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12/04/2021

Les bêtes (23)

L’histoire de Sudan, dernier mâle rhinocéros blanc du Nord

18:48 | Lien permanent | Commentaires (19)

Commentaires

Nietzsche est décidément partout, qui écrivait à son ami Gersdorff venant de se marier : "Sois heureux, toi qui n'iras plus, errant çà et là, seul comme un rhinocéros."[1] (page 232 *in* *ze* *Nietzsche*, celui d'un Daniel dont le nom n'est plus à préciser.)

[1] Fine allusion à un texte qui n'est pas signé Ionesco :
https://accesstoinsight.org/tipitaka/kn/snp/snp.1.03.than.html
Incidemment, je me moque de la "qualité" (ou absence d'icelle) de la traduction -- la française semble fautive sur quelques détails :
http://www.canonpali.org/tipitaka/suttapitaka/khuddaka/suttanipata/snp1-03.html

Écrit par : Blumroch | 13/04/2021

Les bêtes, les bêtes, y a encore moins sympathique que le rhinocéros...
https://www.youtube.com/watch?v=K_7ByiYbCYM

Écrit par : realist | 13/04/2021

White Lives Matter ! ;o)

Écrit par : téléphobe | 16/04/2021

Le Kamerad téléphobe donne dans la provocation à caractère non-progressiste : la vie des personnes en situation de blanchitude ou de non-colorance (autant dire : la vie des nouveaux sous-êtres) ne saurait importer à qui que ce soit parmi les vraizumains (les ceusses n'ayant pas l'infortune d'être nés leucodermes). "White Lives Do NOT Matter" et "Untermenschen unter alles".
C'est à copier 6 millions de fois sur papier confiné, et au stylo Bic trempé dans le sang impur des ennemis du wokisme.
J'avais bien une facétie sur le nom de certain prophète, mais je ne suis pas certain qu'elle vaille le risque d'être égorgé au nom de l'amour, de la tolérance et de la paix. Je ne m'y risquerai pas tant que les distributions d'AK47 à la population n'auront pas commencé, pour rendre les futurs et certains affrontements équilibrés.

Écrit par : Blumroch | 16/04/2021

Blumroch > Je ne connaissais pas ce texte ni que la solitude du rhinocéros était proverbiale.

Tu m'enverras la facétie en message privée ;-)

realist > mais je trouve les rhinocéros très sympathique, moi, mais ce ver est franchement répugnant.

téléphobe > Très juste.

Écrit par : Pharamond | 16/04/2021

J'ajouterai "white bears lives matter !"
En sachant que dans la communauté de nos frères paydays, un bear est un,un,bref ( cherchez sur le ternet, moi, j'ose à peine)

Écrit par : Kobus van Cleef | 17/04/2021

J'ai lu une daube, récemment, d'un certain Niel ( il nie le "le"?, le "el"?)
Les fauves ou les fauves entre eux
Bref, une story de militants antichasse qui traquent sur goat spank une chasseuse ( alors que chasseresse est tant tellement beau comme terme ! ça fait penser aux déesses antiques) responsable de la mort du lion en afwique ( Namibie ?)
Les choses sont plus complexes puisqu'à la fin, le lion n'est pas mort, ce con, et que le vengeur est responsable ( sera-t-il coupable ? C'est bien possible) de la mort de l'ours canello ou canellito, le dernier ours pyrénéen, et que, roulements de tambour, c'est la chasseresse qui lui sauvera la peau
Mais une daube effroyable, ruisselante de bons sentiments et d'intentions louables
Tu mets un doigt sur le bouquin, ça te pegue ( avec un accent grave sur le premier"e") pendant la journée entière

Écrit par : Kobus van Cleef | 17/04/2021

Ces cons là, mais je ne sais pas au juste de qui il peut bien s'agir, on prénommé l'ours comme sa mère
Canello ou canellito
Canelloni, c'eût été encore meilleur
Il est jouissif que ce soit un militant antichasse qui occise la bête
Il s'agit d'une licence romanesque, bien sûr, un brave antichasse se laissera bouffer cru sans se défendre
Tout comme avec nos frères mahométans
Le lambda, lui, évitera de poursuivre la chasseresse dans l'antre de la bête, c'est évident

Écrit par : Kobus van Cleef | 17/04/2021

Qui d'entre nous pourrait suivre la chasseresse jusqu'à la tanière de l'ours ?
Lorsque j'étais tout gamin, je suivais mon papi à la chasse, fusil cassé sur l'épaule, espagnol breton fou fou courant devant, gestes impérieux m'intimant silence et immobilité, petit quatre heures dans une musette qui ravissait mon âme d'enfant
Jamais je ne l'ai vu flinguer la moindre bestiole
La chasse était pour lui l'occasion de changer d'air
Pour moi, elle fut celle de trottiner des journées entières, pas mauvais pour la maturation squelettique

Écrit par : Kobus van Cleef | 17/04/2021

« Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu'au bout ! Je ne capitule pas ! ».

Ainsi se termine Le Rhinocéros d' Egène Ionesco .

La pièce dépeint une épidémie imaginaire de « rhinocérite », maladie qui effraie tous les habitants d'une ville et les transforme bientôt en rhinocéros. Métaphore de la montée des totalitarismes à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, elle aborde les thèmes du conformisme et de la résistance au pouvoir politique, a priori illégitime (nous dit Kikipédia)

Le masque comme marqueur Covidite de l' obéissance ;-)

2019 .. devant la tombe de Ionesco je me remémorais Le Rhinocéros .. nous sommes passé si vite et si facilement en tyrannie sanitaire ... On a beau avoir vu venir le carcan de loin , lorsqu' il s' abat brutalement .. quel révélateur de la veulerie !

Écrit par : EQUALIZER | 18/04/2021

C'est *Septentrion*, la contagion de la médiocrité apeurée, et l'uniforme gris pour tous. J'aimerais bien savoir où est la gare et quand part le prochain train jaune et or.
Le virus de la kronnerie progresse : un voisin pourtant doté d'une bonne cervelle va se faire piquer, quand il n'est pas dans la tranche d'âge des vaguement menacés. Déprimant.

Écrit par : Blumroch | 18/04/2021

"Le virus de la kronnerie progresse"

C'est une épidémie comme une autre et ça évoluera de la même façon, décès ou guérison (seulement quelques uns...)
Grace aux vaccins c'est les Olympiades des Darwin Awards, il faut rester au chaud et sortir le pop corn.
Et la bière, j'oubliais la bière. :-D

Écrit par : realist | 18/04/2021

Kobus van Cleef > De nos jours, films et romans dégoulinent de mièvrerie, histoire de nous livrer sans défenses au monde cruel qui arrive.

La chasse est un sujet complexe qui entraine rapidement des réactions passionnées.

EQUALIZER > J'aime beaucoup la pièce de Ionesco malheureusement presque toujours comprise comme une dénonciation de la dictature voire du fascisme. En fait s'il est question de dictature c'est de celle du conformisme dont il s'agit.

Blumroch > Toutes les voies ont un terminus et les hommes gris ont tout leur temps.

realist > A moins que l'on nous oblige à nous faire vacciner.

Écrit par : Pharamond | 18/04/2021

J'ai un don
Un don pour dénicher les bouquins les plus improbables, les plus cons, les plus gluants
Surtout à la biblio municipale
J'ignore comment je fais, mais ça s'avère toujours payant
Il doit bien exister de bons romans poulardins, de bons essais mais pas plus tôt descendus du rayon, et lue la 4eme de couv' ils remontent se blottir à côté des autres
Un peu d'entraînement devrait pouvoir vous aider à faire comme moi
Premier critère, la couv'
Pas la 4eme, non la première, si c'est une illustration violente, couleurs saturées et ou rouge, vous êtes sûr du truc
Deuxième critère, le blaze de l'auteur,si c'est un patronyme de pegut local genre proffaillon d'histoire de collège ou si c'est un blaze exotique ou anglo-saxon ou nordique ( les pires) vous êtes sûr de votre cas
La palme revenant aux Mary Higgins Clark et consœurs
Troisième critère, le titre
Pour ne pas vous tromper, tout roman local, basque, breton,corsico ou situé sur la Riviera française montre une probabilité très forte de daube surtout lorsque associé à meurtre,disparu.e.s
Exemple, meurtres à iffignac ou les disparues de zapategui ou énigme à Solenzara
Quatrième critère, la dernière de couv'
Sous critère numéro un, le pitch du pavé, je vous fait pas un dessin
Sous critère numéro deux, la bio de l'écrivain
Cinquième critère, les dernières pages avec l'ISBN et donc la date
Et surtout, la post épilogue avec les remerciements ( imagine-t-on le général de Gaulle remercier tante Yvonne à la fin des mémoires de guerre ? Non je sais, l'exemple est mal choisi) qui concernent plus de femmes que d'hommes ( normal, en 2020 c'est elles qui achètent les livres.... à la grande surface, ne riez pas, j'ai vu ça, de mes yeux vu, au Leclerc de la villegiature côtière des vacances, l'homme, tatoué et barbu pousse le caddie, la femme ventrue et non moins tatouée entasse dedans victuailles boissons et produits kulturels,oui, produits comme produits-vous avez bien lu- et kulturels comme.. non laissons tomber)
Parfois l'auteur vous mets la play list ( mais c'est quoi donc ?) soit les rengaines qu'il écoutait en commettant cet outrage littéraire
Si vous suivez mes préconisations, vous pouvez sans coup férir, acquérir une daube d'anthropologie
Ou la détruire
Je rêve de transporteurs braqués sur le bord des autoroutes, à la station service où ils vont pisser, et en remontant dans le bahut, une voix sifflante leur sussuran"te retourne pas, donne ton tilifone, continue, sort ici, arrête toi là,enfile la cagoule,descends doucement, on n'a rien contre toi mais on sait où tu crèches, marche 100 mètres et allonges toi dans le fossé, quelqu'un viendra te libérer dans une heure" avant d'incendier la cargaison de Marc Levy, de Mary Higgins Clark ou d'équivalent
Quel pied
Le terrorisme littéraire par excellence
Plus une ou deux lettres de revendications dans la presse, sur le mode "tant que la production littéraire à destination des masses sera aussi indigente, nous détruirons ces objets que vous appelez ouvrages, nous donnons un mois à l'édition française pour faire preuve de sa bonne volonté et sortir un roman digne de ce nom, passé ce délai, ce sera les sièges sociaux des éditeurs qui seront visés"
Ça pourrait faire, pourquoi pas, un bon début de roman

Écrit par : Kobus van Cleef | 02/05/2021

Kobus van Cleef > L'idée laisse rêveur, mais en cas d'arrestation cela risque de faire mal : brûler des Marc Levy ne peut que rappeler les heures les moins éclairés de l'histoire de l'humanité voire de la Terre depuis les dinosaures.

Écrit par : Pharamond | 02/05/2021

Ou alors, des entrefilets dans la presse "des romans de Marc Levy et machinstrom bjornblorg dégradés dans l'entrepôt des belles lettres ( depuis 10 ans, plus un seul ouvrage n'est sorti de cette maison), la police mène l'enquête, aucune piste n'est exclue par les enquêteurs"
Le vigile,noiw comme il se doit,assurera n'avoir rien vu
Le système vidéo aura été piraté ou affichera un enregistrement d'un porno japonais ( ou balte ou brésilien ou encore une pièce de tiatre au festival"in" d'avignasse, ce qui est encore pire que du porno hard crade)
La géolocalisation d'éventuels véhicules aux abords de l'entrepôt ne montrera rien, et pour cause, les malfaiteurs seront venus à pied, à l'ancienne

Ou alors, encore pire
Et là je sens que je tiens un truc génial qui va vous faire pisser de rire
Plusieurs centaines de milliers d'ouvrages d'histoire de 4eme et cinquième ont été rappelés et mis au pilon
En cause, une erreur ou un piratage informatique qui, de façon inexplicable,a affecté toute la chaîne qualité de l'édition, aboutissant à l'impression d'un livre dont des chapitres entiers semblent repris d'un manuel de la troisième république
Et les papiers vengeurs dans l'aberration ou l'immonde "on se croirait revenu aux débuts du siècle dernier lorsque Jules ferry parlait de la mission civilisatrice de l'homme blanc" ou encore "le ministre blanquette n'aura pas fait illusion longtemps avec sa marelle et son chifoumi, le livre abonde d'expressions nauséabondes comme nos ancêtres les Gaulois ou le général Bugeaud soumet définitivement l'émir esclavagiste abd el khader"

Écrit par : Kobus van Cleef | 02/05/2021

Il m'est arrivé de lire, dans une période de grand désœuvrement, un Marc Levy
Je puis vous assurer que c'est une synthèse
Nul antisemitizm là dedans
C'est de la soupe pour endormir la plèbe
Enfin, celle qui sait encore lire
Les autres, ou ceux qui sont trop HS le soir, se vautrent devant Hanouna
Comme je l'ai expliqué ailleurs, peut être que si moi, tout rigolard que je suis, je faisais un boulot de merde, genre remettre en rayon des crousti-miel ou des pops choco toute la journée, ou aller chercher des caddies sur le parking pour les regrouper pas loin des caisses, pour une fraction du SMIC, alors le soir, avec une bière barbottée ni vu ( mais connu, il paraît que la direction des super marché connaît à l'unité près ce qui rentre, ce qui sort, ce qui est cassé et volé, mais qu'elle ne s'en émeut point, histoire de faire œuvre de paix sociale dans l'entreprise) , les pieds sur la table basse Ikea ( dans le meilleur des cas) , je me laisserai aller à regarder Hanouna
Et fazer makenzie disait "mais même en étant caissière, avec un mari chomiste, un fils drogué, une fille qui fait la pute, je me sentirais insultée par ce que je vois"
Je ne sais pas, je ne peux pas juger
Mais ce qu'on inflige aux autres est tellement atroce... on les gave de bouffe industrielle qui les font gonfler comme des baudruches, on les entasse dans des cages à ouigres avec des ouigres dessus et dessous, on les stresse avec des boulots merdiques précaires et mal payés, on les déstresse avec la consultation auprès du générologue qui n'entend rien à la psychiatrie ( et moi non plus) et qui a une pleine salle d'attente, ou avec Hanouna ou plus belle la vie
Ça mérite un acte de foi
Incendie des studios de télé, enlèvement puis aveux filmés des stars du PAF, insertion alleatoire de pages entières de Virgile et Homère dans les romans de gare, et le reste à l'avenant

Écrit par : Kobus van Cleef | 02/05/2021

Kobus van Cleef > Il y a d'autres façons de se détendre de manière simple ou "primaire", diront d'autres, sans regarder Hanouna. Autant aimer se faire cracher au visage pour passer le temps.

Écrit par : Pharamond | 02/05/2021

@Kobus van Cleef : Mauvaises rencontres, dans les nouvelles bibliothèques. Un mauvais regard et tout peut déraper. Quant à votre esquisse de roman, c'est bien simple : mieux que du Lapaque, c'est du Perret.

Écrit par : Blumroch | 02/05/2021

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