24/08/2021
Chronique du temps de la Covid-19 (81)
Sixième manifestation contre le pass sanitaire pour moi samedi 21 août.
L'heure du rassemblement à 13h30 est un bien dépassée quand le rejoins M., l'épouse de Blumroch, place de la Bourse. Quelques morceaux musicaux et trop de mini-discours se succèdent en attendant l'arrivée des motards qui donnera le signal du départ. On nous indique un timing précis avec un circuit qui passe par la place Gambetta, la place de la République avec un retour place de Bourse pour 17h00, les forces de l'ordre bouclant comme d'habitude le centre ville. Nous marchons donc, piétinons un peu place Gambetta, repartons pour piétiner un peu plus longtemps place de la République, puis ça redémarre dans l'autre sens quand, je ne sais pourquoi, le cortège bifurque vers l'esplanade Charles de Gaulle. M. et moi, un peu décontenancés, préférons rentrer. J'ai appris plus tard que des manifestants y avaient forcé les grilles du centre commercial de Mériadeck interdit aux sans pass sanitaire en occasionnant des dégâts. Les consignes de non violence pourtant abondamment répétées ne semblent pas avoir été entendues. Nous aurions été 3 400 selon les médias.
20:58 | Lien permanent | Commentaires (4)
C'est vu (42)
Pendant la grande peste de 1665 en Angleterre une veuve est accusée de sorcellerie par un notable local à qui elle a refusé les avances. Il s'ensuit des scènes de tortures grotesques qui ne lui laissent aucunes séquelles au point qu'on en viendrait à se demander si elle n'a pas réellement signé un pacte avec le Malin. Notons au passage la fameuse poire d'angoisse introduite dans les parties intimes de la dame alors qu'elle aurait été destinée, et encore les historiens doute fortement de son usage tortionnaire, à la cavité buccale. On se croirait revenu aux années 70 avec ses jolies suppliciées et ses inquisiteurs sadiques. L'actrice principale et également co-scénariste fait son possible pour remplir le cahier des charges féministe avec son héroïne forte et sexy - avec notamment des scènes oniriques complètement inutiles sinon à montrer ses fesses - mais rien n'y fait et l'ensemble est d'une médiocrité affligeante. La ville simple bourgade vue de loin devient une grande cité une fois qu'on y pénètre, les femmes sont toutes sympas et les hommes immanquablement des ordures, les médecins affublés des incontournables masques à bec d'oiseaux portent des haut de forme, les morts saignent, après trois jours de souffrances et de mauvais traitement et après avoir perdu des litres de sang la jolie veuve reste fraîche et combative, etc. Dans la vraie vie Charlotte Kirk est la compagne de Neil Marshall, le réalisateur, deux fois plus âgé qu'elle ; les mauvaises langues diront que ça peut expliquer certaines choses.
Sorcière de Neil Marshall
20:08 | Lien permanent | Commentaires (9)