prétendent influencer le climat, s'imposerait donc, en offrande à Gaia, le sacrifice des meilleurs d'entre nous -- les Fink, les Schwab, les Gates, les Soros et leurs zélés serviteurs tels que foutriquet 2.0, troudo et tous les tarécolos purs entre les purs. Les dieux et demi-dieux se sacrifiant pour les hoi polloi, une belle idée à exploiter, non ?
Inutile de mentionner tous les cas où les victimes des sacrifices sont les hoi polloi, justement : que la qualité l'emporte enfin sur la quantité !
Écrit par : Blumroch | 10/09/2023
Légèrement modifié (c'est le côté Rubriksfuhrer), ce touite d'Aldo, d'une ironie infrasonique :
"Je n'irai pas consacrer une vidéo au 11 septembre, et voici pourquoi : je connais un peu les lois de la physique -- celles qui avaient cours jusqu'au 10 septembre, celles en vigueur à partir du 12 septembre ; mais celles du 11 septembre sont spéciales, je ne suis pas certain de les bien comprendre, je renonce."
Écrit par : Blumroch | 11/09/2023
Les von Daniken et autres Charroux nous l'ont assez dit : nous avons tout oublié du savoir que les Dieux anciens nous avaient révélé ; n'en restent que de vagues indices et légendes, qu'on doit d'ailleurs interpréter pour en retrouver le sens originel. Les mayas avaient des avions de chasse, c'est *prou-vé* ; les Indiens avaient la bombe atomique, c'est *prou-vé*.
Les incrédules et autres esprits forts ont tort de se moquer : paraît que récemment, les ricains ont admis avoir perdu toutes les connaissances qui leur avaient permis d'aller sur la Lune. C'est le même phénomène, concentré.
Et puis, d'ailleurs, y'a des photos.
Croire, ne pas penser, ne pas rire. Croire.
Écrit par : Blumroch | 11/09/2023
Sur au moins trois grands événements sacrés, adopter une attitude prudente : "Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire". Sagesse de Wittgenstein dans le *Tractatus*, sagesse aussi de Kraus dans *La nuit de Walpurgis*, dont voici une adaptation universelle : "En ce qui me concerne, je n'ai aucune idée sur cet événement" ou "A propos de cet événement, rien ne me vient à l'esprit."
Ne pas nécessairement croire, mais n'exprimer aucun scepticisme.
Ne pas utiliser cette défense quand les autorités de divers pays exigent les mots de passe des ordinateurs et optiphones : face aux involontaires pertes de mémoire et aux oublis malveillants, amendes salées et même prison ferme sont au programme, notamment dans l'empire ricain et ses dépendances.
Écrit par : Blumroch | 11/09/2023
Je reviens au petit recueil des *Pensées* de Leopardi, chez Allia.
// Raisons de l'universelle hostilité contre les ceusses affligés de cette tare : y voir clair.
[...] les gens de bien et les hommes de coeur, qui se distinguent de la masse, sont tenus par elle pour des êtres d'une autre espèce ; non seulement on ne les regarde pas comme des frères et des amis, mais on les excepte volontiers du droit commun, et comme on le voit sans cesse, on les persécute plus ou moins sévèrement selon le degré de scélératesse ou d'ignominie de l'époque où il leur est échu de vivre. En effet, de même que, dans l'organisme, la nature tend toujours à se purger des humeurs et des principes incompatibles avec les constituants du corps, de même, dans les grands complexes humains, la nature ordonne que quiconque diffère grandement de l'ensemble, surtout si cette différence marque en même temps une opposition, soit anéanti ou expulsé par tous les moyens. Ce sont toujours les meilleurs et les plus nobles qui sont le plus détestés, car ils sont sincères et appellent les choses par leur nom. C'est là une faute impardonnable pour le genre humain qui ne hait jamais tant celui qui fait le mal, ni le mal lui-même, que celui qui lui donne son vrai nom. [...]
// Moins instruits par leurs parents que par le siècle, les enfants ordinaires deviendront collabos, actifs ou passifs, du régime. Jouhandeau avait eu raison d'annoncer aux salopards de 68 qu'ils finiraient tous notaires.
Quelle tristesse pour les éducateurs et surtout pour les parents, s'ils songeaient que leurs enfants, malgré les meilleures dispositions naturelles, malgré tous les soins donnés à leur éducation, et si toutefois la mort ne les emporte pas avant l'âge, se pervertiront à coup sûr dès qu'ils mettront un pied dans le monde. Quand Socrate demanda à Thalès pourquoi il ne se mariait pas, celui-ci répondit qu'il évitait ainsi les angoisses des parents devant les malheurs et les dangers qui guettent leurs enfants. Il serait à mon sens plus juste et plus sensé de répondre en alléguant qu'on ne veut pas augmenter le nombre des vauriens.
// Rien de tel qu'un lettré pour médire des oeuvres de l'esprit.
[...] un philologue de mes amis notait que s'il est vrai qu'Octavie s'est évanouie en entendant Virgile lire le sixième livre de l'*Enéide*, ce n'est probablement pas tant à cause du souvenir de son fils Marcellus qu'en raison de l'ennui distillé par la lecture.
// Perturbationnement en tropique de la climatance à la fin du XVIIe siècle !
[...] Magalotti écrivait dans ses *Lettres familières* : "Il est tout à fait sûr que l'ancienne régularité des saisons est en train de disparaître. Ici, en Italie, les gens ne cessent de dire qu'il n'y a plus de saisons intermédiaires. Et dans cet effacement des différences, il n'est pas douteux que le froid gagne du terrain. J'ai entendu dire à mon père que dans sa jeunesse à Rome, le matin de Pâques, tout le monde portait une tenue estivale. Aujourd'hui, que celui qui n'est pas obligé de mettre sa chemise en gage se garde bien de s'alléger du moindre vêtement d'hiver."
// Leopardi n'avait pas vu le sourire mauvais du tyran, dilaté comme jamais à l'idée d'être haï, méprisé peut-être, mais hors d'atteinte et à l'abri des représailles.
Grande et terrible est la puissance du rire : contre elle nul ne saurait se prémunir ; et l'homme qui a le courage de rire est le maître du monde, comme celui qui est toujours prêt à mourir.
// Ecrire peu, se taire plus encore.
Il en est de la conversation comme de la littérature : beaucoup d'écrivains qui plaisent d'abord par la nouveauté de leurs idées et l'originalité de leur style, finissent par ennuyer, une partie de leur œuvre n'étant que la copie de l'autre. De même, dans la conversation, les nouveaux venus sont appréciés par leur allure et leurs propos, puis, bientôt ne provoquent que l'ennui et perdent tout attrait. Tous les hommes, à des degrés certes différents, s'imitent eux-mêmes quand ils n'imitent pas les autres.
// Principe du plateau tivi qui séduit tous les imbéciles.
Le nombre exerce une telle fascination sur l'esprit qu'il nous arrive tous les jours d'écouter avec attention, sinon toute une foule, du moins une réunion de dix personnes, qui chacune prise à part ne recueillerait que notre indifférence.
// L'observation confirme la philosophie, qui mène à vivre en exil -- physique ou intérieur.
Les véritables misanthropes ne se trouvent pas dans le désert, ils sont dans le monde : ce n'est pas la philosophie, mais la vie sociale qui fait haïr les hommes.
//
Avant un régime, faire bombance une dernière fois.
Écrit par : Blumroch | 11/09/2023
edit/fix : C'est sans importance, mais au bénéfice de la précision : Lucain, Pharsale, V, 343.
;-)
Écrit par : Blumroch | 11/09/2023
Blumroch > Je crois de mon côté que nos maîtres, ceux tout en haut de la pyramide sont très intelligents, mais complétement déments.
Écrit par : Pharamond | 11/09/2023
Dès que j'ai eu à connaître de Gates, j'ai pensé qu'il était un salkron médiocre dépourvu de tout talent. Qu'il soit, à force de saloperies commerciales, devenu milliardaire ne change rien à ce jugement.
Dès que j'ai eu à connaître de Woz, de Kildall, de Wirth -- pour ne mentionner qu'eux -- : respect.
Un kron pauvre est un pauvre ; un kron milliardaire est un milliardaire, forcément génial.
Fabius m'aurait offert l'empire Boussac avec un "prêt" de 750 millions de francs (nombre dont je me souviens), je serais milliardaire -- mais je ne financerais pas les mêmes causes.
Écrit par : Blumroch | 11/09/2023
Blumroch > Dans ce milieu les places sont chères et il y a beaucoup de monde a tenter sa chance, d'une façon ou d'une autre il faut être le meilleur dans son genre.
Écrit par : Pharamond | 11/09/2023
Etre le meilleur dans la malhonnêteté et l'incompétence... au Kali Yuga, pourquoi pas ?
La Mite, en forme :
https://www.youtube.com/watch?v=DRwYp_nvCZg
Le nombre de vues est déprimant. Y'a vraiment jamais de prime à la qualité.
Écrit par : Blumroch | 12/09/2023
Blumroch > La malhonnêteté sans aucun doute, mais l'incompétence, je ne crois pas, car le camp qui va d'échec en échec depuis quelques décennies n'est pas le leur.
Oui, en grande forme, effectivement, et mordant de plus en plus sur la ligne blanche.
Écrit par : Pharamond | 12/09/2023
Compétents, ils auraient déjà atteint tous leurs objectifs. Et puis, en face d'en face, ils ne valent pas mieux -- ceux qui gèrent une petite carrière en parasites qu'ils sont, ceux qui se prennent pour de grandes figures historiques en devenir, ceux qui attendent la venue du Messie d'Arc.
Que fait Ursula Breton ? ;-)
Écrit par : Blumroch | 12/09/2023
Blumroch > Leurs laquais sont assez médiocres.
Elle chasse le loup.
Écrit par : Pharamond | 12/09/2023
Voir, sur ce point, le chapitre "Superman" de Bergen Evans.
C'est codé. L'histoire du poney Mara[1] est un prétexte à retrouver les commandos Werwolf dont elle a besoin pour liquider les ceusses, encore trop nombreux à son goût, qui ne sont pas eurolâtres.
Écrit par : Blumroch | 12/09/2023
Blumroch > Et que dit en substance Bergen Evans ?
Bigre ! Je n'y avais pas songé. Je cours de ce pas jeter mon P08 et mon Panzerfaust au centre de recyclage le plus proche. Mais au fait, y aura-t-il une benne "armement nazi" ?
Écrit par : Pharamond | 12/09/2023
*Supra* !
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2023/09/04/musique-658-6459787.html#c9057631
Si les laquais sont médiocres, c'est que les maîtres le sont aussi, qui seraient d'ailleurs incapables de faire ce qu'ils exigent des autres -- déjà exprimé par Beaumarchais.
A côte de la benne "munitions intellectuelles", où l'on pourra jeter discrètement, dissimulés sous des couvertures de Sa Transcendance Béachelle, les Bardèche, Jünger, von Salomon, Bodinat, Mandosio et Semprun qui ornent le ratelier d'armes cérébrales de tout méchant qui se respecte.
Écrit par : Blumroch | 12/09/2023
Blumroch > Et pourtant il faut des chefs, des vrais, et pas cette mélasse démocratique où personne ne sait qui fait quoi pour le plus grand bonheur des marionnettistes.
La benne s'appellerait plutôt "livres fascistes" - tout ce qui n'est pas "leur" est fasciste - avec un logo "danger biologique" contre les risques de contagion.
Écrit par : Pharamond | 12/09/2023
La réflexion n'est jamais contagieuse. ;-)
Écrit par : Blumroch | 12/09/2023
Blumroch > Pour nos ennemis, oh que si ! Sinon ils n'établiraient pas tous ces cordons sanitaires.
Écrit par : Pharamond | 13/09/2023
@Pharamond : Ils jouent à se faire peur, comme ils s'exagèrent les dangers associés aux idées. Astrologues ou lecteurs de *The Bell Curve*, ils sauraient que l'intelligence donnée au départ par le hasard jamais ne s'améliore.
Écrit par : Blumroch | 13/09/2023
Blumroch > Non, ils ne jouent pas à se faire peur, ils ont peur sinon il ne déploieraient pas de tels moyens pour arrêter un Vincent Reynouart exilé en Ecosse, par exemple. Comme leur grand plan va capoter ils ne veulent pas qu'il y ait une autre voie possible : "oui, c'est c'est la cata, mais quoi d'autre ?"
Écrit par : Pharamond | 13/09/2023
@Pharamond : S'ils avaient peur, ils mettraient un terme, en tout cas un frein, à leurs délires. Ce n'est pas exactement ce qu'on observe : les plans de la Schwabian Society se déroulent comme prévu, ce me semble. Entre autres, par fraude et mensonges, la fin de la propriété privée qui arrive très vite avec toutes les autres saloperies imaginées par ces déments, certains -- avec raison -- de l'apathie du bétail. La tyrannie a déjà ses complices.
Écrit par : Blumroch | 13/09/2023
foutriquet 2.0 parle de manière bien vraisemblable dans cet entretien imaginaire relayé par RL et repéré aussi par Bonnal :
https://ripostelaique.com/macron-le-peuple-nest-compose-que-dabrutis-mais-ils-votent-pour-moi.html
Écrit par : Blumroch | 14/09/2023
Blumroch > On peut avoir peur et combattre. Les soldats, les généraux, les commandos ont peur avant la bataille, cela ne les empêche pas d'aller vers le but qu'ils se sont assigné.
Écrit par : Pharamond | 14/09/2023
Blumroch > On lutte parce qu'on pense gagner et non parce qu'on éprouve pas de peur.
Écrit par : Pharamond | 14/09/2023
@Pharamond : Tes justes remarques concernent le combat *physique* avec la réalité. Schwab, ses maîtres et ses laquais se bornent à cliquer et à produire des lois scélérates. Rien à voir.
Écrit par : Blumroch | 14/09/2023
Blumroch > Un combat est un combat.
Écrit par : Pharamond | 14/09/2023
@Pharamond : Propos emprunté à David Cole : aux urgences, voir quelqu'un de mortellement blessé par une grenade, et quelqu'un de mortellement blessé par un éclat de rire. Y'a une *légère* différence. ;-)
Écrit par : Blumroch | 14/09/2023
Blumroch > On utilise pas un marteau pour écraser une mouche si l'on n'est pas quelque peu inquiet de ce que pourrait faire cet insecte si on on s'en occupait pas.
Il n'est pas mignon ce petit minou ?
Écrit par : Pharamond | 14/09/2023
@Pharamond : Je découvre à l'instant le chat porte-bonheur. Un seul mot : ";-)" !
Écrit par : Blumroch | 14/09/2023
@Pharamond : L'autre extrémité de l'Axe a un mot pour désigner cela, je crois : kawaï i.e. tromignon ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 14/09/2023
Blumroch > :-)
Écrit par : Pharamond | 14/09/2023
Ah, ces trois bonnes têtes de [autocensuré], ces trois belles figures de la {bien|sur}veillance étatique, ces trois laquais de foutriquet 2.0 avides d'opprimer encore plus un bétail électoral qui accepte[ra] tout et plus encore...
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements/1514/ESPNUM/690
A quand, sous prétexte de sécurité et de protection du sacro-saint commerce, le permis de conduire son ordinateur, avec diagnostic annuel obligatoire et payant du matériel et des logiciels ?
(référence découverte via un commentaire chez nobody nowhere)
Écrit par : Blumroch | 17/09/2023
Idée de film intitulé *Dernières tête et adresse connues*[0] : pendant la Grande Révolution des Riens et autres Gueux[1], des comités de citoyens zordinaires cherchent à retrouver les zübercitoyens -- milliardaires, zélus, zournalopes, zuges, zuhémpéessistes notamment -- qui ont veillé pendant des décennies à assurer aux populations une existence paisible et confortable sans presque les rançonner pour cet immense service[2].
De fait, un jour, étrangement, les zindividus mentionnés *supra*, heureusement recensés avec soin par l'O.S.R.R.P.[3], ont tous disparu, qui se cachent -- parfois à l'étranger --, trop modestes pour accepter des remerciements publics qu'ils devinent, on ne sait pourquoi, chaleureux, fourchus ou chanvresques[4]. Les belles actions sont à elles-mêmes leur récompense, qui ne cherchent pas la gratitude. Ce serait une explication.
Le film raconte la traque menée par l'Egalisateur, un fin limier armé, pour sa défense[5], d'un AK-74 baptisé Vérité[6], résolu à faire comparaître, quoi qu'il lui en coûte, aux Arènes de la Ré[con]naissance Française un célèbre couple de naufrageurs perruqués, surnommés le Houppé et Trois-Pattes, dont l'action en faveur du peuple mérite un traitement particulier autant que spectaculaire.
"S'ensuivent de multiples aventures et rebondissements." comme on disait au G.I.C. Jalons. Dans la scène finale, alors que foutriquet 2.0 et son femme illuminent l'arène, faisant profiter les spectateurs de leurs ultimes lumières, le héros commente sobrement : "Une journée bien remplie, une bonne chose de faite, demain est un autre jour."
[0] *Dernier domicile connu* est déjà pris.
[1] C'est une idée de *film* et non de documentaire.
[2] A peine 59,9789% des revenus -- autant dire, un pourboire, quand on sait que la matière fiscale est compressible et taxable à l'infini.
[3] Organisation Stalinienne de Repérage et Résolution des Problèmes.
[4] Introuvable chez saint Littré.
[5] Et rien que pour sa défense, évidemment.
[6] Parce que la Vérité macht frei.
Écrit par : Blumroch | 17/09/2023
Blumroch > Le camp du Bien à tous les droits ; la règle édictée en 45 a fini par être appliquée.
Tu devrais en faire une saga à la Kobus.
Écrit par : Pharamond | 17/09/2023
@Pharamond : Les Kameraden Kobus van Cleef et EQUALIZER seraient plus indiqués -- et bien plus drôles.
Écrit par : Blumroch | 17/09/2023
Blumroch > Une nouvelle n'a pas obligation a être drôle.
Écrit par : Pharamond | 17/09/2023
@Pharamond : Avec un sujet pareil, faut un registre à la *Shoot'em Up* ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 17/09/2023
On connaît le roman de Dick, *Le maître du haut chateau*. Nous vivons dans un tel univers -- en tout cas, on nous raconte des calembredaines sur l'histoire moderne, et peut-être l'antique aussi. Démonstration irréfutable en cherchant, chez Penthésilée, "michael clark pearl harbor". La couverture, la couv... ah, on démolit la por...
Écrit par : Blumroch | 17/09/2023
@Pharamond : Damn, si Pearl Harbor n'intéresse pas notre historien militaire local... ;-)
Le destin de la France raconté par la Grande Anthologie de la Science-Fiction :
-- Histoires de médecins ;
-- Histoires d'automates ;
-- Histoires de robots ;
-- Histoires d'envahisseurs ;
-- Histoires de rebelles (très peu nombreux) ;
-- Histoires de guerres futures ;
-- Histoires de catastrophes ;
-- Histoires de fins du monde ;
-- Histoires de survivants (peu nombreux) ;
-- Histoires de la fin des temps.
Écrit par : Blumroch | 18/09/2023
Blumroch > C'est à dire que je ne vois pas le lien à cliquer.
Écrit par : Pharamond | 19/09/2023
@Pharamond : Pas de lien. Faut taper dans le moteur de recherches de Penthésilée. ;-)
Écrit par : Blumroch | 19/09/2023
Blumroch > Et où se trouve Penthésilée ?
Écrit par : Pharamond | 19/09/2023
@Pharamond : C'est la reine des Amazones. ;-)
amazon dot fr + "michael clark pearl harbor" = preuve que nous sommes dans un monde à la *Matrix*. ;-)
Écrit par : Blumroch | 19/09/2023
Blumroch > Bigre ! c'était une énigme. Je n'ai pas l'esprit assez affuté pour l'avoir saisi.
La couverture est ahurissante ; je sais que les "avions nazis" c'est vendeur, mais tout de même. Comment se fait-il que personne n'a pu remarquer cette monstruosité avant de mettre le livre en vente ? Encore une preuve que nous baignons dans la médiocrité et l'incurie.
Écrit par : Pharamond | 19/09/2023
@Pharamond : On peut y voir de la simple incompétence (à un degré ahurissant, d'ailleurs), mais aussi la preuve que l'univers est truqué -- les Martiens de *Dark City* ont mal fait leur travail de syntonisation. ;-)
Blague à part, c'est digne du *Maître du haut-château* -- le petit détail qui prouve que le monde réel n'est pas le nôtre.
Écrit par : Blumroch | 19/09/2023
Blumroch > S'il fallait encore une preuve ;-)
Écrit par : Pharamond | 19/09/2023
@Pharamond : Encore l'illustrateur n'a-t-il pas osé les fameuses soucoupes volantes du Reich !
Écrit par : Blumroch | 19/09/2023
Blumroch > Attendons quelques années et nous y aurons droit.
Écrit par : Pharamond | 19/09/2023
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