07/03/2022
Musique (610)
Eleftherios
The Pieces Left Behind
1. Theme
2. Memory
3. Wandering
20:56 | Lien permanent | Commentaires (45)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Eleftherios
The Pieces Left Behind
1. Theme
2. Memory
3. Wandering
20:56 | Lien permanent | Commentaires (45)
Commentaires
[Zikalamar]
Comme aiment à le beugler les progressistes, "Tout le monde déteste Poutine". Y compris Dolfie.
https://www.youtube.com/watch?v=dDdOtbUDwbw
La *vis comica* de cette scène et de ses détournements est étonnante.
Écrit par : Blumroch | 09/03/2022
Blumroch > Je n'ai pas d'images, bizarre, j'essaierai demain.
Écrit par : Pharamond | 09/03/2022
Blumroch > J'ai redémarré mon PC et j'ai pu voir la vidéo. Effectivement "la *vis comica* de cette scène et de ses détournements est étonnante". Content aussi de voir des personnes avec de l'humour qui ne se laissent pas endormir.
Écrit par : Pharamond | 09/03/2022
[Zikalamar]
Si les Schwab, Ursula et autres tarés écolocollectivistes[0] sont bien, eux aussi[1], responsables et coupables du monde tel qu'il est, tel qu'il ne va pas, tel qu'il va être, ils ne sont pas *la* Grande Explication rendant compte de *tous* les aspects du cauchemar appelé réalité. De fait, ils ont eu leurs précurseurs, également médiocres, également ivres d'un pouvoir parfaitement immérité : les bureaucrates socialopes de Suède.
Dans l'inégal *Angélisme exterminateur* -- unique bonne action d'un Alain-Gérard Slama un peu plus intelligent que son fils étrangement devenu la coqueluche des milieux subversifs de droite comme de gauche -- était cité (non sans de prudentes réserves dignes d'un centriste, prof à "Sciences" pipeau et journalope au *Figagaro*), *The New Totalitarians*[2] d'un certain Roland Huntford[3]. L'ouvrage, que d'éventuels et improbables curieux trouveront chez archive.org, permet de découvrir une triste Suède préfigurant, dès les années 70, nos tristes présent et avenir -- avenir plus triste encore de bénéficier des infaillibles moyens techniques de contrôle mis au service de la mafia étatique internationale. La table des matières dispenserait presque de donner le moindre extrait[4] :
1. The New Totalitarians
2. The Historical Background
3. Industrial Peace and the Rise of Modern Sweden
4. A Planner's Promised Land
5. The Corporate State
6. Judiciary and Ombudsman
7. The Rule of the Apparatchik
8. Agitprop and the Perpetuation of the Regime
9. Economic Security and Political Servitude
10. Welfare as an Instrument of Control
11. Education in the Service of Conditioning
12. The Environmental Mill
13. The Mass Media as Agents of Conformity
14. Culture in the Political Armoury
15. The Sexual Branch of Social Engineering
16. Brave New Sweden
Le plus drôle, c'est que les médiocres socialopes ayant imposé leur tyrannie aux populations n'étaient même pas animés de mauvaises intentions, puisqu'ils agissaient au nom de sainte Moraline et de sainte Economie. Au moins, dans le terrible épisode -- l'un des meilleurs -- du feuilleton *Millennium* intitulé "A Room With No View" (a.k.a. "L'apprentissage de l'ordinaire"), le diable était à l'oeuvre ; en Suède, les tyrans sont de minables employés sans personnalité. C'est pire. Le gouvernement des gris Rudeau devrait provoquer la colère et le dégoût, mais nos contemporains sont maintenant presque tous des Suédois -- sauf ceux qu'on appelle Suédois par humour.
Dans les guerres à venir, on ne doit avoir aucune pitié avec ces gens-là.
[0] L'écolocollectivisme étant évidemment bon pour les *hoi polloi*, pas pour l'oligarchie des incapables et des criminels dont les vertus tellement évidentes leur valent un traitement de faveur. Les bergers ne sauraient vivre comme les moutons et termites, eh...
[1] Faudrait pas oublier les masses de krons dont la passivité assure le succès de leurs entreprises criminelles. Le kron consentirait-il a comprendre, grâce à l'expérience et aux résultats, qu'il n'est pas mené par des intelligences supérieures mais par des krons comme lui -- nuisibles et criminels, contrairement à lui --, que l'ordre social en serait enfin bouleversé.
[2] https://en.wikipedia.org/wiki/The_New_Totalitarians
[3] https://en.wikipedia.org/wiki/Roland_Huntford
[4] Quand même, quelques propos de la conclusion, déprimante d'être un constat toujours plus juste : "Swedish doctors are notoriously callous and unfeeling, with no human sympathy ; they tend to treat their patients as inanimate, pathological specimens [...] To the outsider, Sweden is a spiritual desert, but that seems to have no ill effect on the Swede. His contentment depends entirely on material possessions. He lives as a consumer, and, allowing his tastes to be directed rather more easily and more specifically than other Western nations, he is invaluable raw material for the economy. [...] Politically, the Swedes have all the trappings of constitutional democracy, but they do not have democracy in their heart. They are perfectly content to leave the running of the country to the bureaucrats, provided the facade is correctly dressed. [...]
And so, modern Sweden has fulfilled Huxley's specifications for the new totalitarianism. A centralized administration rules people who love their servitude, so that technology may be efficiently exploited. Mentality has been guided to follow change and avoid conflict. It has all been achieved with means known to the West. Nothing that the Swedes have done is, in itself, original ; their originality lies in the application. Personality has been suppressed, the collective worshipped at the expense of the individual. [...]" Pioneers in the new totalitarianism, the Swedes are a warning of what probably lies in store for the rest of us, unless we take care to resist control and centralization, and unless we remember that politics are not to be delegated, but are the concern of the individual. The new totalitarians, dealing in persuasion and manipulation, must be more efficient than the old, who depended upon force. And it is straining optimism to the limit to suppose that other men will necessarily choose freedom simply because, unlike the Swedes, they are still taught to admire it. 'Liberty', says Don Juan in *Man and Superman*, 'will not be Catholic enough : Men will die for human perfection, to which they will sacrifice their liberty gladly.'"
"Hell on Earth" n'est pas seulement le titre du FPS *Doom II* : c'est l'adéquate description du monde de Schwab et d'Ursula.
Écrit par : Blumroch | 10/03/2022
[Zikalamar]
On connaissait le phénomène du "white flight" qui voit les très méchants X[1], confrontés à l'arrivée massive de très gentils Y[1], fuir pacifiquement au lieu de combattre et les Y[1] et surtout la mafia étatique qui importe et impose partout ces mêmes Y[1].
Quel mot pour désigner le phénomène inédit qui verra des X[1] chercher à retrouver la tranquillité loin des turbulents Y[1] prompts à faire partager de force leurs coutumes, sans que lesdits X[1] puissent fuir, en raison des diverses restrictions de circulation mises en place par les crapules gouvernementales et leurs alliés écolos tarés khmers verts ? La *dhimmigration* pourrait convenir afin d'évoquer un "white flight" immobile et contraint, une manière d'exil intérieur en territoire devenu ennemi.
Les mots n'ont plus de sens, puisqu'on voit des commentateurs se réjouir de la simple et temporaire *suspension* de mesures ignobles, prêtes à être rétablies en fonction des lubies des malades mentaux au pouvoir, que ce soit en France, en Autriche et sans doute ailleurs.
[1] L'identité des individus concernés est laissée à l'imagination du lecteur.
Écrit par : Blumroch | 10/03/2022
Blumroch > Si la vie est par nature absurde elle n'avait pas besoin de devenir grotesque comme elle est aujourd'hui.
Écrit par : Pharamond | 11/03/2022
@Pharamond : Nouveau panneau à la mode : "Je suis *en même temps* Suédois, Ukrainien, Eurokronnard, bref tout sauf Français." :-(
Écrit par : Blumroch | 11/03/2022
Blumroch > Avec le drapeau arc-en-ciel, ça fera l'affaire.
Écrit par : Pharamond | 12/03/2022
@Pharamond : Drapeau plus indiqué encore dans un pays de boeufs et de double-boeufs[1] : arc-en-ciel sur une face, 27 (ou 28 ? ou 29 ?) étoiles gammées, croissants gammés et gammas faits de seringues, le tout sur fond bleu.
[1] Jeu de mots, forcément mauvais.
Écrit par : Blumroch | 12/03/2022
[Zikalamar]
On sait foutriquet 2.0 maintenant crédité de plus de 30% d'intentions de vote. Nombre de prime abord *incroyable* à considérer le bilan catastrophique[1] du dément élyséen, même en sachant que les électeurs n'ont aucune mémoire, qu'ils n'ont aucun sens de leurs intérêts, et surtout qu'ils obéissent aux journaux -- dont ils prétendent pourtant se méfier, en vertu d'un paradoxe caractéristique de l'incohérence des krons.
Apparemment, dans de nombreux forums, des commentateurs disent n'avoir trouvé, malgré de longues recherches, aucun fier macroniste militant. Ces derniers temps, seuls les membres de l'oligarchie politico-sanitaro-merdiatique oseraient revendiquer sans honte leur makronitude.
Un sondage qui doit en valoir d'autres consiste donc à évaluer la proportion des moutons toujours masqués en extérieur alors même que cette contrainte absurde et odieuse a été *suspendue* (pas *abrogée* : *suspendue* seulement). Même si presque tous les partis sont, monstrueusement, sur la ligne "Fin de l'*habeas corpus* et infections régulières obligatoires*", on peut raisonnablement supposer que les ceusses ne profitant pas de la temporaire grâce accordée par la mafia étatique sont les pires des krons : des makronistes.
Horreur : on arrive bien à une personne sur quatre ou sur trois ; foutriquet 2.0 a déjà gagné.
[1] Pas pour tout le monde.
Écrit par : Blumroch | 12/03/2022
Blumroch > J'hésitais entre voter Zemmour, histoire de donnée des insomnies aux bobos, et l'abstention, histoire de ne pas participer à la mascarade démocratique. Les reculades de Zemmour qui a l'air de finir par se voir une chance d'être élu me ferait pencher actuellement vers l'abstention ou le bulletin burlesque dans l'urne.
Écrit par : Pharamond | 12/03/2022
@Pharamond : J'aime bien l'expression "bulletin burlesque" qui fait très spectacle exotique. ;-)
Écrit par : Blumroch | 12/03/2022
Blumroch > Avec un peu de chance cela fera rire un accesseur et épouvantera les autres ;-)
Écrit par : Pharamond | 13/03/2022
[Zikalamar]
J'étais parti pour infliger à mes deux ou trois lecteurs deux ou trois extraits du [mauvais] roman *Grandoria* et de l'essai [inégalement réussi] *L'angélisme exterminateur*, mais ce sera pour plus tard. Peut-être. Ouate 4 ?
En attendant, tant que Jadot, Pompili et autres tarés ne sont pas *officiellement* au pouvoir et que nous avons donc encore un peu de courant électrique sans *écolausweis*, c'est sans doute le moment de [re]visionner *Wag the Dog*, a.k.a. *Des hommes d'influence*. L'Albanie, c'est l'Ukraine et réciproquement.
Écrit par : Blumroch | 13/03/2022
Blumroch > Le tout est de conditionner la population à répondre à des stimuli. Une fois la porte émotionnelle ouverte on peut y mettre ce que l'on veut, le cerveau ne fonctionne plus. Les potentiels démentis et les excuses ultérieurs ne compteront pas puisque la porte sera refermée, mais les marionnettistes paraitront honnêtes : oui, on s'est trompés et on l'avoue.
Écrit par : Pharamond | 13/03/2022
[Zikalamar "Une découverte"]
*Grandoria* est un roman publié en 2010 par un certain Dominique Raymond Poirier apparemment désireux de donner au siècle nouveau un livre aussi important qu'*Atlas Shrugged*. L'argument pouvait inspirer un grand livre : sans raisons évidentes, le système se met à persécuter un obscur -- mais essentiel -- employé gouvernemental ayant, pendant des années, mis au point les stratégies -- d'ailleurs élémentaires -- permettant de manipuler, au profit des criminels étatiques, un public de krons. D'étrange manière, le personnage, sans aucun caractère, est présenté comme supérieurement intelligent, quand il est simplement un peu moins crétin et un peu moins inculte que ses maîtres et complices -- une différence légère qui suffit toutefois à l'isoler.
Les moyens de l'auteur n'étaient malheureusement pas à la mesure de son ambition manifeste. Si l'art du roman ne relevait pas de l'horlogerie mais de la cuisine, on pourrait résumer *Grandoria* (un pays qui ressemble, de manière désastreuse, à la Fwansse) ainsi : assez bons ingrédients, recette banale, cuisinier sans expérience. La comparaison avec Volkoff, Paternot & Veraldi, Roszak et même Rand est *écrasante* ; s'infliger *Grandoria* est une épreuve analogue à celle qui consiste à lire du Giscard.
Le texte pourtant ne manque pas de développements instructifs, pas tous délirants : ainsi de la persuation des foules, du loto, des maçonneries, de Sa Transcendance Béachelle, du saint-simonisme et de quelques manières d'empoisonner son prochain. On aimerait bien pouvoir mettre la main sur un exemplaire des *Recettes de Tante Lucie*.
Plusieurs réflexions étaient sinon prémonitoires, du moins bien inspirées par les textes publics exposant le plan des oligarques, comme en témoigneront ces quelques extraits dont le contexte est sans importance.
// Gouverner par la peur et par l'invisible.
Le virus, ennemi que l’on ne peut voir, frappe plus encore les imaginations que la puissance d’un gouvernement ne le pourrait. Le gouvernement peut ne pas parvenir à faire se disperser une foule, à moins de recourir à l’usage des fusils -- ce qui lui est interdit s’il prétend encore être démocratique. Mais un simple virus que l’on ne voit pas, et dont personne ne peut démontrer qu’il n’existe pas, peut faire se disperser la plus agressive des foules en colère. Ce virus peut même exister et réellement tuer chaque année une dizaine de personnes dans un pays donné. Car en vérité il existe bien des virus de ce genre. Ceux-ci ne sont pas plus dangereux que d’autres qui sont à l’origine des petites maladies bénignes dont nous sommes tous victimes, de temps à autre, mais ils peuvent être très dangereux pour un très petit nombre de personnes, victimes d’une petite erreur génétique à la naissance qui les a rendues hautement réceptives à leurs effets : une déficience immunitaire. La simple annonce du décès de ces personnes, pour lesquelles la médecine n’aurait malheureusement rien pu faire de toute façon, suffit à effrayer la majorité d’une population -- bien plus que ne le pourrait jamais toute une escouade de forces citoyennes de sécurité armée de fusils et prête à en faire usage.
Un tel miracle -- car c’en est un en vérité -- peut être accompli grâce à bien peu d’efforts. En effet, ces efforts peuvent se résumer à quelques phrases prononcées durant un journal d’information audiovisuel ; lesquelles seront également écrites dans quelques journaux et magazines, avant d’être reprises par les journalistes des stations de radio, puis les blogueurs. Puis, l’annonce de cette nouvelle pourra être suivie d’une campagne de prévention à la tonalité «dramatique et inquiétante». Les réels visées et buts sont alors atteints : c’est-à-dire sauver et restaurer la réputation du gouvernement, et détourner l’inquiétude de la masse vers elle-même. Il n’y aura donc pas eu d’émeutes, pas de morts, pas de blessés ; et chaque citoyen sera «heureux» d’avoir «échappé» à la fatalité d’une maladie dont «bien peu parviennent à guérir lorsqu’ils la contractent». On ne déplore que la dizaine de victimes à la constitution précaire que j’évoquais, «grâce à cette action de prévention», mais pour lesquelles, en vérité, rien n’aurait pu être fait de toute façon.
De la même manière, les guerres, les famines, les tremblements de terre, les inondations et les catastrophes ferroviaires, constituent autant d’opportunités de détourner les inquiétudes de la masse. Si un groupe d’individus est prêt à former des émeutes -- lesquelles peuvent toujours dégénérer en guerre civile -- au motif d’impôts et de taxes trop lourds, par exemple, il pourra se sentir coupable d’une telle ambition si on exhibe devant lui la vue de gens qui meurent de faim ailleurs. Il en viendra même à s’estimer «heureux de son sort».
// Yep, "méricaains" -- c'est transparent.
Ces histoires de virus qui seraient discrètement élaborés dans des «labos 4» militaires méricaains ou chinois, pour être ensuite exportés vers des pays cibles...
// BigPharmafia & BigMoney.
-- Moi-même, dans le doute, je me suis fait vacciner, mentit-il à nouveau.
-- Oh oui, reprit Albert Petitjean, toujours aussi vigoureusement et avec un sourire ironique, tu veux plutôt dire que tu as versé ta «cotisation» à Pharma-Grandoria !
-- Quoi ? Tu penses que tout cela ne sert qu’à faire vendre des vaccins ? répondit-il en ouvrant largement les yeux tandis que Lydia avait éclaté de rire. C’était une théorie populaire à laquelle il n’avait encore jamais accordé d’intérêt, mais il l’entendait maintenant de la bouche d’un médecin.
-- Exactement... répondit Albert Petitjean du tac au tac. Parce que moi, en temps que médecin, je peux te dire une chose que je trouve bien troublante : c’est que les autorités sanitaires du Ministère de l’Hygiène Corporelle et Mentale ont fait parvenir à tous les médecins de Grandoria une directive disant que, seul le Lujovirinol, comme vaccin contre le Lujo, est reconnu par la Sécurité Sociale Citoyenne, et par la Communauté des États Citoyens. Et qu’en cas de problème avec un patient qui aurait mal réagit à la vaccination contre le Lujo, les compagnies d’assurances médicales ne couvriraient pas les généralistes ayant utilisé un autre vaccin. Or, il se trouve que le Lujovirinol est produit par Pharma-Grandoria, et que 51 % des actions de Pharma-Grandoria sont détenus par Jean van der Olmert, le beau frère du doyen du Sénat... C’est plutôt une heureuse coïncidence, tu ne trouves pas ?
// Ah, la redistribution darwinienne au profit des plus *adaptés* : les parasites pauvres et les parasites riches.
-- ...onne nouvelle pour l’économie, car, en effet, si les prix à la consommation montent si fortement et si rapidement, cela signifie tout simplement que l’offre est en train de s’adapter à la demande ! dit une voix plutôt jeune et dynamique.
-- Oui, mais dans ce cas là, nous avons bel et bien affaire à une super-inflation, non ? demanda un autre homme qui devait être un journaliste animateur.
-- Eh bien non, car pour qu’il y ait super-inflation, comme vous dites, encore faudrait-il que les salaires montent, eux aussi. Or ce n’est pas le cas du tout...
-- Alors dans ce cas, qu’est-ce qu’il se passe pour ceux dont les salaires ne montent pas, si les prix, eux, continuent d’augmenter ?
-- Eh bien pour cette catégorie de gens, il y a la Prime Mensuelle d’Aide à la Consommation, dont le montant a été calculé pour venir combler cet écart constaté.
-- Oui, mais... Cette prime... il faut bien que quelqu’un la paye ? Et ce quelqu’un c’est bien le contribuable...
-- Bien sûr, mais pas tous les contribuables. Juste ceux dont les revenus sont supérieurs de 30 % au salaire minimum légal. Ces citoyens là payent l’Impôt de Solidarité Citoyenne ; et l’Impôt de Solidarité Citoyenne sert à financer la Prime Mensuelle d’Aide à la Consommation, comme vous le savez bien...
-- Oui, ça tout le monde le sait, en effet ; mais puisque que la classe moyenne paye cet impôt, cela revient à faire redescendre les revenus de cette classe pratiquement au même niveau que celui du salaire minimum...
-- Non, parce qu’à partir d’un seuil de revenus supérieur de 30 % au salaire minimum, les ménages ont facilement accès au prêt à la consommation auprès des banques et des établissements de crédit spécialisés... C’est un privilège dont ne jouissent pas les ménages aux revenus modestes. Et les gens de cette catégorie privilégiée peuvent ainsi se permettre d’acheter des biens de consommation auxquels n’ont quasiment pas accès les revenus modestes, grâce à des mensualités de crédit généralement étalées sur plusieurs années, et ridiculement faibles.
-- Mais, vous n’avez pas peur que...
-- Écoutez, le système fonctionne comme cela depuis des années, et il a toujours bien fonctionné ! Pourquoi voudriez-vous soudainement qu’il soit déclaré en péril ? Qu’est-ce que c’est que l’économie de marché ? Ce n’est ni plus ni moins qu’une cascade. Et dans le cas de la Grandoria, nous nous en tirons bien mieux que nos voisins, parce que nous avons mis en place un système de solidarité citoyenne qui permet d’aplanir les disparités soci...
// En république bananière, ne sont efficaces que les moyens de contrôle, de répression et d'asservissement.
La Grandoria a aujourd’hui acquis cette caractéristique unique de présenter toutes les apparences d’un pays moderne, démocratique et civilisé, tout en n’étant guère plus évoluée socialement qu’un royaume indigène arriéré, fondé sur un système de castes et de croyances irrationnelles. La Grandoria tente encore de cacher, derrière les restes d’un passé brillant, un système de gouvernement et des croyances qui avaient été les siennes jusqu’à l’avènement de la Renaissance, c’est-à-dire vers le XIVe siècle. Elle est devenue un royaume féodal sectaire qui a la particularité de rejeter tout ce qui caractérise un pays avancé -- excepté lorsqu’il est question de moyens de surveillance tels que les caméras vidéo, les ordinateurs connectés en réseau, les téléphones portables et les moyens de paiement électroniques...
// Manifestations de la théorie du *dummytainment* (C)TM(R). "Dis-moi ce à quoi tu consacres tout ton temps libre, et je saurai qui tu es vraiment".
Cette féroce volonté d’autodestruction qui caractérise aujourd’hui la Grandoria, il en avait remarqué l’existence depuis longtemps déjà, simplement en fréquentant des librairies et des bibliothèques. Il avait remarqué la préférence qui était systématiquement accordé aux bandes dessinées ; aux films mièvres ; à la musique simplifiée à l’extrême ; aux biographies de stars sans cervelle du show-business ; aux autobiographies enjolivées de politiciens idiots ou malades ; d’athlètes sportifs et d’animateurs de télévision ; aux romans mièvres et à ceux qui sont des prétextes masquant toujours les mêmes messages de renonciation et de dégradation de soi ; aux jolis albums de voyages dans des contrées toujours arriérées économiquement ou socialement -- les deux de préférences -- ; aux livres de cuisine à base de végétaux ou même d’insectes ; aux livres «pour maigrir» ; aux jolis albums en noir blanc et soi-disant «artistiques» montrant la misère humaine ; à ceux traitant d’astrologie, de fantômes et de soucoupes volantes ; expliquant comment rédiger des curriculum vitae et trouver un emploi alors que ce n’est plus ainsi que l’on en trouve un ; écrits par des milliers de charlatans, traitant des massages, de la relaxation et du «bien-être» ; traitant des fleurs, des animaux -- dangereux de préférence -- ; aux épais bouquins de philosophie obscure et de sociologie incompréhensible ; traitant avec éloquence de problèmes mineurs ou imaginaires ; aux livres de sophrologie, aux méthodes d’auto-hypnotisme et d’auto-persuasion ; ceux de mystique et de croyances anciennes ; aux magazines de sexe, de déviations sexuelles, de tatouage et de piercing ; aux magazines pseudo scientifiques ne parlant réellement que d’écologie et d’économies d’énergie ; aux magazines dits de «beauté féminine» parlant essentiellement de sexe ; aux publications dites «géopolitiques» et «stratégiques» ne parlant que de pays pauvres et de missions humanitaires ; aux livres de décoration intérieure prônant l’utilisation de matériaux à bas prix ou recyclés ; aux livres de jardinage ; aux magazines de maisons inabordables ; d’automobiles, de matériels audio et vidéo et de montres accessibles à une toute petite minorité exclusivement ; aux magazines de tricot et de macramé ; aux livres dit «d’histoire» traitant des nombreuses aventures extraconjugales de certains rois et empereurs ; aux beaux albums d’art -- toujours impressionniste ou primitif -- ; aux magazines de mode ne montrant que des femmes anorexiques au teint maladif portant des haillons vendus hors de prix ; aux magazines de psychologie évitant soigneusement de parler de psychologie ; aux magazines de «médecine douce» ; aux magazines dits «d’économie», reprenant chaque année les même articles traitant exclusivement du keynésianisme ; aux magazines dits de «relations internationales» ne présentant rien d’autre que des articles de propagande anticapitaliste ; aux beaux livres illustrés traitant des animaux préhistoriques à condition qu’ils soient redoutables...
Il avait remarqué l’extrême rareté, voire l’inexistence totale dans quelques cas, de livres traitant sérieusement de médecine, de mathématiques, de sociologie, d’histoire, de géopolitique, de stratégie, de la théorie des jeux -- il n’existait aucun de ces derniers en langue grandorienne --, de physique et de physique des particules, d’électronique, de mécanique, d’histoire des époques, événements et mutations de la société, des grands hommes d’État étrangers -- exception faite de Hitler, Staline et Mao --, de psychologie, de psychiatrie et de béhaviorisme, des grandes oeuvres de la science fiction, de l’art dit «classique», d’une grande quantité de grands romans étrangers, de chimie, de biologie, et globalement de tout ce qui permettait l’enrichissement personnel par des connaissances autres que futiles ou pseudo-scientifiques...
[Zikalamar "Une relecture"]
Une facétie des années 80 prétendait qu'un livre d'informatique était bon quand on pouvait en garder une page ; exceptionnel, quand on pouvait en garder deux. *Mutatis mutandis*, l'essai d'Alain-Gérard Slama intitulé *L'angélisme exterminateur* comporte, outre quelques développements faciles et obligés de normalien étalant ses fiches de lecture pour jouer à l'érudit, quelques passages réussis -- hélas trop rares. Pour notre camp, l'ouvrage enfonce des portes ouvertes avec des idées déjà et souvent mieux énoncées par un Bardèche ou un Laffly, mais la biographie de l'auteur, plutôt estimable[0] bien que républicain en diable, interdit, dans une discussion, tout argument disqualifiant de type "Ces réflexions sont typiques d'un très méchant très droitiste".
Grâce à ce livre de 1993, on peut tenter de faire comprendre aux esprits honnêtes que la pente *naturelle* de *tout* pouvoir, inspiré ou non par des crétins criminels comme Schwab et autres propagandistes de l'*écolausweis*, est *toujours* de contrôler le troupeau et de le maintenir dans l'enfance, de lui ôter toute responsabilité afin de le priver de toute liberté.
// Le bétail, fait pour être exploité puis équarri.
Jamais les opinions et les comportements n'ont été à ce point bornés par les préjugés. Jamais l'appareil technique de propagande et de surveillance n'a été, sinon plus contraignant, en tout cas plus sournois. Jamais, en terre démocratique, l'extension du contrôle social n'a été reçue avec une aussi morne résignation. Jamais non plus le pouvoir n'a trouvé en face de lui une opinion plus insaisissable, plus molle. La vertu de s'indigner semble s'être évaporée avec la capacité de choisir. Le troupeau pourrait être plus asservi. Il ne saurait être davantage troupeau.
// Les amis de la liberté sont peu nombreux.
Une indifférence, un fatalisme, une fatigue se sont emparés des consciences devant la montée, jugée inévitable, d'un ordre de la liberté surveillée. L'esprit de révolte fait place à un sentiment mélangé d'impuissance et de culpabilité, qui décourage l'entreprise, corrompt les plaisirs, et laisse à une poignée de "décideurs" le soin de trancher, sinon de vouloir.
// Rien de plus efficace que le joug intériorisé.
S'il devait apparaître [...] que l'absence du joug sur notre nuque se justifie seulement par la disparition de sa nécessité, il est probable que le cycle du désespoir, ouvert au début du XXe siècle, se rouvrira au XXIe dans le reste du monde, avec les moyens de la destruction finale.
// La stratégie des petits pas, analogue à celle des mille entailles.
En dépit du climat de résignation qui l'entoure, l'extension du contrôle social est loin de passer inaperçue [...] qu'il s'agisse d'une expérience médicale sur l'homme, d'une affaire de fichiers informatisés, d'une nouvelle contrainte imposée aux automobilistes, de mesures de réorganisation au sein d'une entreprise, d'un contrôle fiscal, d'une interdiction concernant l'alcool ou le tabac, d'une directive européenne sur la fabrication d'un emballage.
// Tous Suédois ! :-(
On entrevoit qu'en dix ans, ce pays [la Fwansse] a subi une des mutations les plus radicales de son histoire et qu'il est en train de changer, purement et simplement, de modèle de société -- pour se rapprocher des modèles de l'Europe du Nord.
// UMPS, club Le Siècle, Young Leaders : c'était pourtant clair.
Les lois qui, depuis quelque dix ans, aggravent le contrôle social, ont trouvé à droite des voix pour former, avec la gauche, une majorité ; et à chaque fois qu'un nouveau règlement intervient dans ce domaine, on n'observe pas que l'opposition fasse autre chose que d'approuver, ou de se taire.
// Propos de sophiste, quand on enseigne à "sciences" pipeau et qu'on écrit pour le *Figagaro* et *Le MicroPoint*.
Rester libre a un coût, qui n'est pas économique, et la valeur d'un homme, comme d'une société, se mesure au prix que l'un et l'autre consentent à payer pour leur liberté.
// La tyrannie, c'est "Ma knows best" et "Tu vas obéir, je suis la mafia étatique !"
Toute politique qui prétend incarner le Bien universel et s'imposer comme telle, incline à être totalitaire.
// Et encore : la sécurité n'est réelle que pour une minorité ; pour la majorité, c'est un mensonge.
Des droits naturels posés par la déclaration[1] de 1789 -- liberté, sécurité, propriété, résistance à l'oppression -- un seul, la sécurité, a survécu.
// L'ancêtre du crédit social. A quand le bac, le doctorat, le Nobel à points citoyens ? "Qu'as-tu fais aujourd'hui en faveur de la grande révolution schwabienne, mon esclave ?"
Le plus bel exemple, selon nous, de conditionnement par la norme est le plus récent. Il nous vient de nos voisins d'Europe du Nord, et s'appelle le permis à points. Malheur à qui aujourd'hui oserait s'attaquer à cette mesure.
// "Tu vas obéir, je suis l'état-mère !" La mafia étatique aime les Q.I. inférieurs à 100, au point d'en fabriquer et d'en importer.
Les mentions : "nuit gravement à la santé" ou : "à consommer avec modération", qui accompagnent les paquets de cigarettes et les publicités pour l'alcool, trahissent sans ménagements la propension du pouvoir à traiter les citoyens comme des incapables ou, disait Tocqueville, des enfants.
// Vieille, très vieille idée, que de maintenir chaque tête de bétail sous l'oeil du dieu état qui seul peut dire "Je suis partout et je contrôle tout".
Le panoptique de Bentham, aujourd'hui, est en effet partout : tendu au bras des cameramen de télévision ; étalé sur les écrans de surveillance des usines ou du métro ; embusqué avec les radars qui épient les routes et les carrefours ; lové dans les terminaux d'ordinateur ; traduit en chiffres par les enquêtes des instituts de sondage qui prétendent définir, avec l'opinion moyenne, les normes politiques et culturelles ; tapi dans les questionnaires des bureaux de recrutement des entreprises privées ; stocké dans les fichiers des "chefs des ressources humaines".
// En 1993. En 1993.
Plus une société conçoit l'exercice de la responsabilité sous le rapport de la prévention, plus elle se rapproche du système de pensée totalitaire ; plus une politique se veut préventive, plus elle tend à étayer son besoin de prévisibilité des comportements des acteurs sociaux sur une idéologie de l'identité, qui fait peser sur l'autonomie de la personne la pression d'un véritable chantage.
// "prenant la sécurité comme prétexte"
Il [J. S. Mill] voyait, bien avant l'heure, que la finalité du bonheur du plus grand nombre, poursuivie par Bentham, sacrifiait la liberté du choix individuel à une idéologie de la sécurité.
// Ils ne laisseront pas les sécessionistes gagner l'abri, d'ailleurs illusoire, des forêts : personne n'échappera au système sinon dans la mort.
Le pouvoir, serait-il "minimum", rattrape et dévore ceux qui croient possible de se protéger de lui en se retirant du jeu.
// Eh oui, le bétail n'a pas à être libre. Voir Crespo.
Guérir, seul, est pour le médecin une obligation. Le calcul qui déplace les budgets de recherche de la thérapie vers la prévention, et qui rebaptise les pharmacies "espaces de santé" abrite un rêve de clones. L'idéologie de la vie, qui tend à me dessaisir de la responsabilité de mon propre corps, induit un processus de mort.
//
[0] Il formule quelques réflexions judicieuses, courageuses parfois, sur "l'affaire d'état monstrueuse" ayant couvert de sang un Fabius, son maître et ses complices.
[1] L'auteur a mis une capitale que ne mérite pas cette préface criminelle à un livre impossible.
Écrit par : Blumroch | 13/03/2022
Blumroch > Merci pour les deux fiches de lectures. En 1993 il était plus difficile qu'en 2010 de deviner ce que notre monde allait devenir. Mais tu le précises, d'autres, plus méchants, l'avaient prédit bien avant... tout aussi vainement.
Écrit par : Pharamond | 13/03/2022
@Pharamond : Chouette, *un* lecteur ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 13/03/2022
Blumroch > Non : un commentateur.
Écrit par : Pharamond | 13/03/2022
@Pharamond : Sauf à être journalope, faut avoir lu avant de pouvoir commenter. ;-)
Écrit par : Blumroch | 13/03/2022
[Zikalamar]
"*Pouvoir sortir sans être agressé* à Monistrol-sur-Loire (43)" : tel est le titre d'une brève rapportée le 13 mars par certain site compilant les informations, pourtant atténuées, d'une presse régionale souvent bonne collaboratrice du régime.
Quis crederet, di boni, quis crederet ?
Mais l'important, pour la mafia, c'est l'arnaque de la fausse peste noire et celle de la prétendue solidarité avec les moldo-poldèves.
Fassent les dieux connus et inconnus que les milichiens ayant rendu possibles de tels titres reçoivent leur juste et méritée récompense quand les troubles commenceront.
Écrit par : Blumroch | 14/03/2022
[Zikalamar]
Y'avait longtemps que je n'avais jeté un oeil au site d'Antonin Campana. Pour l'intention militante :
http://www.autochtonisme.com/2022/02/la-comptine-du-crs-par-joel-labruyere-a-ecouter-avant-censure.html
Pour cette réflexion cocasse, "Tout semble montrer que les covidistes sont sur le point de perdre" :
http://www.autochtonisme.com/2022/02/les-5-etapes-de-kubler-ross-appliquees-au-covidisme.html
Et *passim*, cette fois chez le Paysan Savoyard, la rubrique des "touittes auxquels vous avez échappé" :
https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/
Tout cela en attendant avec impatience la suite du feuilleton proposé par le Kamerad Kobus van Cleef.
Écrit par : Blumroch | 14/03/2022
Blumroch > Certes, mais la lecture ne produit pas forcément un commentaire ;-)
Dans la vraie vie les histoires finissent très rarement bien.
Un peu facile, mais sympa la petite comptine.
Ou comment prendre ses désirs pour des réalités.
"Les agressions contre les responsables politiques sont évidemment condamnables." Cela suffit pour discréditer tout le reste.
Écrit par : Pharamond | 14/03/2022
@Pharamond : Le journalope peut mesurer, de manière approchée, l'éventuelle utilité de ses papiers grâce aux ventes et au courrier. Là, rien de rien -- à part tes courtoises réactions montrant que tu lis tout.
N'oublie pas le mot de France : les révolutionnaires, une fois au pouvoir, ne souffrent pas que la vile populace veuille faire une révolution contre eux, raison pour laquelle ils édictent des lois impitoyables pour réprimer tout appel à la future révolution contre eux. On peut comprendre la précaution -- d'ailleurs illusoire --, même si ce n'est pas un comportement bien glorieux. Comme les appels au meurtre sont encouragés s'ils sont formulés contre les Russes, faut peut-être appeler le véritable ennemi un Snettoie[1] pour échapper à Thémis. ;-)
[1] En mode Almanach Wormword, dans le registre du pseudonyme jalonnard Garoslav Salmek.
Écrit par : Blumroch | 14/03/2022
[Zikalamar]
A en croire une brève de fds, la naufrageuse du FuN/RuN semble avoir découvert le pluriel de majesté : "Compte tenu de notre niveau électoral, nous ne débattrons ni avec Valérie Pécresse ni avec Jean-Luc Mélenchon ni avec Eric Zemmour". Elle consentirait toutefois à croiser le fer-blanc avec foutriquet 2.0 ou avec son ministricule principal, l'un ou l'autre étant à son niveau.
On ne la savait pas si lucide sur ses capacités.
Croisant un jour Rivarol, Mirabeau s'était fâché du mépris littéraire où le tenait l'écrivain :
-- Vous êtes une plaisante autorité ! Vous devriez observer la différence qu'il y a entre nos deux réputations.
-- Ah, monsieur le comte, je n'aurais jamais osé vous le rappeler[1].
[1] Variante : "dire".
Écrit par : Blumroch | 14/03/2022
Blumroch > Le journalope ne regarde que l'enveloppe des subventions étatiques et occultes.
Notre Système a réussi le tour de force de faire croire à chacun qu'il peut facilement accéder au carré VIP afin qu'il reste à sa place.
Écrit par : Pharamond | 14/03/2022
Blumroch > La valkyrie de superette ne sait plus quoi faire pour qu'on s'intéresse à elle.
Écrit par : Pharamond | 14/03/2022
@Blumroch
"Là, rien de rien "
Faudrait savoir ce que vous voulez, quand je vous donne la réplique vous ne semblez pas apprécier. :-D
Écrit par : realist | 14/03/2022
[Zikalamar]
Onzième livraison de la vérité brutale d'Amélie Paul :
https://odysee.com/@ameliepaul:8/laveritebrutale11:3
Ses autres émissions (entretiens, chansons...) ne bénéficient pas de la même grâce mystérieuse que cette série où elle est parfaite.
La vidéo est aussi chez ioutube, qui serait déjà censurée si ces crétins connaissaient leur misérable métier d'agents de propagande au service du régime.
Écrit par : Blumroch | 15/03/2022
Par hasard, par plaisanterie ou par erreur, la chaîne de propagande Arte diffuse chaque année deux ou trois (les années fastes !) bons films. Hier, c'était *Un témoin dans la ville*, aujourd'hui poignante évocation de la France et du Paris d'*avant*. Par association, c'est un peu l'ambiance de *Dernier domicile connu* :
https://www.youtube.com/watch?v=mJ2FURhZgy8
Qui dit Ventura dit *The Medusa Touch* : quel John Morlar nous délivrera des foutriquet 2.0, ZoroZ et autres Schwab ?
Écrit par : Blumroch | 15/03/2022
[Zikalamar]
Trop nombreux sont les billets de l'excellent Paul-Emic qui mériteraient d'être *dénoncés* à la manière vichyssoise. Celui-ci -- synthétique, pédagogique, sarcastique peut-être -- m'a semblé digne d'une attention particulière :
https://polemiquepolitique.wordpress.com/2022/03/15/le-grand-remplacement-nest-il-quun-mythe/
Je n'irai pas rappeler certain dessin de Konk.
Écrit par : Blumroch | 15/03/2022
Slogan pour les prochains mois, quand la maudite "u" prétendue "e", foutriquet 2.0 et l'o.m.s. vont imposer les ultimes mesures pfizero-schwabiennes d'asservissement à une population de termites et d'abrutis : "Plutôt slave qu'esclave." Par chance, le paradoxe ne sera relevé par personne, les lecteurs de Bloch et von Wartburg n'étant plus légion.
Écrit par : Blumroch | 15/03/2022
[Zikalamar]
Peu importe le produit mis sur le marché -- savon, candidat... --, les procédés de la réclame sont les mêmes, parce que les cibles aussi sont les mêmes, savoir des krons sans réflexion :
https://www.youtube.com/watch?v=vpK3i9HE0K8
Écrit par : Blumroch | 16/03/2022
[Zikalamar]
Ce graphique *montrerait* le pourcentage de kro^H^Handides estimant que "les informations des me[r]dias sont fiables la plupart du temps" (formulation digne de celles raillées par Jade Grandin de l'Eprevier, *supra*) :
https://lesmoutonsenrages.fr/2022/03/16/la-confiance-envers-les-medias-a-travers-le-monde/
Ainsi, les titulaires d'une c."n."i. émise par l'eurorégion Fwansse seraient 30% à toujours gober les mensonges et manipulations des journalopes.
Ce pourcentage effroyablement elevé, c'est aussi celui dont est crédité foutriquet 2.0 pour le premier tour de la comédie électorale. Tout se tient.
Plus drôlement, on nous signale qu'à la mesure précédente, ce pourcentage était de 23% : la confiance se reconstitue donc avec le temps, comme les points de vie dans les mauvais FPS modernes. "Laisse faire le temps, ta sottise et ton journaliste".
Heureusement, quand foutriquet 2.0 sera reconduit par une population d'abrutis suicidaires, son quinquennat ne sera pas de tout repos -- c'est en tout cas l'oracle, terriblement réconfortant, d'un auteur de RL/RR qui a trop vu l'exécution des époux Ceaușescu : de fait, on ne verra plus jamais de telles scènes, dans le monde pfizéroschwabonusien ; la milice s'y opposerait, si par extraordinaire les obéissants termites jouaient les aventuriers à la recherche de leur dignité perdue.
Écrit par : Blumroch | 16/03/2022
Blumroch > Excellente vidéo. Les choses se précipitent... voyons voir : en 2030 j'aurais quel âge ?
Les musiques de de Roubaix et les derniers feux du cinéma français mort dans les années 80.
Oui, je l'avais vu ;-)
L'après élection va faire mal.
Macron ça rime avec savon.
Un Français sur trois et bizarrement on ne le rencontre jamais.
Écrit par : Pharamond | 16/03/2022
@Pharamond : Honnis, persécutés même, ils ont appris la dissimulation auprès de leurs amis mahométans. Interrogés sur leurs sympathies, ils esquivent ou mentent -- j'en ai croisé un, récemment, qui tentait de faire l'éloge de Pécresse la Détresse, c'est dire ! Le nouveau mot d'ordre de la secte, en ce moment, c'est peut-être "Par trois fois je Le renie mais je voterai pour Lui".
La proportion des muselés fiers d'afficher encore leur sujétion donne largement 30%. Le conditionnement du kron, ça marche. :-(
Écrit par : Blumroch | 16/03/2022
[Zikalamar]
Nouvelle vidéo d'Awaken with JP [Sears] sur les gilets de sauvetage :
https://www.youtube.com/watch?v=BgHlteDvIws
Par chance pour l'oligarchie des crétins et des criminels, la réalité n'a plus aucune importance et les mots n'ont plus de sens.
Écrit par : Blumroch | 16/03/2022
Blumroch > Pourquoi certains sont-ils perméable à la propagande du Système et d'autre non ? On y revient toujours. Dans "Rhinocéros" de Ionesco Bérenger, un homme ordinaire quoique un peu inadapté, restera le dernier à ne pas vouloir devenir un animal. S'adapter à une société malade n'est pas un signe de bonne santé disait quelqu'un dont j'ai oublié le nom. C'est un début de réponse, un début seulement. Car d'autres questions surviennent. Des personnes "intégrées" pensent mal tout de même et de pseudo marginaux se révèlent souvent d'un conformisme affligeant, pourquoi ?. Est-ce l'inadaptation au Système qui permet de le voir sous sa sinistre réalité ou l'inverse ?
Écrit par : Pharamond | 16/03/2022
@Pharamond : Un sophiste astrologue dirait que les méchants ont, en règle générale, un Pluton (la lucidité) fort dans leur ciel natal et souvent un Jupiter (le pouvoir) contrarié ; les autres sont au mieux des lunaires qui ne brillent, faiblement, que d'un éclat emprunté, et qui sont incapables de forger un avis personnel. ;-)
Blague à part, c'est sans doute génétique, même si ça saute presque toujours les générations -- sauf à soutenir l'hypothèse "coucous de Midwich". ;-)
En tout cas, je suis certain que l'allergie à la kronnerie générale (celle des bergers comme celle des moutons) ne tient ni à l'éducation ni aux aptitudes intellectuelles. Dans une prochaine vie, je financerai des recherches sur ce sujet.
Écrit par : Blumroch | 16/03/2022
[Zikalamar]
J'avais jadis trouvé, dans l'irremplaçable *Histoire naturelle des sottises* de Bergen Evans, une note recommandant vivement la lecture de *Waugh in Abyssinia*, témoignage consacré à ce que les angliches appellent "The Second Italo-Abyssinian War" et nous la seconde guerre italo-éthiopienne (d'octobre 1935 à mai 1936) alors que Waugh[1] était journaliste pour le *Daily Mail*. J'ai récemment trouvé ce livre chez archive.org ; de fait, c'est un récit instructif ; j'imagine que le roman *Scoop*[2], du même Waugh, doit l'être aussi et complète le premier.
Deux extraits permettront d'apprécier la permanence de certains comportements et procédés. On voudrait ne plus penser au virus de Wuhan et à la *mala fides* otanienne envers la Russie, et on y est ramené par un texte ayant presque un siècle.
// chapitre IV, "Waiting for the War"
[...] there was no possibility of leaving the city to investigate. No answer was given to our applications for leave to travel. We were obliged to rely for information about what was happening in the interior upon the army of Greek and Levantine spies who frequented Mme Moriatis's bar. Most of these men were pluralists, being in the pay not only of several competing journalists at once but also of the Italian Legation, the Abyssinian secret police, or both. They were equally ignorant, but less scrupulous than ourselves. We could retail their lies, even when we found them most palpable, with the qualification, "It is stated in some quarters" or "I was unofficially informed". There is a slight difference, I discovered, in the professional code of European and American journalists. While the latter will not hesitate, in moments of emergency, to resort to pure invention, the former must obtain their lies at second hand. This is not so much due to lack of imagination, I think, as lack of courage. As long as someone, no matter how irresponsible or discredited, has made a statement, it is legitimate news, but there must always be some source, "which has hitherto proved satisfactory", on which the blame can later be laid.
// chapitre V, "Anticlimax"
It is worth noticing one change of policy among the propagandists. In the early stages of the war, so long, in fact, as the Abyssinian armies appeared to be holding out successfully, attention was constantly called to the desertions of Italian native troops. These were represented as mutinous and eager for revenge against the oppression of their masters. Later, when the break-up of the Abyssinian defence was apparent, a new line was adopted and the myth propagated, and eagerly received in England, that the Italians owed their victory entirely to native soldiers while they themselves remained at a safe distance.
[...]
The real work of the propaganda department was done through unofficial channels. To the horde of competing journalists the government communiqués were of negligible importance. They were transmitted instantly in full by Reuter's and the other agencies and gave no material for the special news which the editors were demanding. This had to be procured by other means ; it had to be jealously guarded from rivals. It could not be investigated for fear of attracting their attention. An exclusive lie was more valuable than a truth which was shared with others.
A point of this kind was particularly apt for Ethiopian intelligence ; it exemplified just what they had always thought about Europeans -- an unscrupulous, impatient, avaricious, credulous people -- and they exploited it to the full. They worked partly by means of unofficial revelations -- usually in hints or guarded agreement with the statements which their interviewer was attempting to impose on them -- in official quarters ; partly in the employment of foreigners and servants to spread news which they wanted to have believed. The information was given to the journalists singly, so that each imagining himself especially astute or especially privileged, gave it corresponding prominence in his dispatch. An example occurred during the first days of the war in the case of the hospital at Adowa.
The first communiqué, read in dramatic circumstances by Dr Lorenzo, asserted that the first bomb of the attack had fallen on "the hospital", destroying it and killing many women and children. The statement was, presumably, taken from Ras Seyoum's dispatch and passed on directly to us and to Geneva without enquiry. When we began to look for details, our doubts were aroused whether there had ever been a hospital there at all. No such thing existed as a native hospital ; no Red Cross units had yet appeared in the field ; the medical work of the country was entirely in mission hands, either of Catholic orders -- Capucins, Lazarists, Consolata -- or Swedish and American Protestants. The headquarters of these organizations knew nothing about a hospital at Adowa, nor did the Consulates know of any of their nationals engaged there. The publication of the news was already having the desired effect in Europe ; a letter, which caused great amusement when it reached us, appeared in *The Times* expressing the hope that "the noble nurses had not died in vain", but at Addis Ababa suspicions were aroused that our legs were being pulled. Mr David and Dr Lorenzo, when pressed, had to admit that they knew no more than was disclosed in the first bulletin ; there had been a hospital -- it was now destroyed, they maintained stoutly, and added that it was clearly marked with the red cross ; apart from that they had no information.
But suddenly, from other sources, a flood of detail began to reach us. There was an Abyssinian servant who had been treated there two years ago for a pain in his leg by a great number of American doctors and nurses ; the hospital was a fine building in the centre of the town.
There was a Greek who knew the place well. It was managed by Swedes and lay at a short distance along the Adigrat road.
There was a Swiss architect and government contractor -- a jolly fellow, married to a half-caste ; he was responsible for most of the ugliest of the recent public buildings -- who was able to give Patrick confidential but absolutely authentic information about the nurse who had been killed ; she was of Swedish birth but American nationality ; she had been blown to bits. He had heard all about it on the telephone from a friend on the spot.
The most circumstantial story came from an American Negro who was employed as aviator by the Ethiopian government. I met him at his tailor's on the Saturday morning, ordering a fine new uniform. He had been at Adowa, he claimed, at the time of the bombardment. More than this, he had been in the hospital. More than this, he had been drinking cocoa with the nurse five minutes before her death. She was a handsome lady, thirty-two years old, five foot five in height. They had been sitting in the hospital -- clearly marked by the red cross -- when the first bomb had fallen. The airman's first thought, he said, was for the safety of his machine, which was lying a mile outside the town. Except for himself and the doctor there were no other men in the town. It was populated solely by women and children. He had lain near his aeroplane for some hours while the bombs fell. The Italians had flown very badly, he said, and bombed most erratically ("Mr Waugh, do you realize, I might have been killed myself ?"). Eventually he had returned to see the place demolished and the nurse dead. He had then flown back to Addis, where the Emperor had been deeply moved by his story.
When we pointed out to the Press Bureau that neither the Swedish nor American consuls knew of the hospital, Mr David had an ingenious explanation. It was true, he said, that the nurses and doctor had not passed through Addis Ababa and registered there ; they had entered the country from Eritrea, whence they had been driven by Italian brutality.
Cables were soon arriving from London and New York : "Require earliest name life story photograph American nurse upblown Adowa". We replied "Nurse unupblown", and after a few days she disappeared from the news. Later, when the Ethiopian government made its comprehensive complaint on the acts against international convention committed by Italian airmen, the Adowa hospital was not mentioned.
//
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Evelyn_Waugh
[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Scoop_(novel)
Écrit par : Blumroch | 17/03/2022
Blumroch > La propagande est ce qu'elle est, je ne crois pas qu'elle soit estimable d'où qu'elle vienne. Certains sont sans doute plus doués que d'autres et les Anglo-saxons sont assez compétents dans le domaine.
Écrit par : Pharamond | 17/03/2022
@Pharamond : Les apparition et disparition de l'hôpital qui n'existait pas forment un récit exemplaire.
[Zikalamar]
La propagande zemmouriste atteint des sommets :
https://echelledejacob.blogspot.com/2022/03/video-de-la-police-russe-nous-le-peuple.html
On ne saurait mieux afficher la complicité du polémiste d'esstrèmedrouatemultirécidiviste avec Adolf Poutiner ! Que fait donc la milice ?
Écrit par : Blumroch | 17/03/2022
[Zikalamar]
A en croire cette brève, Ali Juppar et la tante de Marion Maréchal avaient déjà en commun le parasitisme et la kronnerie ; on peut maintenant ajouter à cette liste les déclarations enthousiastes en faveur d'un livre qu'ils n'ont lu ni l'un ni l'autre :
https://resistancerepublicaine.com/2022/03/18/islam-islamisme-sublime-jean-messiha-ecrase-marine-chez-hanouna/
Cette [autocensuré] mériterait bien, comme l'autre blondasse, de finir ministrinocule de foutriquet 2.0.
Écrit par : Blumroch | 18/03/2022
Blumroch > Si je me décide à voter Zemmour c'est principalement pour faire disparaitre la Freya d'opérette de la scène politique. Cette femme est ridicule et néfaste à notre camp.
Écrit par : Pharamond | 18/03/2022
@Pharamond : C'est une bonne raison. Si je votais, j'agirais de même.
Heureusement que tu as précisé "d'opérette" : l'assimilation de la blondasse à la vraie déesse Freyja aurait été un crime contre les dieux maudits... et contre l'attelage de chats des forêts norvégiennes. ;-)
Écrit par : Blumroch | 18/03/2022
Les commentaires sont fermés.